Football-the-story

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Djalminha

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Photo: ©DR

 

Djalminha

 

Djalma Feitosa Dias

Né le 9 décembre 1970 à Santos (BRE)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png Brésilien, Milieu offensif, 1m76

Surnoms: O Mago, O Maestro

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png 14 sélections, 5 buts

(Matchs amicaux: 7 sélections, 3 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 2 sélections)

(Copa America: 3 sélections, 2 buts)

(Tournoi de France: 2 sélections)

 

1ère sélection : le 16 octobre 1996 contre la Lituanie (3-1)

Dernière sélection : le 27 mars 2002 contre la Yougoslavie (1-0)

 

1988/93 Flamengo (BRE) 22 matchs, 2 buts
1993/95 Guarani (BRE) 33 matchs, 15 buts
1994 Shimizu S-Pulse (JAP) (Prêt) 11 matchs, 4 buts
1996/97 Palmeiras (BRE) 22 matchs, 12 buts
1997/2004 Deportivo La Corogne (ESP) 186 matchs, 50 buts
(Championnat d'Espagne: 137 matchs, 38 buts)
(Coupe d'Espagne: 19 matchs, 2 buts)
(Supercoupe d'Espagne: 3 matchs, 1 but)
(Ligue des Champions: 18 matchs, 5 buts)
(Coupe de l'UEFA: 9 matchs, 4 buts)
2002/03 Austria Vienne (AUT) (Prêt) 10 matchs, 2 buts
2004 Club América (MEX) 5 matchs, 1 but

 

Brillant Gaucher au style spectaculaire et à la technique hors-norme, Djalminha a connu ses heures de gloire au Deportivo La Corogne, remportant notamment la Liga en 2000. Un génie caractériel souvent incompris qui faisait lever les foules.

 

Fils de Djalma Dias, fascinant joueur des années 40, Djalma Feitosa Dias, dit Djalminha, débute sa carrière à Flamengo. Milieu talentueux et créatif, il prouve déjà qu'il a le profil pour être un sacré meneur de jeu. Après un passage à Guarani, un exode rapide au Japon, au Shimizu S-Pulse, il revient au pays, à Palmeiras, et devient un véritable maître à jouer. Meilleur joueur du championnat du Brésil en 1996, il remporte également le Campeonato Paulista et obtient ses premières capes avec la Seleção. Vainqueur de la Copa America en 1997, il fait le grand saut et rejoint le Vieux Continent, direction l'Espagne. Il débarque au Deportivo La Corogne, pour remplacer un certain Rivaldo vendu au Barça. Encore méconnu en Europe, l'artiste brésilien va s'imposer avec brio.

 

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Photo: ©DR

 

Sa maîtrise parfaite du ballon, ses passes millimétrés et ses dribbles déroutants vont faire merveille dans cette équipe complète et équilibrée qui comporte l'inusable Jacques Songo’o dans les cages, le classieux Nourredine Naybet derrière, les infatigables Mauro Silva et Donato à la récupération et les "serial buteurs" Roy Makaay et Diego Tristan devant - le tout coaché magistralement par Javier Irureta. Les Galiciens deviennent champions d’Espagne en 2000 pour la seule fois de leur histoire, au nez et la barbe du Barça et du Real Madrid. C'était ça le Super Depor au début du millénaire. Une formation capable d’en prendre huit au stade Louis-II contre l'AS Monaco de Ludovic Giuly, de sortir la Juventus Turin et le Milan AC avant de louper d'un rien la finale de la Ligue des champions 2004 face au Porto de José Mourinho.

 

Mais Djalminha était un joueur à part, un prodige aux deux visages. Au gré de ses caprices, le Brésilien était capable du meilleur comme du pire. Contre le Real Madrid, on se souvient de ce geste incroyable tenté, la Lambretta (une sorte de roulette-sombrero), ou bien encore ce penalty transformé majestueusement "à la Panenka", l'un des premiers d'ailleurs à avoir réalisé cette spécialité au Brésil. URonaldinho avant l'heure qui inventer des gestes insensés tout le temps. Seulement voilà, de l'autre côté on a un homme au caractère fantasque qui pense que les ailes de pigeon ou les petits ponts font gagner un match. Un mec qui "sèche" les entraînements à cause de ses frasques nocturnes avec Edmundo, un autre incompris du foot auriverde. Une diva capable de donné un coup de boule à son entraîneur Javier Irureta pendant une discussion à l’entraînement. Sans parler de ses "légers" problèmes avec le Fisc espagnol. Frustré aussi par les rares opportunités avec la sélection brésilienne, Djalminha n’a pas disputé la moindre Coupe du Monde, lui qui n'a jamais perdu sous le maillot Canarinho. Un crack du foot samba injustement méconnu par rapport à certains, qui raccroche les crampons à l'âge de 34 ans après seize saisons au plus haut niveau. Il aura laissé tout de même une empreinte dans la mémoire collective des amoureux du ballon rond et montré à quel point il était bon.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Copa America en 1997 (Brésil)

Champion d’Espagne en 2000 (Deportivo La Corogne)

Vice-champion d’Espagne en 2001 et 2002 (Deportivo La Corogne)

Vice-champion du Brésil en 1997 (Palmeiras)

Champion d'Autriche en 2003 (Austria Vienne)

Vainqueur de la Coupe d’Espagne en 2002 (Deportivo La Corogne)

Vainqueur de la Coupe du Brésil en 1990 (Flamengo)

Vainqueur de la Supercoupe d’Espagne en 2000 et 2002 (Deportivo La Corogne)

Vainqueur du Championnat de São Paulo en 1996 (Palmeiras)

Vainqueur du championnat de Rio en 1991 (Flamengo)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Bola de Ouro en 1996

Bola De Prata en 1993 et 1996

 



10/12/2022
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