Rubén Umpiérrez
Photo: ©Icon Sport/Getty images
Rubén Umpiérrez
Né le 25 octobre 1956 à Canelos (URU)
Uruguayen, Milieu offensif, 1m75
Surnom: Pico
1 sélection
(Match amical: 1 sélection)
1ère et dernière sélection : le 24 mai 1978 contre l'Espagne (0-0)
1977/78 CA Cerro (URU)
(Championnat de France: 230 matchs, 62 buts)
(Coupe de France: 24 matchs, 8 buts)
(Coupe des Coupes: 4 matchs, 1 but)
(Championnat de France: 86 matchs, 8 buts)
(Championnat de France de D2: 34 matchs, 5 buts)
(Finale D2: 2 matchs)
(Coupe de France: 14 matchs, 3 buts)
(Championnat de France de D2: 64 matchs, 7 buts)
(Coupe de France: 4 matchs)
Idole de l'AS Nancy-Lorraine des 80's, Rubén Umpiérrez a laissé une trace indélébile aux supporters de Marcel Picot. Arrivé comme avant-centre, il est repositionné comme milieu de terrain et va se révéler comme un formidable relayeur, grâce à sa technique merveilleuse. L'excellent numéro 10 aura le mérite de recevoir l'Étoile d'Or France Football en 1985.
Natif de Canelones en Uruguay, le jeune joueur issu du mythique Peñarol part faire ses gammes au Cerro Montevideo, un des innombrables clubs de la capitale. Avec ses cheveux noirs tous frisés, il ne passe pas inaperçu à la pointe de l’attaque. Les supporters l’aiment bien également et le surnomment Pico. Avec un surnom pareil, il ne pouvait pas échapper au regard perçant de Claude Cuny, le président de l’ASNL, coutumier des voyages en Amérique du Sud. Quelques années auparavant, il avait déjà déniché Carlos Curbelo, au même poste, dans le même club.
En 1978, Rubén prend alors l’avion pour l’Europe, direction la Lorraine, où il va former un beau trio offensif avec Olivier Rouyer, la flèche nancéenne, et Robert Pintenat, le tout orchestré par le prodige Michel Platini. Aux avant-postes, Ruben inscrit en première division 9 buts en 26 rencontres la première saison et 8 en 28 apparitions la seconde. Lors de la saison 1980-81, Ruben ne marque plus (3 petits pions au cours de la saison). L’exigeant public de Picot, habitué aux caviars de Platoche, ne comprend pas et se met à siffler l’uruguayen qui vit assez mal la situation. Ce sont Olivier Rouyer et Bernard Zénier qui assurent le spectacle. L’entraineur Georges Huart a alors une intuition. Il va repositionner son attaquant en meneur de jeu. La magie opère et son entente parfaite avec Patrick Delamontagne et Paco Rubio lui permet de retrouver le chemin des filets. Virtuose du ballon rond, la plaque tournante uruguayenne restera un artiste au toucher de balle subtil et à la technique raffinée. Gravé dans la mémoire et le cœur des supporters nancéiens, celui qui est aussi un tireur de coup-franc hors-pair a inscrit 71 pions en 258 rencontres toutes compétitions confondues entre 1978 et 1985. Son ultime saison sous le maillot frappé du chardon restera sa meilleure avec 13 buts inscrits et surtout l'Étoile d'or France Football remportée le désignant à la moyenne meilleur joueur du championnat de France.
Après sa période nancéienne, Rubén Umpiérrez, qui malgré son talent ne connaîtra qu’à une seule reprise les honneurs de la sélection uruguayenne, a mis le cap sur la région parisienne, où il enfile successivement les maillots du Racing Club Paris, où il côtoie Enzo Francescoli et Pierre Littbarski, de Créteil, dont il a été également l’éphémère entraîneur, et du Paris FC. Il a définitivement raccroché les crampons en 1992. Mais la passion du football est une affaire de famille chez les Umpierrez : sa nièce, prénommée Claudia, est arbitre internationale. C’est d’ailleurs elle qui avait été désignée pour diriger le match d’ouverture de la coupe du Monde féminine, organisée en 2019 en France.
PALMARÈS
Vainqueur du Championnat d'Amerique du Sud des moins de 20 ans en 1975 (Uruguay)
Champion de France de D2 en 1986 (Racing Club Paris)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Étoile d'Or France Football en 1985