Patrick Delamontagne
Photo: ©Le Télégramme
Patrick Delamontagne
Né le 18 juin 1957 à La Bouëxière (FRA)
Français, Meneur de jeu, 1m77
Surnom: Le "Platini de Le Basser"
3 sélections
(Matchs amicaux: 2 sélections)
(Qualif Euro: 1 sélection)
1ère sélection : le 15 mai 1981 contre le Brésil (1-3)
Dernière sélection : le 16 juin 1987 contre la Norvège (0-2)
Excellent numéro 10, Patrick Delamontagne, formé à Rennes et révélé à Laval, a surtout brillé dans sa Bretagne natale.
Natif de La Bouëxière, à 20 km de Rennes, le milieu bretillien y fait ses débuts de footballeur, puis intègre le centre de formation du Stade Rennais en 1974 à son dix-septième anniversaire. Grand espoir du club, il démarre sa carrière professionnelle quelques mois après son arrivée. Meneur de jeu à l’ancienne, il possédait une vitesse d’exécution assez remarquable, une bonne technique et une excellente vision du jeu. À l'aise des deux pieds, il s’impose rapidement comme le maître à jouer des "Rouge et Noir". Trop talentueux pour un Stade Rennais instable, le plus souvent en seconde division, il décide de poser ses valises juste à côté, à Laval.
Photo: ©Rouge Mémoire
Chez les Tangos, son élégance fait merveille. Entraîné par Michel Le Milinaire, le "Platini de Le Basser" devient la coqueluche des supporters durant deux saisons. Patrick fait ensuite le grand pas et débarque à Nancy dans les traces du roi "Platoche". Il décroche alors une première sélection en équipe de France contre le Brésil au Parc des Princes en 1981. Après un passage à Monaco terni par les blessures, Patrick Delamontagne retourne à Laval et y dispute trois nouvelles saisons. En Mayenne, celui qu'on comparaît souvent à Raymond Keruzoré, la grande star du foot breton dans les années 70, est à nouveau incontournable et apparaît une dernière fois en Bleu lors d’un match qualificatif pour l’Euro face à la Norvège. Malgré seulement 121 malheureuses minutes passés au total sous le maillot Tricolore, ses belles prouesses lui permettent tout de même de décrocher un contrat sulfureux à Marseille à l'été 1987. S’il ne démérite pas dans une ambitieuse équipe de Bernard Tapie, Delamontagne n’est pas non plus exceptionnel, avec deux petits buts en 26 rencontres sous le maillot olympien.
Retour à la case départ, à Rennes, où il retrouve son frère Laurent, aussi formé au club. Véritable esthète du ballon rond, il conduit la formation bretonne à une remontée en D1 deux ans plus tard. Après une ultime saison dans l’élite, il raccroche les crampons en amateur chez les Voltigeurs de Châteaubriant. Reconverti dans le secteur de l’immobilier, il était responsable de trois agences dans le nord de Rennes. Patrick restera dans les mémoires collectives, avec sa bouille frisée et son numéro 10 dans le dos, comme un joueur capable de tous les exploits. Malgré une étonnante stabilité dans ses performances et un talent hors-normes, ce garçon discret et cultivé n’a clairement pas eu la carrière qu’il méritait. Dommage, Delamontagne aurait pu être au sommet.
PALMARÈS
Vainqueur de la Coupe des Alpes en 1984 (AS Monaco)
Vice-champion de France en 1984 (AS Monaco)
Finaliste de la Coupe de France en 1984 (AS Monaco)
Vainqueur de la Coupe de la Ligue en 1984 (finale non-jouée) (Stade Lavallois)
Vice-champion de France de D2 en 1976 et 1990 (Stade Rennais)
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