Football-the-story

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Enzo Francescoli, El Principe

Enzo Francescoli.jpg

Photo: ©David Cannon

 

Enzo Francescoli

Enzo Francescoli Uriarte

Né le 12 novembre 1961 à Montevideo (URU)

 https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4871386_201505314320474.png Uruguayen, 1m81, Attaquant

Surnoms: Le prince, El Flaco

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4871386_201505314320474.png 73 sélections, 17 buts

(Matchs amicaux: 21 sélections, 7 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 24 sélections, 4 buts)

(Coupe du Monde: 8 sélections, 1 but)

(Copa America: 16 sélections, 5 buts)

(Coupe Nehru: 4 sélections)

 

1ère sélection : le 20 février 1982 contre la Corée du Sud (2-2)

Dernière sélection : le 20 août 1997 contre le Chili (1-0)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4871386_201505314320474.png espoirs: 9 sélections, 6 buts

 

1980/83 Montevideo Wanderers (URU) 74 matchs, 20 buts

1983/86 River Plate (ARG) 81 matchs, 43 buts

1986/89 Racing Club Paris (FRA) 93 matchs, 32 buts

(Championnat de France: 89 matchs, 32 buts)

(Coupe de France: 4 matchs)

1989/90 Olympique de Marseille (FRA) 40 matchs, 11 buts

(Championnat de France: 28 matchs, 11 buts)

(Coupe de France: 4 matchs)

(Coupe d'Europe des clubs champions: 8 matchs)

1990/93 Cagliari (ITA) 107 matchs, 19 buts

(Championnat d'Italie: 98 matchs, 17 buts)

(Coupe d'Italie: 9 matchs, 2 buts)

1993/94 Torino (ITA) 34 matchs, 5 buts

(Championnat d'Italie: 24 matchs, 3 buts)

(Coupe d'Italie: 6 matchs, 2 buts)

(Supercoupe d'Italie: 1 match)

(Coupe des Coupes: 3 matchs)

1994/97 River Plate (ARG) 123 matchs, 69 buts

(Championnat d'Argentine: 84 matchs, 47 buts)

(Copa Libertadores: 21 matchs, 10 buts)

(Supercopa Sudamericana: 15 matchs, 9 buts)

(Recopa Sudamericana: 1 match, 1 but)

(Coupe Intercontinentale: 2 matchs, 2 buts)

 

Personnification de l’élégance, Enzo Francescoli a éclaboussé les terrains de sa classe pendant 17 ans, empilant les buts et les gestes plus fous les uns que les autres, depuis sa position bien particulière de faux numéro 9.

 

Si le prince reste dans la mémoire collective comme un des meilleurs joueurs de l’histoire, c’est avant tout pour ses qualités de virtuose. En effet, tout semblait inné chez le natif de Montevideo qui dégageait une facilité déconcertante balle au pied. Son attitude, distingué et simple dans ces gestes, voyant tout avant tout le monde, illumine le jeu d'une ouverture précise, d'un contrôle subtil qui donnait à ce joueur l'allure d'un danseur de tango allié à un combattant. Né à Montevideo, c'est sur les terrains vagues de la plage de Pocitos que le jeune Enzo, d'origine italienne, découvre le football. Il suit la filière "classique" en rejoignant à l'âge de 12 ans le modeste club de Wanderers qui distingue très tôt sa technique et son habileté balle au pied. Il y signe un contrat malgré son amour pour le Peñarol. Il franchit tous les échelons et intègre très rapidement la Céleste alors qu'il n'est encore que junior. D'ailleurs il remporte une très belle compétition continentale avec les U20 uruguayens en 1981. Ces trois belles saisons dans le club de Montevideo lui permettent de rejoindre en 1983 l'Argentine et River Plate, qui deviendra le club de son cœur et le théâtre de ses plus beaux exploits.


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Photo: ©AS

 

En 1985 et 1986, il termine meilleur buteur du championnat argentin, inscrivant au total 68 buts en trois saisons. Il sort tellement du lot et illumine l’Estadio Monumental qu’il est élu meilleur joueur sud-américain de l’année en 1986. La machine est lancée et plus rien ne viendra l’enrayer. Il participe ainsi amplement au renouveau de River et ne tarde pas à susciter la convoitise de grands clubs européens. Il traverse l'Atlantique et débarque en France au Racing Club de Paris tout juste remonté de division 2. Il complète l'effectif de stars monté par Jean-Luc Lagardère, faisant venir tour à tour, l’allemand Pierre LittbarskiLuis Fernandez ou encore Pascal Olmeta. Mais l’équipe étoilé ne prend pas et enchaîne trois saisons décevante dont la dernière terminée aux portes de la relégation. Il quitte le navire direction l'Olympique de Marseille où il sera l'idole des jeunes et d'un certain gamin issu de la Cité de la Castellane... Zinedine Zidane. Champion de France en titre, l’OM s’est constitué une armada offensive. Il restera un an sur la Canebière participant à la conquête du deuxième des cinq titres de l'ère Tapie, en étant le deuxième meilleur buteur du club avec 11 réalisations, derrière Papin, auteur cette saison-là de son meilleur total, 30 buts. Éclipsé quelque peu par Chris Waddle, qui réussit à s'imposer après des débuts délicats, Tapie le pousse à la sortie et le remplace par Abedi Pelé. Il continue alors sa carrière en Italie, à Cagliari puis au Torino où sa saison est anecdotique avec 4 pions plantés en 24 matchs. En 1994, à 33 ans, il revient en Amérique du Sud et repropulse River Plate au sommet du football argentin et sud-américain. Avec son prince, la "Banda Sangre" remporte tout, à l'exception de la Coupe intercontinentale au Japon, où elle s'incline en finale contre la Juventus Turin de ... Zinedine Zidane. Cette année-là, Francescoli forme un autre trio d'attaque de luxe avec Hernan Crespo et Ariel Ortega. Talent intact, il est élu meilleur joueur sud-américain de l'année en 1995.

 

En sélection, il n'est pas auréolé du statut mythique dont il jouit en Argentine. Il n'en sera pas moins capitaine de l'équipe d'Uruguay lors des Coupes du Monde 1986 et 1990. Avec la Céleste, il remporte trois Copa América (1983, 1987 et 1995). Il devient ainsi le seul joueur uruguayen de l'histoire à avoir remporté l'épreuve continentale suprême à trois reprises. En février 1998, Francescoli se retire des terrains, en idole ultime des Millonarios. À 37 ans, et à l'occasion d'un match de gala contre son club de cœur de Peñarol, "Le Prince" dispute sa dernière rencontre. On n'oubliera pas sa classe ainsi que ses contrôles et ses frappes qui paraissaient légères et donnaient une impression de facilité dans le football. Personne n'oubliera non plus son fabuleux hat-trick en 1986 avec River Plate face à la sélection polonaise avec à la clé un magnifique contrôle poitrine retourné acrobatique qui offre un but invraisemblable. Il est par ailleurs le seul Uruguayen choisi par Pelé en 2004 à figurer dans la liste des 100 meilleurs joueurs de l'histoire. Il dirige depuis une chaîne de télévision spécialisée dans la diffusion de programmes liés au football à Miami aux États-Unis.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Copa America en 1983, 1987 et 1995 (Uruguay)

Finaliste de la Copa America en 1989 (Uruguay)

Finaliste de la Coupe intercontinentale des nations en 1985 (Uruguay)

Vainqueur de la Coupe Nehru en 1982 (Uruguay)

Vainqueur du Championnat d’Amérique du Sud des moins de 20 ans en 1981 (Uruguay)

Vainqueur de la Copa Libertadores en 1996 (River Plate)

Finaliste de la Coupe Intercontinentale en 1996 (River Plate)

Vainqueur de la Supercopa Sudamericana en 1997 (River Plate)

Finaliste de la Recopa Sudamericana en 1997 (River Plate)

Champion d’Argentine en 1986, 1994 (Ap.), 1996 (Ap.) et 1997 (Ap. et Cl.) (River Plate)

Vice-champion d’Argentine en 1984 (Nac.) (River Plate)

Champion de France en 1990 (Marseille)

Vice-champion d'Uruguay en 1980 (Montevideo Wanderers)

Finaliste de la Supercoupe d'Italie en 1993 (Torino)


DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Élu meilleur joueur sud-américain de l’année en 1984 et 1995

Élu meilleur joueur d’Argentine en 1985 et 1995

Élu meilleur joueur étranger du Championnat de France en 1987

Élu meilleur joueur de la Copa America en 1995

Meilleur buteur du championnat des moins de 20 ans d’Amérique du Sud en 1981 (5 buts)

Meilleur buteur du Championnat d’Argentine en 1984 (Met.) (24 buts), 1986 (25 buts), 1994 (Ap.) (12 buts) (River Plate)

Meilleur buteur de la Supercopa Sudamericana en 1995 (7 buts) (River Plate)

Nommé dans l'équipe type Sud-Américaine de l'année en 1994, 1995, 1996 et 1997

Nommé dans l'équipe type de l'histoire de Cagliari

Intronisé au Hall of Fame de Cagliari

Nommé au FIFA 100

À reçu la Médaille d'honneur de la CONMEBOL pour le titre de meilleur joueur de son pays

À reçu le Prix "Konex de Platine" par la fondation argentine Konex en 2000

 

DIVERS

 

- On lui prête une forte ressemblance physique avec le joueur argentin Diego Milito.

 

VIDÉO

 



02/01/2015
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