Football-the-story

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Maroc


Salem Ben Miloud

Salem Ben Miloud.jpg
Photo: ©La Provence

 

Salem Ben Miloud

 

Abdelsalem Ben Miloud

Né le 1er janvier 1921 à Mazagan (MAR)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4823080_201505155546743.png Marocain, Arrière gauche, 1m82

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png B: 1 sélection

 

1939/46 Wydad Casablanca (MAR)
1946/56 Olympique de Marseille (FRA) 282 matchs, 3 buts
(Championnat de France: 256 matchs, 2 buts)
(Barrages: 2 matchs)
(Coupe de France: 22 matchs, 1 but)
(Coupe Charles Drago: 2 matchs)
1956/57 Thiers (FRA)
 
Jamais cité parmi les plus grands joueurs de l'histoire de l'OM, Salem Ben Miloud est pourtant l'un des Olympiens ayant porté le plus souvent le maillot Bleu et Blanc, avec 282 matches officiels.
 
Originaire de Mazagan, une ville côtière du Maroc, Abdelsalem Ben Miloud de son vrai nom débarque du WAC Casablanca à l'Olympique de Marseille en 1946, sur les conseils de son glorieux aîné Larbi Ben Barek. Puissant et déterminé, l'arrière gauche s'impose dans son couloir et devient un titulaire indiscutable durant une dizaine d'années. Champion de France en 1948, sélectionné en équipe de France B, il participe à la fois aux barrages pour le maintien en 1952 et à la finale de la coupe de France en 1954. Gêné par une opération du ménisque, il quitte le club olympien en 1956 et part disputer une saison dans le département du Puy-de-Dôme, à Thiers, avant de raccrocher définitivement les crampions et de rentrer à Casablanca.
 
PALMARÈS
 
Champion de France en 1948 (Olympique de Marseille)
Finaliste de la Coupe de France en 1954 (Olympique de Marseille)

15/02/2023
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Autres joueurs marocains

DÉFENSEURS LATÉRAUX

 

Salem Ben Miloud


07/02/2023
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Abderrahman Mahjoub

Abderrahmane Mahjoub.jpg
photo: ©AFP
 
Abderrahman Mahjoub
 
عبد الرحمن بلمحجوب
Né le 25 avril 1929 à Casablanca (MAR)
Décédé le 31 août 2011 à Casablanca (MAR)
https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4823080_201505155546743.png Marocain/ https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Milieu offensif/Attaquant, 1m80
Surnoms: Le Prince du Parc, Belmahjoub
 
https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 7 sélections
(Matchs amicaux: 5 sélections)
(Qualif Coupe du monde: 1 sélection)
(Coupe du monde: 1 sélection)
 
1ère sélection : le 17 décembre 1952 contre le Luxembourg (8-0)
 
https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4823080_201505155546743.png 4 sélections
(Matchs amicaux: 2 sélections)
(Qualif Coupe du monde: 2 sélections)
 
Dernière sélection : le 15 avril 1962 contre la Pologne (1-3)
 
1948/51 US Marocaine (MAR)
1951/53 RC Paris (FRA) 60 matchs, 14 buts
(Championnat de France: 52 matchs, 14 buts)
(Coupe de France: 4 matchs)
(Coupe Charles Drago: 4 matchs)
1953/54 OGC Nice (FRA) 38 matchs, 6 buts
(Championnat de France: 30 matchs, 3 buts)
(Coupe de France: 8 matchs, 3 buts)
1954/60 RC Paris (FRA) 95 matchs, 15 buts
(Championnat de France: 86 matchs, 15 buts)
(Coupe de France: 6 matchs)
(Coupe Charles Drago: 3 matchs)
1960/63 SO Montpellier (FRA) 107 matchs, 41 buts
(Championnat de France: 63 matchs, 22 buts)
(Championnat de France de D2: 35 matchs, 17 buts)
(Coupe de France: 8 matchs, 2 buts)
(Coupe Charles Drago: 1 match)
1963/64 RC Paris (FRA) 23 matchs, 4 buts
(Championnat de France: 15 matchs, 3 buts)
(Barrages: 4 matchs)
(Coupe de France: 2 matchs)
(Coupe d'Europe des Villes de foires: 2 matchs, 1 but)
1964/68 WAC Casablanca (MAR)
 
Séduisant milieu de terrain des années 50, Abderrahman Mahjoub fait partie des meilleurs joueurs de l'histoire du foot nord-africain. L'un des premiers marocains, après Larbi Ben Barek, a écrire ses plus belles pages dans le championnat de France.
 
Né le 25 avril 1929 à Casablanca, le jeune Abdou fait ses classes à l’US Marocaine, l’une des formations phares du pays. Il verra notamment éclore le redoutable buteur Just Fontaine. Grâce à de brillantes performances individuelles, il débarque en Métropole à 22 ans et signe au Racing Club Paris en 1951, une saison après son frère Mohamed qui avait atterri du côté de l'Olympique de Marseille. Milieu offensif, meneur de jeu ou attaquant de pointe, Mahjoub est capable d’évoluer partout devant. Agile et costaud, c’est un virtuose du ballon rond qui débarque en première division. Et il ne va pas tarder à s‘imposer sous le maillot ciel et blanc. Pour sa première saison, il plante 11 buts et devient selon la presse "le Prince du Parc". Malgré de bonnes stats, la coqueluche de Colombes ne peut empêcher la dégringolade de son équipe qui finit la saison dans la deuxième partie du classement. L’année suivante, avec les arrivées du charmant brésilien Yeso Amalfi et le redoutable avant-centre franco-polonais Thadée Cisowski, il recule sur le terrain pour s'installer dans l'entrejeu. Il marque nettement moins. Le Racing va vivre une saison cauchemar, malgré un effectif de qualité, pour terminer relégable. Pas vraiment motivé à l’idée de jouer dans l'antichambre de l'élite, Mahjoub s’envole pour la Côte d’Azur.
 
Abderrahmane Mahjoub.jpg
Photo: ©DR
 
Sous ses nouvelles couleurs, il retrouve alors Just Fontaine à Nice. Leur entente mène les Aiglons au sacre en Coupe de France le 23 mai 1954, contre l'Olympique de Marseille du tout aussi brillant Ben Barek. Il explose littéralement sur la promenade des Anglais, et ses bonnes prestations lui ouvrent directement les portes de l’équipe de France. Appelé pour la première fois en match de qualif contre le Luxembourg en décembre 1953 pour une victoire 8 buts à 0, il devient le second joueur marocain après la "Perle Noire" à porter le maillot frappé du coq. Sélectionné pour disputer la Coupe du Monde 1954 en Suisse, les Tricolores se feront sortir dès le premier tour, mais il jouera la seconde rencontre face au Mexique pour une victoire inutile 3 buts à 2. Par la suite, il mouillera le maillot Bleu encore trois fois jusqu’en 1955 avant de disparaître définitivement de la sélection. En effet, le Maroc devient indépendant. Il va guider la sélection nationale lors de ses premières échéances. Il écrit notamment une des premières pages de son histoire. C'était face à l'Espagne d’Alfredo Di Stefano lors d'un barrage Afrique/Europe comptant pour les éliminatoires de la Coupe du Monde 1962. En effet, malgré l'élimination, beaucoup d'observateurs ont admiré le style de jeu des jeunes de l'Atlas.
 
Entre temps, il rentre dans la capitale, dans son club de cœur, le Racing. L’équipe est assez irrégulière, capable du meilleur comme du pire. Sa situation personnelle va se détériorer au fil des saisons, la faute à de nombreuses blessures. Il joue de moins en moins et son influence s’amenuise. Trop vieux à 31 ans selon ses dirigeants, il claque la porte en 1960 pour rejoindre Montpellier en D2. À l’échelon inférieur, il retrouve la joie de vivre et le chemin des filets. Fort de ses 17 buts, la vedette emmène les Pailladins au titre de champion de D2. C’est en attaque qu’il donne la pleine mesure de son talent, dans un trident offensif irrésistible avec l’Ivoirien Sékou Touré et le Camerounais Frédéric N’Doumbé. Mais si les héraultais se maintiennent haut la main en 1962, ils le doivent en grande partie aux 13 buts de Mahjoub. Malheureusement, il ne pourra éviter la relégation en 1963. Il repart alors chez les Racingmen, où il ne va pas énormément joué, barré par Guy Van Sam et François Heutte. Pour sa dernière saison en France, il connaît une nouvelle relégation, sa troisième à titre personnel. Il rentre au Maroc et termine tranquillement sa carrière au WAC Casablanca, avec lequel il sera champion en 1966. Devenu entraîneur, la fédération marocaine le sollicite à maintes reprises pour prendre en main la sélection, notamment en 1967 et en 1973. Il répond avec dévouement et compétence, tente de mettre sur la bonne voie le football de sa patrie mais se heurte à chaque fois au conservatisme des dirigeants. Homme de cœur, loyal et honnête, il ne cède pas aux arrangements. Alors, il s’éloigne des terrains, se consacre à sa famille et s’occupe de son petit restaurant à Casablanca. Le 31 août 2011, on apprend la disparition de l'ancien petit prince de Paris, à la suite d'une longue maladie, dans sa ville natale. Il avait 82 ans.
 
PALMARÈS
 
Champion du Maroc en 1966 (Wydad Casablanca)
Vainqueur de la Coupe de France en 1954 (OGC Nice)
Champion de France de D2 en 1961 (SO Montpellier)

08/12/2022
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Walid Regragui, l'ambitieux

Walid Regragui.jpg
Photo: ©DR

 

Walid Regragui

 

وليد الركراكي

Né le 23 septembre 1975 à Corbeil-Essones (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4823080_201505155546743.png Marocain, Défenseur droit, 1m78

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4823080_201505155546743.png 45 sélections

(Matchs amicaux: 14 sélections)

(Qualif Coupe du Monde: 7 sélections)

(Qualif Coupe d'Afrique des nations: 15 sélections)

(Coupe d'Afrique des nations: 9 sélections)

 

1ère sélection : le 28 janvier 2001 contre l'Egypte (0-0)

Dernière sélection : le 20 juin 2009 contre le Togo (0-0)

 

1996/98 AS Corbeil-Essonnes (FRA)
1998/99 Racing Club de France (FRA) 17 matchs, 3 buts
1999/2001 Toulouse FC (FRA) 41 matchs, 4 buts
(Championnat de France: 16 matchs, 2 buts)
(Championnat de France de D2: 21 matchs, 2 buts)
(Coupe de France: 1 match)
(Coupe de la ligue: 3 matchs)
2001/04 Ajaccio AC (FRA) 78 matchs, 3 buts
(Championnat de France: 56 matchs, 3 buts)
(Championnat de France de D2: 16 matchs)
(Coupe de France: 5 matchs)
(Coupe de la ligue: 1 match)
2004/06 Racing Santander (FRA) 27 matchs
(Championnat d'Espagne: 26 matchs)
(Coupe d'Espagne: 1 match)
2007 Dijon FCO (FRA) 12 matchs
2007/09 Grenoble Foot 38 (FRA) 41 matchs
(Championnat de France: 19 matchs)
(Championnat de France de D2: 20 matchs)
(Coupe de France: 2 matchs)
2009/10 Moghreb Tétouan (MAR)
2010/11 Fleury-Mérogis (FRA)
 
Arrière droit technique et rapide, Walid Regragui a accomplit un parcours plus qu'honnête comme joueur. C'est sur le banc qu'il commence à se faire connaître de tous.
 
Né dans une famille marocaine au sud de la région parisienne, celui qui grandit au sein de la cité Montconseil fait ses premiers pas dans le club de sa ville natale, l'AS Corbeil-Essonnes. C'est le coach Rudi Garcia qu'il le repère au hasard d’une rencontre d’une équipe de juniors du club. Lancé en équipe première, il devient un titulaire à part entière en division d'honneur. Mais le Franco-marocain veut tenter sa chance dans le monde pro, à presque 23 ans. Après un passage éphémère au Racing Club de France, il signe son premier contrat au Toulouse FC en 1999. Percutant dans son couloir droit, on le voit ensuite enfiler les maillots de l'AC Ajaccio, où il termine champion de France de D2, du Racing Santander, avec comme première un match contre le FC Barcelone de Samuel Eto’o et Ronaldinho, de Dijon et même de Grenoble. International marocain à 41 reprises, il a fait partie, aux côtés de Abdeslam Ouaddou ou Noureddine Naybet, de la formation qui avait atteint la finale de la Coupe d’Afrique des Nations 2004 en Tunisie, perdue à Radès face aux Aigles de Carthage (défaite 2 buts à 1). Hyper actif et toujours dispo pour aller de l'avant, le cadre des Lions de l'Atlas figurera dans l'équipe-type du tournoi à l’issue de la CAN. Il raccroche les crampons en 2010 au niveau amateur, comme à ses débuts, mais cette fois-ci à Fleury-Mérogis. Personnage charismatique et intelligent, l'ex latéral commence sa reconversion en tant qu’entraîneur au Maroc, au FUS Rabat. Six belles années où il se forge une réputation très sérieuse dans le Royaume. Expatrié au Qatar, le temps de remporter le championnat avec la formation d'Al-Duhail, il revient au pays et s'installe sur le banc du WAC Casablanca. Sous sa conduite, le club connaît une brillante saison 2021-2022 en remportant la Ligue des champions africaine au détriment du grand rival égyptien d’Al Ahly et un vingt-deuxième titre national. Dans la foulée, le technicien polyglotte (il parle anglais, français, arabe et espagnol) est nommé sélectionneur de l'équipe nationale marocaine et prend la suite de Vahid Halilhodžić qui avait été limogé par la Fédération à quelques mois du Mondial Qatari. Malgré des interrogations sur son choix, il envoie pour la première fois de l'histoire le Maroc en demi-finale d'une Coupe du Monde, devenant ainsi le seul pays du continent africain à le faire.
 
PALMARÈS
 
Finaliste de la Coupe d'Afrique des Nations en 2004 (Maroc)
Champion de France de D2 en 2002 (AC Ajaccio)
 
DISTINCTIONS PERSONNELLES
 
Nommé dans l'équipe type du tournoi de la Coupe d'Afrique des Nations en 2004
Nommé Commandeur de l'Ordre du Ouissam alaouite en 2016

08/12/2022
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Abdeljalil Hadda

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Photo: ©Mark Thompson/Getty Images

 

Abdeljalil Hadda

 

عبدالجليل حدّا

Né le 23 mars 1972 à Meknès (MAR)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4823080_201505155546743.png Marocain, Attaquant, 1m79

Surnom: "Kamatcho"

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4823080_201505155546743.png 48 sélections, 19 buts

(Matchs amicaux: 18 sélections, 7 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 8 sélections, 4 buts)
(Coupe du Monde: 3 sélections, 2 buts)
(Qualif Coupe d'Afrique des Nations; 12 sélections, 6 buts)
(Coupe d'Afrique des Nations: 5 sélections)
(Tournoi Hassan II: 2 sélections)
 
1ère sélection : le 18 mai 1995 contre l'Egypte (0-0)
Dernière sélection : le 30 janvier 2002 contre l'Afrique du Sud (1-3)
 
1992/96 COD Meknès (MAR)
1996/97 Al-Ittihad (ARS)
1997/98 Club Africain (TUN)
1998/2001 Sporting de Gijón (ESP) 40 matchs, 7 buts
(Championnat d'Espagne de D2: 35 matchs, 6 buts)
(Coupe d'Espagne: 5 matchs, 1 but)
2001/02 Club Africain (TUN) 20 matchs, 12 buts
2002/03 MAS de Fès (MAR)
2003/04 COD Meknès (MAR) 5 matchs, 4 buts

 

Fer de lance des Lions de l'Atlas, Abdeljalil Hadda est l'un des meilleurs buteurs de l’histoire de la sélection marocaine.

 

Le natif de Meknès a arboré la tunique Rouge et Verte à 48 reprises et inscrit 19 buts. L'ancien attaquant était présent dans le groupe dirigé par le regretté Henri Michel pour participer à la Coupe du Monde 1998 en France. Au premier tour, il plante deux buts, contre la Norvège (2-2) puis contre l'Écosse (Victoire 3 buts à 0). Pas suffisant pour qualifier le Maroc en huitièmes de finale. Après le Mondial, ses bonnes performances l'emmène en Espagne, au Sporting Gijon. Sur son maillot, il met le numéro 9 dans le dos et inscrit "Kamatcho", un nom "africanisé" de celui de son idole José Antonio Camacho. Mais au bout de plusieurs rencontres, le buteur déçoit. En trois saisons, il ne marque que sept buts toutes compétitions confondues. Régulièrement appelé en équipe nationale (il avait pris part à la CAN 1998 au Burkina Faso, mais aussi celles des éditions 2000 et 2002), il retourne au Maghreb et signe en Tunisie, au Club Africain en 2001. Le seul souvenir qu'il laissera dans les Asturies est qu'il a été durant une longue période le dernier international appelé en sélection sous le maillot Rojiblancos. Exactement huit années, jusqu'à la convocation de Mate Bilic en 2009 avec la Croatie. Bref, Hadda "Kamatcho" raccroche les crampons au COD Meknès, la formation qui l'a vu naître comme footballeur, à l'âge de 32 ans.
 
PALMARÈS
 
Champion d'Arabie Saoudite en 1997 (Al-Ittihad)
Champion du Maroc en 1995 (COD Meknès)
Vice-champion de Tunisie en 1998 (Club Africain)
Vainqueur de la Coupe Crown Prince d'Arabie Saoudite en 1997 (Al-Ittihad)
Vainqueur de la Coupe du Roi d'Arabie Saoudite en 1997 (Al-Ittihad)

07/12/2022
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