Football-the-story

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Henri Michel

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Photo: ©Sport Football

 

Henri Michel

 

Né le 29 octobre 1947 à Aix-en-Provence (FRA)

Décédé le 24 avril 2018 à Gardanne (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Défenseur central/milieu défensif, 1m75

Surnom: Mickey

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 58 sélections, 4 buts

(Matchs amicaux: 27 sélections, 4 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 8 sélections)

(Coupe du Monde: 2 sélections)

(Qualif Euro: 17 sélections)

(Coupe de l'Indépendance: 4 sélections)

 

1ère sélection : le 17 septembre 1967 contre la Pologne (4-1)

Dernière sélection : le 11 novembre 1980 contre la Chypre (7-0)

 

1964/66 AS Aix (FRA) 40 matchs, 3 buts

(Championnat de France de D2: 34 matchs, 3 buts)

(Coupe de France: 6 matchs)

1966/82 FC Nantes (FRA) 695 matchs, 99 buts

(Championnat de France: 532 matchs, 81 buts)

(Coupe de France: 68 matchs, 10 buts)

(Coupe d'Europe des clubs champions: 13 matchs, 1 but)

(Coupe des Coupes: 12 matchs, 2 buts)

(Coupe de l'UEFA: 12 matchs, 1 but)

 

Monument. Légende. Meneur intelligent. Extraterrestre. Extraordinaire. La classe. La référence. Le boss. Un seigneur. Voici le portrait dressé sur le Twitter du FC Nantes par les légendes du club sur le meilleur joueur de l'histoire du FCN, Henri Michel.

 

Au milieu puis en défense centrale, la légende nantaise a passé toute sa carrière chez les Canaris, de 1966 à 1982, symbole de la période la plus fastueuse du club. Il restera pour l'éternité l'incarnation du grand FCN, celui du stade Marcel-Saupin, du mythique maillot Europe 1 et du fameux jeu dit "à la nantaise". Arrivé en 1966 à l'âge de 19 ans sur les bords de l'Erdre depuis le club de sa ville natale, Aix-en-Provence, il s’impose immédiatement dans l’effectif nantais dont il devient le capitaine. Véritable meneur d’homme, chef de meute, son poste de milieu défensif lui permet d’être au cœur du jeu. Sa qualité de passe, sa technique et sa vista en font un élément essentiel du jeu à la nantaise où ses qualités sont indispensables. Au sein d’un club qui repose sur la formation, il incarne l’esprit nantais à mesure que les générations passent. Entre le titre de 1973 et celui de 1980, deux joueurs sont restés dans l’effectif: le gardien Jean-Paul Bertrand-Demanes et lui, les deux qui détiennent le record du nombre de matchs de championnat avec Nantes.


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Photo: ©France Football

 

En effet, Un premier remaniement générationnel s’opère au milieu des années 70, avec l’émergence des Pécout, Amisse, BaronchelliBossis. Henri Michel est alors le leader incontesté de l’équipe, le père de tous les joueurs. Il glane un second titre de champion en 1977 puis une coupe de France en 1979. Son charisme force le respect de tous, y compris de l’ennemi juré Saint-Etienne. Robert Herbin lui rend d’ailleurs hommage "C'est le nantais à 100%. Ayant fait toute sa carrière comme milieu de terrain, il était finalement assez logique qu'il la termine comme libéro. Ce qui lui permet de briller à ce poste où il utilise sa technique pour avoir une relance toujours très précise et où il recourt à sa grande expérience et son influence pour placer les autres. Sait par ailleurs bien s'intégrer à son attaque..." En effet, avec l’âge, Henri Michel descend au poste de libéro auquel il donne ses lettres de noblesse. Il remporte un nouveau titre de champion en 1980 et conserve encore avec la Maison Jaune son ahurissant record d’invincibilité à domicile, qui aura duré du 15 mai 1976 au 7 avril 1981, soit 92 matchs. En 1980, les nantais jouent même un entraînement de gala contre les Wailers de Bob Marley, de passage à la Jonelière avant un concert donné dans la Cité des Ducs. Arrivé en fin de carrière, il raccroche les crampons à l'âge de 36 ans.

 

International dès 20 ans, il honore sa première sélection avec les Bleus, lors d'un match en Pologne le 17 septembre 1967, en qualifications pour le Championnat d'Europe. Les hommes de Louis Dugauguez s'impose 4 buts à 1. En 1978, il participe à sa première Coupe du Monde, en Argentine. Ce sera la seule en tant que joueur. Les Bleus sont éliminés dès le premier tour. Au total, Henri Michel portera 58 fois le maillot tricolore, pour quatre buts inscrits. Il aura eu juste deux malchances noires: être longtemps le seul diamant d'une sélection qui ne gagnait rien. Puis voir arriver un petit prodige qui tirait les coups francs encore mieux que lui et pour lequel il s'effacera lentement pour lui transmettre son sceptre. Un certain Michel Platini. Les crampons à peine raccrochés, il est bombarder à la tête de l'équipe de France Olympique, en 1982. Son premier poste d'entraîneur. Là aussi, les choses vont vite. En 1984, il mène, à la surprise générale, son équipe à la victoire suprême lors des JO de Los Angeles. Dans la foulée, il devient sélectionneur de l'équipe de France A, succédant à Michel Hidalgo. Deux ans plus tard, il bute sur les allemands en demi-finale de la Coupe du monde mexicaine, comme son prédécesseur, après avoir sorti le Brésil de Tele Santana en quart de finale. Avec la retraite de Michel Platini, les bleus se trouvent privés de leur chef d’orchestre, et dans la jeune génération, malgré le nombre de postulants, personne n’a le niveau pour remplacer l’idole de toute une génération. Après un échec lors de la qualification pour l’Euro 88, il va définitivement sombrer lors d’un match calamiteux contre Chypre (1-1). Cet échec lui restera collé aux basques au même titre que le "Sac à merde" de Cantona… Après une pige sur le banc du PSG au début des années 1990, Henri Michel s'est ensuite exilé en Afrique. C’est là qu’il aura passé la majeure partie de sa carrière d’entraîneur, disputant trois Coupes du Monde avec le Cameroun (1994), le Maroc (1998) et la Côte d'Ivoire (2006) avec laquelle il perd la finale de la CAN en 2006. Sa dernière expérience, au Kenya en 2012, n'a duré que quelques mois. Retiré lors de ces dernières années à Aix-en-Provence, Henri Michel est décédé le 24 avril 2018 des suites d'une longue maladie, à l'âge de 70 ans. Trois jours avant sa disparition, il avait été élu joueur de légende des Canaris par les supporters nantais. Mais il était déjà trop faible pour savourer cet hommage si tardif.

 

PALMARÈS

 

Champion de France en 1973, 1977 et 1980 (FC Nantes)

Vice-champion de France en 1967, 1974, 1978, 1979 et 1981 (FC Nantes)

Vainqueur de la Coupe de France en 1979 (FC Nantes)

Finaliste de la Coupe de France en 1970 et 1973 (FC Nantes)

Finaliste du Challenge des champions en 1966 et 1973 (FC Nantes)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Étoile d'or France Football en 1973

 

SOURCES/RESSOURCES

 

- Henri Michel, disparition d'une légende française - Foot Mercato

↑Auteur: 

- Henri Michel, l'idole oublié - Le Parisien

↑ Auteur: 



VIDÉO

 



23/05/2017
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