Alain Moizan
Photo: ©Le Progrès
Alain Moizan
Né le 18 novembre 1953 à Saint-Louis (AOF)
Français, Milieu défensif, 1m81
7 sélections
(Matchs amicaux: 3 sélections)
(Qualif Coupe du Monde: 2 sélections)
(Qualif Euro: 2 sélections)
1ère sélection : le 5 septembre 1979 contre la Suède (3-1)
Dernière sélection : le 9 septembre 1981 contre la Belgique (0-2)
B: 1 sélection
Milieu talentueux dans les années 80, Alain Moizan a mené une belle carrière sur les terrains.
Né en Afrique-Occidentale française d'un père breton et d'une mère sénégalaise, il débarque à l'âge de 12 ans en France sur les côtes bretonnes. Formé à Aix-en-Provence, le natif de Saint-Louis signe son premier contrat stagiaire à Angoulême à l'âge de 22 ans. Avec des fins de mois difficiles, cet ancien enfant de troupe se forge un caractère. Et c'est dans ce modeste club qui végète dans le milieu de tableau de D2 que Moizan attire l’attention de Lucien Leduc, désireux de se renforcer défensivement afin de maintenir un Monaco promu en division 1. Alors qu’il n’avait pas vocation à être titulaire, il atteint un niveau de jeu inespéré et s’impose dans l’entrejeu monégasque. Dans une équipe résolument tournée vers l’offensive, le milieu apporte un rééquilibrage à vocation défensive, d’autant plus qu’il se révèle habile techniquement, ce qui s’accorde parfaitement avec le jeu de l’équipe. Si bien qu’il sera le joueur le plus utilisé lors de la saison du titre surprise de champion de France en 1978 au terme de laquelle il deviendra international français, sans vraiment s'y attendre. "Un dimanche matin, j'ai reçu un coup de fil chez moi du directeur général de la Fédération Française de Football. Il me disait qu'il me fallait venir tout de suite au Touquet, où était rassemblée l'équipe de France. Michel Hidalgo, le sélectionneur de l'époque, voulait que je remplace Jean-François Larios, blessé. La FFF m'a réservé un vol Nice-Paris, puis un taxi pour rejoindre Le Touquet, et j'ai débarqué là-bas, pour partir dès le lendemain en Suède. Et là encore, le destin m'a été favorable. Je devais être remplaçant, mais Henri Michel s'est blessé à l'échauffement, et j'ai donc débuté, et en plus on a gagné" explique-t-il. Infatigable numéro 8, cette réussite inattendu lui permet de rester trois saisons un titulaire indéboulonnable sur le Rocher, étoffant son registre en sachant avec efficacité tenir un rôle de défenseur central pour soulager un vieillissant Rolland Courbis. Un poste qu’il occupera par ailleurs lors de la finale de la Coupe de France 1980 remporté face à Orléans. Après cette victoire, l'homme aux 7 sélections rejoint l'Olympique Lyonnais. Il réalise une excellente première saison aux côtés de Jean Tigana et Serge Chiesa, terminant à la sixième place du championnat. Sa deuxième saison chez les Gones sera moins réussie, avec une équipe lyonnaise plus en difficulté dans son championnat. Transféré en 1982 à l'ASSE qui est embourbé dans l’affaire de la caisse noire, c’est l’inéluctable descente en D2 qui arrive à la fin de la saison 1983-84. Il plie bagage pour l'île de Beauté au SC Bastia, où il connaîtra fortune diverse. Il finit sa carrière à Cannes avec qui il participera à la montée en D1 de 1987.
PALMARÈS
Champion de France en 1978 (AS Monaco)
Vainqueur de la Coupe de France en 1980 (AS Monaco)
Vice-champion de France de D2 (groupe B) en 1985 (Saint-Etienne)
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