Angleterre
Colin Grainger
Photo: ©Popperfoto/Getty images
Colin Grainger
Né le 10 juin 1933 à Havercroft (ANG)
Anglais, Ailier gauche, 1m78
7 sélections, 3 buts
(Matchs amicaux: 4 sélections, 3 buts)
(British Home Championship: 3 sélections)
1ère sélection : le 9 mai 1956 contre le Brésil (4-2)
Dernière sélection : le 6 avril 1957 contre l'Écosse (2-1)
The Football League XI: 2 sélections, 1 but
Colin Grainger est la seule personne au monde à avoir partagé le vestiaire de Stanley Matthews... et celui des Beatles. À la fin des années 50, et au début des sixties, il était aussi à l’aise à Wembley que sur la scène du London Palladium.
Ce mélange de Robbie Williams et de Ryan Giggs débute sa carrière à Wrexham avant d'être vite transféré à Sheffield UTD, ce dernier ayant mis £2500 sur la table pour s’attacher ses services. Joueur talentueux, il est vite considéré comme "le joueur le plus rapide au monde." En 1956, il fait même ses débuts en sélection dans un Wembley bondé. Pas moins de 100 000 personnes avaient fait le déplacement dans le nord de Londres pour voir l’Angleterre affronter le Brésil, futurs champions du monde. Les Three Lions l’emportent 4 buts à 2, grâce à deux buts de Grainger. "L’atmosphère à Wembley était incroyable, se souvient-il. C’était le rêve de chaque joueur de se trouver là." D’autant plus qu’il se trouvait en bonne compagnie. "J’avais du mal à croire que j’allais jouer avec Stanley Matthews. C’est le meilleur joueur de tous les temps. Il était entouré de cette aura que ne possèdent que les grands, comme Muhammad Ali ou Tiger Woods, et c’était un vrai gentleman."
photo: ©The FA
C'est pendant l’un de ses regroupements internationaux que ses talents vocaux sont reconnus. "J’ai commencé à chanter grâce aux films d’Al Jolson. Je pouvais l’imiter parfaitement. Lors d’un banquet avec la sélection, Nat Lofthouse monte sur scène et annonce à l’équipe que j’allais chanter, ce que j'ai fait. À mon retour à Sheffield, toute la ville était au courant. J'allais bientôt remplir le Sheffield Empire." En effet, il se retrouve quelques semaines plus tard sur la scène au sein de l’orchestre américain The Hilltoppers. L’orchestre lui propose ensuite de l’accompagner en tournée pour 5000 £ par an, soit cinq fois son salaire de footballeur. La tentation est grande, mais notre homme est casanier et refuse la proposition. L'attaquant poursuit sa carrière à Sunderland en 1957, puis à Leeds United en 1960, sans que sa gloire pop ne se tarisse en aucun cas. Il a son propre fan club. Ces concerts lui rapportent £100 par soirée, soit beaucoup plus que sa paie de footballeur estimée à £20 par semaine. "C’était fou. Je recevais des dizaines de lettres de filles et commençais à apparaitre à la télévision" se souvient-il. "J’avais un contrat avec HMV, j'ai joué au London Palladium et j'ai enregistré deux albums."
Si on le voit encore foulé les terrains à Port Vale puis au Doncaster Rovers, il partage également l’affiche d’un jeune groupe de Liverpool en 1963: les Beatles. "Ils venaient juste de sortir leur premier tube, et je savais qu’ils deviendraient énormes. Quand je suis rentré dans le vestiaire, Ringo était à genoux en train de jouer avec des voitures miniatures." S’il ne pouvait choisir qu’une profession? "J’ai joué au football jusqu’à 40 ans, mais je choisirai le chant. On peut le faire éternellement." En effet, s’il a depuis longtemps raccroché les crampons, il sort ensuite régulièrement un nouvel album. Colin s’est ensuite reconverti dans la vente, un vrai métier qui lui assurait des revenus plus réguliers. En octobre 2019, il publie son autobiographie “The Singing Winger”. "J’étais beaucoup plus nerveux avant un concert qu’avant un match, expliquera l’ailier chantant. Au foot, j’étais un homme parmi onze. Dans la musique, j’étais seul face au public."
PALMARÈS
Vainqueur du British Home Championship en 1957 (Angleterre)
Vainqueur du championnat d'Angleterre de D4 en 1966 (Doncaster Rovers)
SOURCES/RESOURCES
- extrait d'interview de Four Four Two sorti en février 2006
Trevor Steven
Photo: ©Neal Simpson/EMPICS
Trevor Steven
Trevor McGregor Steven
Né le 21 septembre 1963 à Berwick-upon-Tweed (ANG)
Anglais, Milieu droit, 1m77
36 sélections, 4 buts
(Matchs amicaux: 17 matchs, 4 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 4 sélections)
(Coupe du Monde: 6 sélections)
(Qualif Euro: 3 sélections)
(Euro: 4 sélections)
(Rous Cup: 2 sélections)
1ère sélection : le 27 février 1985 contre l'Irlande du Nord (1-0)
Dernière sélection : le 14 juin 1992 contre la France (0-0)
espoirs: 2 sélections
U18: 1 sélection
Moins spectaculaire que Chris Waddle, Trevor Steven avait plus la particularité d'avoir un jeu sobre mais très intelligent.
Né en 1963 à Berwick-upon-Tweed, une petite ville anglaise situé près de la frontière écossaise, le jeune Trevor McGregor Steven de son nom complet débute sa carrière pro à Burnley, où il joue deux saisons en D3 et une en D2. Le milieu droit physique part alors à Everton en 1983. Il y remporte deux titres de champion en 1985 et 1987 ainsi que la Coupe des Coupes en 1985. Il fera ensuite le bonheur des Glasgow Rangers avant de débarquer comme joker à Marseille pour la saison 1991-92, alors qu'il est courtisé par Liverpool. Arrivé avec une grosse réputation, il n’a pourtant pas réussi à s’imposer au vu de l’effectif phocéen important à cette époque. Si il n'a passé qu'une seule saison dans le sud, il a beaucoup apporté en termes d'expérience à Didier Deschamps qui évoluait à ses côtés. Néanmoins, à la base, Bernard Tapie s’était montré très élogieux lorsqu’il l’a acheté 55 millions de francs (l'équivalent de 12 millions d'euros à l'époque). "C’est un tout bon. Il va changer la structure de l'équipe. Au milieu, je veux des monstres physiques. Et je les ai: Deschamps-Steven-Sauzée, ça a de la gueule, non, comme trio?" Dommage. Il aura tout de même joué 34 rencontres avec l’OM toutes compétitions confondues. Revendu pour moitié aux Gers, il raccroche les crampons après cinq belles saisons avec le club de Glasgow. Côté sélection, si il a disputé deux Coupes du Monde (1986 et 1990) et deux Euros (1988 et 1992), il peut se targuer aussi d'avoir inscrit le 1500ème but de l'histoire des Three Lions.
PALMARÈS
Vainqueur de la Rous Cup en 1988 et 1989 (Angleterre)
Vainqueur de la Coupe des Coupes en 1985 (Everton)
Vainqueur de la Full Members Cup en 1989 (Everton)
Champion d'Angleterre en 1985 et 1987 (Everton)
Vice-champion d'Angleterre en 1986 (Everton)
Champion de France en 1992 (Olympique de Marseille)
Champion d'Écosse en 1990, 1991, 1993, 1994, 1995, 1996 et 1997 (Glasgow Rangers)
Vainqueur de la Coupe d'Angleterre en 1984 (Everton)
Finaliste de la Coupe d'Angleterre en 1985, 1986 et 1989 (Everton)
Vainqueur de la Coupe d'Écosse en 1993 et 1996 (Rangers)
Finaliste de la Coupe d'Écosse en 1994 (Rangers)
Finaliste de la Coupe de la Ligue Anglaise en 1984 (Everton)
Vainqueur de la Coupe de la ligue écossaise en 1991, 1993 et 1994 (Glasgow Rangers)
Vainqueur de la Charity Shield en 1984, 1985, 1986 et 1987 (Everton)
Billy Bonds
photo: ©Alamy
Billy Bonds
William Arthur Bonds
Né le 17 septembre 1946 à Woolwich (ANG)
Anglais, Défenseur central/milieu défensif
Surnom: Bonzo

Justin Fashanu
photo: ©EMPICS
Justin Fashanu
Justinus Soni Fashanu
Né le 19 février 1961 à Londres (ANG)
Décédé le 2 mai 1998 à Londres (ANG)
Anglais, Attaquant, 1m85
Surnom: Fash the flash
espoirs: 11 sélections, 5 buts
Justin Fashanu est le premier footballeur noir transféré pour un montant supérieur à un million de livres. Mais il est également l'un des tout premiers sportifs connus à avoir assumé publiquement son homosexualité. Un destin tragique qui est aujourd’hui devenu symbole de la lutte contre l’homophobie dans le football.
Élevé avec son frère John, lui aussi devenu footballeur pro, dans la même famille d'accueil du Norfolk, après la séparation des parents, ce passionné de boxe entre dans le monde du ballon rond à l'âge de 17 ans en signant son premier contrat à Norwich. Attaquant puissant et rapide, l'international espoir inscrit 35 buts à tout juste 20 ans, dont l'un, une reprise extraordinaire en lucarne du mythique gardien de Liverpool Ray Clemence, est élu but de la saison en 1980. Le prodige est alors prêt à devenir la future star du foot anglais. Nottingham Forest, vainqueur du championnat en 1978 et de deux Coupes d’Europe dans la foulée (1979 et 1980), qui doit remplacer Trevor Francis parti à Manchester City, balance un million de livres sur la table pour acheter la pépite. Un transfert record, surtout pour un joueur de couleur. On attend alors beaucoup de cet attaquant très prometteur. Qu’il marque des buts, beaucoup de buts, autant qu’avec les Canaries. Cela va de soi. Mais aussi qu’il devienne un porte parole de la communauté noire, lui, fils d’avocat nigérian et d’une infirmière guyanaise.
Comme de nombreux joueurs noirs à cette époque, Justin souffre du racisme, notamment de la part des supporters de l’équipe adverse qui lui jettent des bananes et l’accueillent régulièrement en imitant le bruit du singe. À ce moment-là, Justin n’a pas encore brisé son tabou. Il lui est difficile de vivre pleinement sa sexualité dans le milieu macho du football. D’autant plus que la presse de caniveau guette de très près la vie des stars du ballon rond. "Une sacrée tapette." C’est ainsi que l'illustre Brian Clough, l’entraîneur du club des Midlands de l’époque, parlait à la presse de son nouveau joueur. Peu après son arrivée à Nottingham, les rumeurs fusent: Fashanu fréquenterait les bars gays de la ville. Clough ne manque pas de l’humilier: "Tu vas où si tu veux du pain? Chez un boulanger, probablement. Et si tu veux une côte d’agneau? Chez le boucher! Alors pourquoi tu vas dans ces clubs de tapettes?" Ambiance.
Les performances de Fashanu souffrent de cette atmosphère délétère. Et malheureusement, les relations avec Clough vont empiré. Mal dans sa peau, il se tourne un temps vers la religion. Devenu "Born Again Christian", son mal-être reprend face à l’impossibilité de conjuguer homosexualité et religion catholique. Sa carrière professionnelle n’est pas plus stable. Après seulement 3 buts en 32 rencontres, il rejoint Southampton en prêt, plante 3 pions en 9 matches avant de signer pour le voisin Notts County, pour seulement 150 000 livres. Il y inscrit 20 réalisations en 64 apparitions. À peine a-t-il signé à Brighton en 1985 qu’il se blesse gravement au genou. Il part alors aux Etats-Unis, là où se trouve les meilleurs spécialistes pour le soigner. Justin s’y plaît et envisage même de s’y établir pour de bon. Après quelques errances dans les ligues mineures du Canada, il finit par revenir au pays en 1988. Triste retour: plus personne ne veut de lui. Aucun club ne veut parier sur ce joueur, à part des petits passages furtifs à Manchester City, West Ham, Leyton Orient et un essai raté à Newcastle. Il joue même pour des clubs amateurs (Southall et Leatherhead).
photo: ©Colorsport
Entre deux rencontres, le fêtard traîne à Londres, cherche de l'argent et emprunte à ses amis ainsi qu'à son frangin désespéré qu'il ne rembourse jamais. Justin finit par trouver la recette: vendre ses histoires à la presse. C'est l'heure d'annoncer son coming-out dans les Tabloïds, en octobre 1990. "I AM GAY" titre alors en gras le journal "The Sun". Il devient alors le premier footballeur professionnel de l'histoire à l’annoncer. Parmi la dizaine de footballeurs homo ou bisexuels de cette époque, aucun n’a suivi son exemple. Cet acte est fortement condamné par la communauté noire, via l’hebdomadaire de référence "The Voice", mais aussi par son propre frère John, qui déclarera peu de temps après à la presse: "Mon frère est un paria." En vérité, il était furieux car il venait de le payer 75 000 livres (100 000 € à l'époque) "pour qu'il la ferme", a-t-il admis dans un documentaire retraçant l'histoire des deux frères. Justin avait encaissé le chèque mais avait quand même vendu sa confession. Il ne se remettra surtout jamais totalement des paroles de son frère.
Après s'être stabilisé à Torquay United fin 1991, il reprend son exil: Suède, Australie, Nouvelle-Zélande. Avant un nouvel envol aux USA, comme entraîneur-joueur cette fois, à Atlanta. En 1998, il se lance même dans une carrière de coach, entraînant l’équipe de Maryland Mania nouvellement formé à Baltimore. C'est la dernière étape du parcours, la plus sombre. Pourtant, il y "était heureux" selon le président du club, AJ Ali. En avril de cette même année, après une soirée arrosée, un adolescent de 17 ans porte plainte contre Fashanu pour agression sexuelles. Interpellé puis relâché, il s’envole pour l’Angleterre au moment où, une nouvelle fois d’après la rumeur, des policiers débarquent chez lui pour l’arrêter. Un mois plus tard, dans un garage abandonné de Fairchild Place situé dans un quartier défavorisé de l'est londonien, il est retrouvé pendu à un câble électrique. Les charges seront finalement abandonnées puisque l’accusation était purement et simplement du chantage. Trop tard... Justin avait fui cette vie qui n’avait été que rejet. De la part de ses parents, qui l’avaient abandonné étant jeune, de la part de son coach Brian Clough, de la part de l’Église dans laquelle il avait retrouvé une certaine stabilité, de la part de la communauté noire et, enfin, de la part de son frère. Il aura manqué d'un réel soutien tout au long de sa vie.
Aujourd'hui, une prise de conscience est peut-être en train de s'amorcer dans le milieu du football. Des équipes entières quittent la pelouse après qu'un joueur reçoive des insultes homophobes de la part d'un rival, des footballeurs reconnus prennent la parole pour que ces discriminations cessent… Mais aucun footballeur de premier plan n'a fait son coming out. Ainsi, le nom de Justin Fashanu doit rester dans les esprits. C'est sa nièce Amal, la fille de John, qui avait neuf ans au moment du suicide de son oncle, qui honore sa mémoire avec la Fondation Justin Fashanu qui lutte contre l'homophobie, le racisme et les troubles mentaux chez les footballeurs. En 2020, le joueur est entré au Hall of Fame. Il figure désormais parmi les plus grandes gloires du football en Angleterre. Comme si le foot britannique voulait laver et racheter sa faute. Celle d'avoir laisse tomber un joueur parce qu'il était homosexuel.
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Élu but de la saison du championnat d'Angleterre par la BBC en 1980
Intronisé au Hall of Fame du football anglais en 2020
Intronisé au Hall of Fame de Norwich City
Malcom Macdonald
Photo: ©NUFC
Malcom Macdonald
Malcom Ian Macdonald
Né le 7 janvier 1950 à Fulham (ANG)
Anglais, Attaquant, 1m80
Surnom: "Supermac"
14 sélections, 6 buts
(Matchs amicaux: 5 sélections, 1 but)
(Qualif Euro: 4 sélections, 5 buts)
(British Home Championship: 5 sélections)
1ère sélection : le 20 mai 1972 contre le Pays de Galles (3-0)
Dernière sélection : le 19 novembre 1975 contre le Portugal (1-1)
U23: 4 sélections, 4 buts
Avec ses rouflaquettes géantes et sa tendance naturelle à faire des prédictions grandioses, Malcolm Macdonald était à Newcastle UTD une personnalité haute en couleurs occupant une place choix dans le cœur et l'esprit des nombreux supporters de St James Park.
Issue d'une famille de supporter du Fulham FC, le jeune latéral passé attaquant débute chez les "Cottagers" avant de rejoindre Luton Town puis Newcastle UTD où il va littéralement exploser. Remarqué pour sa rapidité et sa puissance dans le jeu, "Supermac" va vite devenir une légende des "Magpies". En cinq saisons, il plantera 121 buts en 227 rencontres et terminera une fois meilleur buteur du championnat en 1975 avec 21 réalisations. À l'été 1976, le bombardier débarque à Arsenal pour un montant record à l'époque et une réputation flatteuse à confirmer. Associé à l'irlandais Frank Stapleton, ils planteront à eux deux 46 buts lors de l’exercice 1976-1977. Si l'irlandais restera le meilleur buteur des Gunners pendant trois saisons de suite avec à la clé trois finales de FA Cup, dont une remporté en 1979, Macdonald, lui, amorce son déclin et ne connaîtra plus jamais les sommets à cause d'une énorme blessure au genou. Devenu moins efficace, l'international anglais qui a planté cinq pions lors d'une seule rencontre internationale (le 16 avril 1975 contre Chypre) rejoint Djurgårdens en Suède où il mettra un terme à sa carrière à seulement 29 ans. Passé sur le banc de touche de Fulham durant quatre ans, il va trouver son bonheur en reprenant un pub. Mais l’appel du coaching est trop tentant, et Macdonald signe à Huddersfield pour l'exercice 1987-1988. Sûrement la plus grosse erreur de sa vie. Les "Terriers" sont relégués en D3 au terme d’une saison catastrophique et qui restera – statistiquement – la pire: 6 victoires, 28 points pris, 100 buts encaissés et la plus lourde défaite de l'histoire concédé face à Manchester City (10 buts à 1). Bien trop pesant pour l’homme, qui prendra la porte au bout de sept mois et ne s’assiéra plus jamais sur un banc de touche. "Les relégations ça s’oublie, pas les défaites record. Et celle de Huddersfield restera à jamais pour ma pomme, déplorait-il dans les colonnes du Mirror en 2017. Mais le plus fou ce jour-là, c’est qu’on a tiré dix-neuf fois et eux, seulement douze!"
PALMARÈS
Vainqueur du British Home Championship en 1972, 1974 et 1975 (Angleterre)
Vainqueur de la Coupe d'Angleterre en 1979 (finale non-jouée) (Arsenal)
Finaliste de la Coupe d'Angleterre en 1974 (Newcastle UTD) et 1978 (Arsenal)
Finaliste de la Coupe de la Ligue Anglaise en 1976 (Newcastle UTD)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Inclus parmi les 100 légendes de la Football League
Meilleur Buteur du championnat d'Angleterre en 1975 (21 buts) (Newcastle UTD) et 1977 (25 buts) (Arsenal)
Nommé dans l'équipe type de l'année PFA du championnat d'Angleterre en 1974
Intronisé au Hall of fame de Newcastle UTD