Chili
Carlos Caszely
Carlos Caszely
Carlos Humberto Caszely Garrido
Né le 5 juillet 1950 à Santiago (CHL)
Chilien, Ailier droit/Milieu offensif/Attaquant, 1m72
Surnoms: Le roi du mètre carré, "El Chino", "El Gerente"
49 sélections, 29 buts
(Matchs amicaux: 20 sélections, 13 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 10 sélections, 4 buts)
(Coupe du Monde: 4 sélections)
(Copa America: 7 sélections, 3 buts)
(Copa Carlos Dittborn: 4 sélections, 4 buts)
(Coupe de l'Independance: 4 sélections, 5 buts)
1ère sélection : le 28 mai 1969 contre l'Argentine (1-1)
Dernière sélection : le 21 mai 1985 contre le Brésil (2-1)
Ex-meilleur buteur de la sélection chilienne et un des plus grands joueurs de l’histoire du Chili, Carlos Caszely est également entré dans l’histoire pour une tout autre raison. Il a été le premier joueur à avoir reçu un carton rouge en phase finale de Coupe du Monde, en 1974, au Stade Olympique de Munich, en assénant un coup de poing à Berti Vogts lors du premier tour. En attendant, l'affaire semble presque cruelle. Martyrisé plusieurs fois par l'international allemand, la seule faiblesse de Caszely est de ne pas avoir pu se contenir. Le Chili s’incline 1 but à 0. Deux matches nuls plus tard, la Roja est éliminée et la presse chilienne accable l'attaquant, épinglant tout ce qui pourrait être lui être reproché, jusqu’à son attitude désinvolte lors de l’hymne national. Accusé de traître, certain affirme même que cette expulsion était volontaire pour ne pas jouer contre "ses frères" de la RDA. L'ailier droit est interdit de sélection pendant 5 ans sur ordre du président de la Fédération chilienne de football, le général Humberto Gordon. Mais ce n'est pas ce qui lui vaut d'être une idole dans son pays. Que Carlos Caszely se soit rebellé ne surprend personne. La rébellion, c'est l'histoire de sa vie. Il n'a pas seulement botté les fesses de Vogts-Terrier, il a commencé par celles du Général Pinochet. Au sens figuré, mais à peine: lorsque le dictateur vient saluer les joueurs chiliens les uns après les autres, juste avant leur départ pour le Mondial en Allemagne, Caszely refuse de lui serrer la main, gardant les bras dans le dos. Le coup d'État de Pinochet, le 11 septembre 1973, remonte à moins d'un an, et le joueur chilien est déjà un opposant notoire du régime, après avoir soutenu jusqu'au bout le gouvernement d'union populaire de Salvador Allende. Il résumera, un jour: "À partir du moment où j'ai été en âge de raisonner, j'ai été de gauche et je ne suis jamais revenu sur mes idéaux. " La légende rapporte que le jour ou Caszely a refusé de serrer la main de Pinochet, il portait une cravate rouge, pour rappeler au dictateur le sang qu'il avait fait verser à Santiago. Les sbires du général avaient arrêté et torturé sa mère en représailles. Pourtant, Carlos était aussi un super joueur. Rapide et déséquilibrant, le moustachu surnommé le roi du mètre carré pour sa propension à s’extraire des petits espaces a porté Colo-Colo et la Roja sur ses épaules dans les années 70 et au début de la décennie suivante. Après cinq saisons passées en Espagne, il rentre au bercail en 1978 à cause du mal du pays. Il retrouve le club de ses débuts, Colo-Colo, qui ne domine plus le championnat depuis qu’il s’est séparé de son attaquant vedette. Dans le nouveau stade Monumental, l'enfant prodigue est accueilli en héros. Pour ses trois premières saisons en Noir et Blanc, il termine trois fois meilleur buteur du championnat et remporte deux titres de champion et une coupe nationale. Toujours engagé contre le régime militaire, il reste indésirable en sélection. Mais les ternes prestations de son pays rendent sa convocation inévitable. Dès sa réintégration, la Roja reprend des couleurs. En 1979, Caszely emmène les siens jusqu’en finale de la Copa America, dont il est élu meilleur joueur. Il participe également aux éliminatoires du Mondial 1982, qui mènent le Chili en Espagne et à son fameux penalty raté face à l’Autriche. Décidément maudit en Coupe du Monde, il ne réapparaîtra qu’à de rares occasions en équipe nationale. Il a continué cependant à être acclamé par les supporters du Colo-Colo, remportant encore un titre de champion et deux coupes jusqu’à sa retraite en 1985 au Barcelona SC de Guayaquil, en Équateur. Son retrait des terrains ne l’empêche pas de continuer à s’engager en politique. Lors du référendum en 1988, l'ancien avant-centre est apparu dans un clip où sa mère racontait la torture et ses souffrances, tenant sa promesse de ne jamais renier ses idéaux. Finalement, le non gagne à 56 %, et les généraux des différents corps d'armée refusent de suivre Pinochet dans un second coup d'État. Des instituts de sondage ont affirmé que ce témoignage avait fait bousculer 7% des indécis. Une intervention plus que symbolique dans le drame qui a secoué le Chili 17 ans durant. C'était beaucoup plus fort qu'un coup de pied aux fesses de Berti Vogts.
PALMARÈS
Finaliste de la Copa America en 1979 (Chili)
Vainqueur de la Copa Carlos Dittborn en 1973 (Chili)
Finaliste de la Copa Carlos Dittborn en 1972 (Chili)
Finaliste de la Copa Libertadores en 1973 (Colo-Colo)
Champion du Chili en 1970, 1972, 1979, 1981 et 1983 (Colo-Colo)
Vice-champion du Chili en 1973 et 1982 (Colo-Colo)
Vice-champion d’Equateur en 1986 (Barcelona SC)
Vainqueur de la Coupe du Chili en 1981, 1982 et 1985 (Colo-Colo)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Élu meilleur joueur de la Copa America en 1979
Meilleur buteur de la Copa Libertadores en 1973 (9 buts) (Colo-Colo)
Meilleur buteur du championnat du Chili en 1979 (20 buts), 1980 (26 buts) et 1981 (20 buts) (Colo-Colo)
Prix d'honneur de la CONMEBOL en 2009
DIVERS
- Son histoire est racontée dans le documentaire d’Eric Cantona, "Les Rebelles du Foot".
SOURCES/RESSOURCES
- So Foot/Weeplay
- Petites et grandes histoires de la Coupe du Monde - Vincent Duluc
- 1ère photo: ©FIFA
- 2ème photo: ©ElPais
VIDÉO
Marco Antonio Cornez
Marco Antonio Cornez
Marco Antonio Cornez Bravo
Né le 15 octobre 1957 à Valparaiso (CHL)
(Matchs amicaux: 19 sélections)
(Copa America: 3 sélections)
1ère sélection : le 19 juillet 1983 contre la Bolivie (2-1)
Dernière sélection : le 28 mai 1995 contre le Canada (2-1)
- Photo: ©DR
Osvaldo Castro
Osvaldo Castro
Osvaldo Castro Pelayos
Né le 17 octobre 1948 à Copiapo (CHL)
Surnom: "Pata Bendita"
(Matchs amicaux: 11 sélections, 4 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 6 sélections, 1 but)
(Qualif Copa America: 2 sélections, 2 buts)
(Copa America: 5 sélections)
(Copa Carlos Dittborn: 4 sélections)
1ère sélection : le 30 novembre 1966 contre la Colombie (5-2)
Dernière sélection : le 26 mars 1977 contre le Pérou (0-2)
1965/68 Unión La Calera (CHL) 95 matchs, 71 buts
1969/71 Deportes Concepción (CHL) 109 matchs, 65 buts
1972/75 Club América (MEX) 88 matchs, 49 buts
1975/78 Club Jalisco (MEX) 130 matchs, 91 buts
1978 Universidad Catolica (CHL) 10 matchs, 2 buts
1979/81 Deportivo Neza (MEX) 85 matchs, 44 buts
1981/82 Atlético Potosino (MEX) 36 matchs, 24 buts
1982/84 Pumas UNAM (MEX) 53 matchs, 9 buts
L'un des attaquants chiliens les plus célèbres, le légendaire Osvaldo Castro surnommé "Pata Bendita". Connu pour sa puissance de frappe et son sens du but, il figure parmi les attaquants les plus prolifiques d'Amérique du Sud. Au total, il a inscrit plus de 350 buts au Chili et au Mexique en 620 matchs officiels, faisant de lui le meilleur buteur de l'histoire du football chilien. Seul bémol au cours de sa carrière, son palmarès quasi vierge avec une seule coupe du Mexique obtenu en 1974 avec le Club America.
PALMARÈS
Finaliste de la Copa Carlos Dittborn en 1968 et 1971 (Chili)
Vainqueur de la Coupe du Mexique en 1974 (Club América)
Vainqueur du Torneo Provincial du Chili en 1970 (Deportes Concepción)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Élu Meilleur athlète de l'année du football chilien en 1970
Meilleur buteur du championnat du Chili en 1970 (36 buts) (Deportes Concepción)
Meilleur buteur du championnat du Mexique en 1974 (26 buts) (Club América)
SOURCES/RESSOURCES
- Photo: ©Solofutbol
Deportes La Serena
Deportes La Serena
Club de Deportes La Serena, fondé le 9 décembre 1955
Surnoms: Papayeros, Granates
Couleurs: rouge et blanc
Ennemis jurés: Coquimbo Unido
Stade: La Portada (18 500 places)
L'HISTOIRE
Le club est fondé le 9 décembre 1955 à La Serena. L'équipe est surnommé les "Papayeros", en raison de la production de papaye à proximité du club dans la vallée d'Elqui.
Universidad Catolica
Universidad Catolica
Club Deportivo Universidad Católica, fondé le 21 avril 1937
Surnoms: UC, Cato, Los Cruzados
Couleurs: blanc et bleu
Ennemis jurés: Universidad de Chile, Colo-Colo
Stade: San Carlos de Apoquindo (20 000 places)
L'HISTOIRE
Le club est fondé le 21 avril 1937 comme une section football de l'Université pontificale catholique du Chili. Mais une équipe d'étudiants était déjà en place depuis 1910 et affrontait lors de plusieurs rencontres son ennemi de toujours l'Universidad de Chile.