Football-the-story

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Amancio

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photo: ©Madridistanews

 

Amancio

Amancio Amaro Varela

Né le 16 octobre 1939 à La Corogne (ESP)

 https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4923051_201506181132842.png Espagnol, Ailier droit, 1m76

Surnom: El Brujo

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4923051_201506181132842.png 42 sélections, 11 buts

(Matchs amicaux: 16 sélections, 2 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 10 sélections, 3 buts)

(Coupe du Monde: 2 sélections, 1 but)

(Qualif Euro: 12 sélections, 4 buts)

(Euro: 2 sélections, 1 but)

 

1ère sélection : le 25 novembre 1962 contre la Roumanie (1-3)

Dernière sélection : le 13 février 1974 contre la Yougoslavie (0-1)

 

1954/58 Victoria (ESP)

1958/62 Deportivo La Corogne (ESP) 108 matchs, 69 buts

(Championnat d'Espagne de D2: 92 matchs, 54 buts)

(Coupe d'Espagne: 16 matchs, 15 buts)

1962/76 Real Madrid (ESP) 471 matchs, 155 buts

(Championnat d'Espagne: 344 matchs, 119 buts)

(Coupe d'Espagne: 58 matchs, 14 buts)

(Coupe d'Europe des clubs champions: 52 matchs, 21 buts)

(Coupe des Coupes: 11 matchs)

(Coupe de l'UEFA: 4 matchs, 1 but)

(Coupe Intercontinentale: 2 matchs)

 

Amancio est considéré comme l'un des plus grands joueurs espagnols de l'histoire.

 

Un magicien du dribble, avec son numéro 7 sur le dos. Il possédait toutes les qualités du footballeur surdoué: très fort des deux pieds, hyper rapide et techniquement supérieur à la moyenne. Cet ailier droit de poche, vif et percutant, a accompli une belle carrière. Un artiste balle au pied qui avait le sens du spectacle unique. Après avoir débuté dans l'équipe locale de Victoria à 15 ans, il signe au Deportivo la Corogne en 1958 qui est à l'époque encore en deuxième division espagnol. Joueur indiscutable, il permet au club de remonter dans l'élite, en 1959. Plusieurs équipes s'intéressent alors au jeune attaquant qui finit l'exercice meilleur buteur de deuxième division avec 27 buts plantés.

 

L'espagnol tape dans l’œil du Real Madrid mais surtout de Santiago Bernabeu. Sous le charme de l’attaquant, le président madrilène met tout en œuvre pour l’arracher à son club de sa ville natale en 1962. Le club vient de remporter cinq Coupes d'Europe d'affilée et plusieurs joueurs ont alors mis un terme à leur carrière professionnelle ou ont seulement quitter le club, on pense notamment à Alfredo Di Stefano. C'est la phase de transition entre les anciens qui ont dominer l'Europe et les nouveaux joueurs de l'équipe qui hérite du surnom des "yé-yé". Au cours du même été arriveront d'autres joueurs comme Ignacio Zoco ou le français Lucien Muller. Il aura l'honneur tout de même de jouer avec Francisco Gento et le hongrois Ferenc Puskas. Devenu un brave capitaine, il va effectué le reste de sa carrière sous le maillot blanc. Dès sa première saison, il remporte le titre de champion d'Espagne. À deux reprises, il termine "Pichichi" (meilleur buteur du championnat), en 1969 et 1970.


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photo: ©DR

 

Côté sélection, il obtient 42 capes internationales pour 11 buts plantés. Il remporte notamment l'Euro en 1964 battant l'URSS 2 buts à 1 à l’issue d'une finale disputée sur la pelouse du Santiago Bernabéu. C'est lui qui a permis à la Roja de se qualifier pour la finale en inscrivant le but vainqueur en demi face à la Hongrie durant la prolongation (2 buts à 1). Membre de la présélection espagnole pour le Chili alors qu'il jouait en deuxième division au Deportivo, son grand regret a été de ne pas être retenu dans la liste définitive du Mondial 1962 où l'Espagne échouera au premier tour. Il raccroche les crampons à l'âge de 36 ans, alors qu'il aurait pu continuer, faisant le même poids qu'à 20 ans et défendant avec un coeur admirable les couleurs de la Casa Blanca. Amancio part sur un neuvième titre de champion d'Espagne.

 

Seule fausse note de sa carrière: son exclusion injuste contre le Bayern Munich en 1975 pour son dernier match de Coupe d'Europe des clubs champions. Une compétition qui lui était chère avec deux finales disputées (1964 et 1966) dont une gagnée, en 1966 à Bruxelles contre le Partizan de Belgrade (2 buts à 1), Amancio inscrivant le premier but madrilène. Le Galicien prend sa retraite en 1976 et rejoint le staff du Real Madrid. Connu pour avoir découvert la "Quinta del Buitre", il a vécu un succès inédit avec cette nouvelle génération de la Castilla qui jouait en seconde division. Les prémices d'une des plus glorieuses époques du Real Madrid. Les exploits d'Emilio Butragueño ou encore Míchel, lui ont permis de devenir entraîneur de l'équipe première pendant six mois, au cours de la saison 1983/84. Il devient par la suite recruteur, puis porte-parole du Conseil d'administration de Florentino Pérez, et enfin responsable de l'organisation du Centenaire du club.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de l'Euro en 1964 (Espagne)

Vainqueur de la Coupe d’Europe des Clubs Champions en 1966 (Real Madrid)

Finaliste de la Coupe d’Europe des Clubs Champions en 1964 (Real Madrid)

Finaliste de la Coupe des Coupes en 1971 (Real Madrid)

Champion d’Espagne en 1963, 1964, 1965, 1967, 1968, 1969, 1972, 1975 et 1976 (Real Madrid)

Vice-Champion d’Espagne en 1966 (Real Madrid)

Vainqueur de la Coupe d’Espagne en 1970, 1974 et 1975 (Real Madrid)

Finaliste de la Coupe d’Espagne en 1968 (Real Madrid)

Champion d’Espagne de D2 en 1962 (Deportivo La Corogne)


DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Ballon de bronze en 1964

Meilleur buteur du Championnat d’Espagne en 1969 (14 buts) et 1970 (16 buts) (Real Madrid)

Meilleur buteur du Championnat d’Espagne de D2 en 1962 (27 buts) (Deportivo La Corogne)

Nommé dans l'équipe type du tournoi de l'Euro 1964

À reçu la médaille d'or du mérite sportif de l'Ordre Royale Espagnole en 2001



SOURCES/RESSOURCES

 

- Real Madrid



04/01/2015
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