Christian Lopez
Photo: ©DR
Christian Lopez
Né le 15 mars 1953 à Aïn Témouchent (ALG)
Français, défenseur central, 1m77
Surnom: Jeannot
39 sélections, 1 but
(Matchs amicaux: 17 sélections)
(Qualif Coupe du Monde: 10 sélections)
(Coupe du Monde: 6 sélections, 1 but)
(Qualif Euro: 6 sélections)
1ère sélection : le 26 mars 1975 contre la Hongrie (2-0)
Dernière sélection : le 10 juillet 1982 contre la Pologne (2-3)
U23 : 2 sélections
espoirs: 1 sélection
U18: 1 sélection
1971/82 Saint-Etienne (FRA) 452 matchs, 28 buts
(Championnat de France: 350 matchs, 21 buts)
(Coupe de France: 60 matchs, 4 matchs)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 25 matchs, 1 but)
(Coupe des Coupes: 2 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 16 matchs, 2 buts)
1982/85 Toulouse FC (FRA) 89 matchs, 8 buts
(Championnat de France: 79 matchs, 7 buts)
(Coupe de France: 10 matchs, 1 but)
1985/86 Montpellier (FRA) 28 matchs, 2 buts
(Championnat de France de D2: 24 matchs, 2 buts)
(Coupe de France: 4 matchs)
1986/88 UMS Montélimar (FRA)
1988/90 JS Cugnaux (FRA)
Roi du tacle, Christian Lopez a été l’un des plus grands libéros de l’histoire du football français.
Élégant et efficace, celui que l'on surnomme "Jeannot" pour sa ressemblance avec Jean Baeza, un autre joueur français de l'époque à la démarche si particulière, a été indissociable de l'argentin Oswaldo Piazza, à jamais entré dans la légende verte un soir de mars 1976 lorsqu’il rattrape le meilleur joueur européen de l’époque, Oleg Blokhine, qui filait seul au but. Ce sauvetage, ce tacle et sa relance étaient le début de l’épopée. L'ASSE renverse le monstre ukrainien et ne cède que face au Bayern Munich en finale. En treize années vertes, et 350 matches de Première division (21 buts), il est rarement pris à défaut et presque toujours souverain dans l’exercice du tacle qu’il a contribué largement à valoriser en France. Sa frappe de balle et son jeu de tête lui ont permis aussi de marquer quelques pions importants. Des honneurs qui lui valent naturellement une place en équipe de France (39 sélections), et deux participations à une Coupe du Monde sur son CV. En compagnie de Marius Trésor, il a formé une charnière solide mais trop naïve pour espérer quoi que ce soit. En 1982, il assiste aux premières loges à l'attentat du portier allemand Harald Schumacher sur Patrick Battiston à l'heure de jeu de la demi-finale de Séville. C'est d'ailleurs lui qui doit remplacer la victime. Il ne pourra éviter la cruelle désillusion des penalties et n'aura pas la joie de participer, deux ans plus tard, au triomphe de l'Euro 84 à la maison. Il quitte le navire stéphanois en pleine déperdition pour Toulouse, Montpellier puis Montélimar. Il se reconvertit comme entraîneur et permet à Cugnaux, petit club du Sud-Ouest, de monter jusqu'en D3, avant de devenir assureur. Mais au moment de tirer sa révérence, il peut se targuer d'avoir, avec quatre titres de champion et trois Coupes de France au compteur, toute une collection de trophée acquise sous les couleurs de Saint-Étienne. Un véritable monument formé à l’école stéphanoise.
PALMARÈS
4ème de la Coupe du Monde en 1982 (France)
Finaliste de la Coupe d’Europe des clubs champions en 1976 (Saint-Etienne)
Champion de France en 1974, 1975, 1976 et 1981 (Saint-Étienne)
Vice-champion de France en 1982 (Saint-Etienne)
Vainqueur de la Coupe de France en 1974, 1975 et 1977 (Saint-Etienne)
Finaliste de la Coupe de France en 1981 et 1982 (Saint-Etienne)
Vainqueur de la Coupe Gambardella en 1970 (Saint-Etienne)
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