Franck Durix
Photo: ©L'Est Républicain
Franck Durix
Né le 20 octobre 1965 à Belleville (FRA)
Français, Milieu défensif/Milieu droit, 1m70
Seulement convoqué
1982/84 Olympique Lyonnais B (FRA)
1984/88 Olympique Lyonnais (FRA) 121 matchs, 39 buts
(Championnat de France de D2: 104 matchs, 30 buts)
(Coupe de France: 17 matchs, 9 buts)
1988/95 AS Cannes (FRA) 208 matchs, 20 buts
(Championnat de France: 152 matchs, 10 buts)
(Championnat de France de D2: 27 matchs, 3 buts)
(Coupe de France: 22 matchs, 6 buts)
(Coupe de l'UEFA: 7 matchs, 1 but)
1995/96 Nagoya Grampus Eight (JAP) 82 matchs, 16 buts
(Championnat du Japon: 72 matchs, 16 buts)
(Coupe de la ligue japonaise: 10 matchs)
1997/2000 Servette Genève (SUI) 77 matchs, 13 buts
2000/01 FC Sochaux (FRA) 43 matchs, 4 buts
(Championnat de France de D2: 38 matchs, 3 buts)
(Coupe de France: 2 matchs)
(Coupe de la ligue: 3 matchs, 1 but)
2001/02 AS Cannes (FRA) 29 matchs, 6 buts
Le talent à l'état pur. Formé à l'Olympique Lyonnais, Franck Durix était un milieu de terrain technique, vif et lucide.
Embourbé quatre saisons chez les Rhodaniens en D2, il rejoint la Côte d'Azur et l'AS Cannes où il fait le sel de sa carrière et fréquente forcément du beau monde sur la Croisette. Le 10 février 1991, c’est même lui qui offre sur un plateau son premier but officiel en D1 à un petit jeune nommé Zinedine Zidane. Étoile d'or France Football en 1994, Franck Durix est un élément capital des grandes heures du club azuréen et fait merveille en distillant de merveilleux ballons à ses compères de l’attaque Mickael Madar et Franck Priou. Pressenti pour la sélection de l’Euro 1992, Platini décide de ne pas le retenir et retarde de quelques saisons sa première convocation en Bleu. C'est Aimé Jacquet qui le retient alors pour le match de qualification de l’Euro 96 contre la Roumanie. Même s’il ne foule pas la pelouse, c’est une belle récompense pour ce travailleur acharné qui peut alors espérer s’inscrire dans un groupe en chantier et assister à la progression de son ancien camarade de club, Zizou. Mais en janvier 1995, ce garçon aux joues bien rouges si discret prend tout le monde à contre-pied. Il débarque au Japon à Nagoya et devient le premier joueur Français à fouler les pelouses japonaises sous les ordres d’Arsène Wenger et avec l’immense Gérald Passi à ses côtés. Tombé dans l'oubli pour son choix financier, l'homme qui a fait de l'ombre à Dragan Stojkovic choisit de signer après deux ans au Servette Genève refusant de rejoindre son mentor alsacien à Arsenal et même une prolongation de contrat au Pays du Soleil levant pour un million de dollars. Ces décisions de carrière étonnantes auront eu raison de son avenir en Bleu. En 2000, à 35 ans, il rentre en France et s’installe dans le Doubs. Il remporte un titre de champion de D2 avec Sochaux sous l’ère Jean Fernandez, un entraîneur qui l’a beaucoup marqué. Au crépuscule de sa carrière, il retourne à Cannes, fraîchement relégué en National, pour une dernière saison en guise de jubilé. Dommage, il aurait mérité de jouer dans de grands clubs.
PALMARÈS
Champion de Suisse en 1999 (Servette Genève)
Champion de France de D2 en 2001 (FC Sochaux)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Étoile d'or France Football en 1994
SOURCES/RESSOURCES
- Les Cahiers du football
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