Football-the-story

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Dragan Stojkovic, l'étoile Piksi

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photo: ©Futbvida

 

Dragan Stojkovic

 

Né le 3 mars 1965 à Nis (YOU)

  https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4864378_201505293642398.png Serbe, milieu offensif, 1m75

Surnom: Piksi

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4861405_201505270616594.png 84 sélections, 15 buts

(Matchs amicaux: 35 sélections, 4 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 21 sélections: 4 buts)

(Coupe du Monde: 9 sélections, 3 buts)

(Qualif Euro: 8 sélections, 3 buts)

(Euro: 7 sélections, 1 but)

(Coupe Kirin: 4 sélections)

 

1ère sélection : le 12 novembre 1983 contre la France (0-0)

Dernière sélection : le 4 juillet 2001 contre le Japon (0-1)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4861405_201505270616594.png amateur: 1 sélection

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4861405_201505270616594.png olympique: 11 sélections, 4 buts

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4861405_201505270616594.png espoirs: 4 sélections, 2 buts

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4861405_201505270616594.png U18: 12 sélections, 2 buts

 

1981/86 FK Radnički Niš (YOU) 70 matchs, 8 buts

1986/90 Etoile Rouge de Belgrade (YOU) 116 matchs, 54 buts

1990/91 Olympique de Marseille (FRA) 18 matchs

(Championnat de France: 11 matchs)

(Coupe de France: 4 matchs)

(Coupe d'Europe des clubs champions: 3 matchs)

1991/92 Hellas Verone (ITA) (Prêt) 19 matchs, 1 but

1992/94 Olympique de Marseille (FRA) 19 matchs, 5 buts

(Championnat de France: 18 matchs, 5 buts)

(Coupe de France: 1 match)

1994/01 Nagoya Grampus Eight (JAP) 184 matchs, 57 buts

 

Joueur malheureusement trop méconnu et espoir déçu à cause de ses trois opérations du cartilage, Dragan Stojkovic n'en reste pas moins l'un des meilleurs footballeurs yougoslave de sa génération qui a joué au début des années 90.

 

Ce magicien d’1m75 possédait une qualité technique absolument parfaite, provoquant constamment ses adversaires balle au pied. Il avait une précision de passe remarquable, notamment dans le jeu long, où la chirurgie parait approximative à côté. Mais on ne peut qu’être déçu que son talent ne l’ait pas mené plus haut. En même temps, il est difficile de lui reprocher quelque chose, tant il a été malheureux et dépendant de son corps et des conflits nationaux. En 1981, Stojković débute sa carrière professionnelle au Radnički Niš, une équipe modeste de l'ex-Yougoslavie, où il fait sa première apparition avec ce club et signe son entrée par deux buts. Les quatre saisons suivantes, Stojković dispute en tout 70 matchs pour le Radnički Niš trouvant le chemin des filets à 8 reprises. La suite le destine à devenir l'un des plus grands espoirs du football Yougoslave.

 

Il est transféré à l'Étoile Rouge de Belgrade où il devient une icône au sein de l'effectif de la capitale durant cinq saisons. Il remportera deux titres de champion ainsi que des belles performances en Coupe d'Europe cassant la domination sans partage du Partizan Belgrade en Yougoslavie durant les années 80. Très marqué par les exploit de son idole Platini, il pose ses valises à l'OM en 1990, qui à l'époque se construit une équipe composée de stars (Jean-Pierre Papin, Abedi Pelé, Chris Waddle...). Il se blesse dès le second match de championnat en août 1990 à Metz et ne participe quasiment pas au reste de la saison. Beckenbauer et Goethals plantent des banderilles dans l'honneur blessé du créateur yougoslave. Tapie porte l'estocade: "Pixie était venu à l'OM sans rotule." Ironie du sort, il rentre en cours de match lors de la finale de la coupe d'Europe des clubs champions le 29 mai 1991 et perd contre son ancien club, l'Étoile Rouge de Belgrade (0-0, 5 tab à 3). Stojkovic, pourtant spécialiste reconnu des penaltys, refuse de tirer un péno contre son ancienne équipe. L'OM craque et perd lors de la séance. Ceci le poursuivra toute sa carrière.


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photo: ©Bob Thomas

 

Avec les blessures qui ne le lâchent pas, et une saison ratée en prêt à l'Hellas Verone, font qu'il rejoint le Japon en 1994, à seulement 29 ans. On ne parle plus de lui et il touche l'un des plus gros salaires de la planète foot. Mais pour Pixie, cela n'a rien à voir avec une préretraite, juste une cure de jouvence. Il joue sept saisons au Nagoya Grampus Eight, club entraîné par le français Arsène Wenger, disputant 184 matchs et inscrivant 57 buts. Il est même élu meilleur joueur de la J-League en 1995 devant les brésiliens Dunga et Leonardo avant de prendre sa retraite de joueur en 2001.

 

Parallèlement en équipe nationale, "Piksi" (le nom yougoslave de la petite souris du dessin animé "Tom et Jerry") dispute 84 sélections avec la Yougoslavie et inscrit 15 buts en faveur des "bleus". Il participe à l'Euro 84 et à la Coupe du Monde 90 avec l'ancienne république de Yougoslavie et prend part avec la Serbie-Monténégro à la Coupe du Monde 98 et l'Euro 2000. Sa carrière est malheureusement entachée par les problèmes politiques dans l'ex état fédéral qui l’empêchent notamment de participer à plusieurs grandes compétitions internationales (Euro 1992 et 1996 ainsi que la Coupe du Monde 1994). Ils sont trois à avoir traversé ce désert de bout en bout: Savicevic, Lekovic et... Stojkovic. Non, quatre exactement, puisque Robert Prosinecki, Yougoslave au Mondial italien, joue pour le maillot à damiers rouge et blanc de la Croatie en 1998. Le plus cruel a été l'Euro 92. L'équipe yougoslave se rend en Suède. Au bout de cinq jours, le président de la Fédération convoque les joueurs et leur dit que tout est terminé. Le Danemark prend la place vacante et... remporte la compétition en battant l'Allemagne en finale. Il est difficile de prédire quel aurait pu être le sort de la sélection yougoslave lors de ce tournoi, mais si l’on considère les performances de l’Étoile Rouge dans les années 90, on se demande forcément ce qui se serait passé si la formidable génération yougoslave, rattrapée par les conflits nationalistes et ethniques de l’après-guerre froide, avait pu défendre ses chances... Par la suite, il devient président de l'association Serbe de football ainsi que de l'Etoile Rouge de Belgrade de 2005 à 2008.

 

PALMARÈS

 

Médaille de Bronze aux Jeux Olympiques de Los Angeles en 1984 (Yougoslavie)

Finaliste de la Coupe d’Europe des clubs champions en 1991 (Olympique de Marseille)

Finaliste de la Coupe des coupes asiatiques en 1997 (Nagoya Grampus Eight)

Champion de France en 1991 (Olympique de Marseille)

Vice-champion de France en 1994 (Olympique de Marseille)

Champion de Yougoslavie en 1988 et 1990 (Etoile Rouge de Belgrade)

Vice-champion de Yougoslavie en 1989 (Etoile Rouge de Belgrade)

Vice-champion du Japon en 1996 (Nagoya Grampus Eight)

Vainqueur de la Coupe de Yougoslavie en 1990 (Etoile Rouge de Belgrade)

Vainqueur de la Coupe du Japon en 1995 et 1999 (Nagoya Grampus Eight)

Finaliste de la Coupe de France en 1991 (Olympique de Marseille)

Finaliste de la Supercoupe du Japon en 2000 (Nagoya Grampus Eight)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Nommé Étoile de l'Etoile Rouge de Belgrade en 1990

Élu meilleur joueur Yougoslave de l’année en 1988 et 1989

Élu meilleur joueur Japonais de l’année en 1995

Élu meilleur joueur du championnat du Japon en 1995

Élu meilleur sportif de l'année de l'Étoile rouge de Belgrade en 1987, 1988 et 1989

Élu personnalité sportive de la ville serbe de Niš en 2010

Nommé dans l'équipe type du tournoi de la Coupe du Monde 1990

Nommé dans l'équipe type du championnat du Japon en 1995, 1996 et 1999

Nommé dans la "dream-team" des 110 ans de l'OM en 2010

À reçu l'ordre de 4ème classe du Soleil Levant en 2015

 

VIDÉO

 



31/03/2015
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