Franck Silvestre
photo: ©DR
Franck Silvestre
Franck Claude Silvestre
Né le 5 avril 1967 à Paris (FRA)
Français, défenseur central, 1m80
11 sélections
(Matchs amicaux: 6 sélections)
(Qualif Coupe du Monde: 4 sélections)
(Qualif Euro: 1 sélection)
1ère sélection : le 7 février 1989 contre l'Eire (0-0)
Dernière sélection : le 27 mai 1992 contre la Suisse (1-2)
A': 3 sélections
espoirs: 11 sélections
juniors: 4 sélection
1982/85 FC Sochaux B (FRA) 71 matchs, 6 buts
1985/93 FC Sochaux (FRA) 270 matchs, 19 buts
(Championnat de France: 208 matchs, 11 buts)
(Championnat de France de D2: 32 matchs, 3 buts)
(Coupe de France: 26 matchs, 3 buts)
(Coupe de l'UEFA: 4 matchs, 2 buts)
1993/98 AJ Auxerre (FRA) 206 matchs, 6 buts
(Championnat de France: 160 matchs, 5 buts)
(Coupe de France: 17 matchs)
(Coupe de la ligue: 4 matchs)
(Ligue des Champions: 4 matchs)
(Coupe des Coupes: 2 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 12 matchs, 1 but)
(Coupe Intertoto: 7 matchs)
1998/2002 Montpellier HSC (FRA) 160 matchs, 27 buts
(Championnat de France: 101 matchs, 14 buts)
(Championnat de France de D2: 33 matchs, 9 buts)
(Coupe de France: 7 matchs, 1 but)
(Coupe de la ligue: 7 matchs, 2 buts)
(Coupe de l'UEFA: 4 matchs)
(Coupe Intertoto: 8 matchs, 1 but)
2003 SC Bastia (FRA) 16 matchs, 2 buts
2003/05 Sturm Graz (AUT) 84 matchs, 4 buts
(Championnat d'Autriche: 75 matchs, 4 buts)
(Coupe d'Autriche: 5 matchs)
(Coupe Intertoto: 4 matchs)
2006 FC Sète (FRA) 13 matchs
Pilier de D1, de Sochaux à Montpellier, en passant évidemment par Auxerre, l'immense Franck Silvestre a disputé une vingtaine années en pro, 485 matchs de D1, 79 matchs de D2 et 11 sélections en équipe de France au cours d'une très belle carrière ensoleillé.
Né en 1967 à Paris, le jeune bambin fait ses premiers pas en Seine-Saint-Denis. C'est Sochaux qui le récupère à l'âge de 13 ans après avoir remarqué ses qualités défensives. Le jeune défenseur débute en pro en 1985 dans le Doubs et joue le maintien. Pour sa seconde saison, il descend à l'échelon inférieur. 2ème en D2, Sochaux remonte dans la foulée et atteint même la finale de la coupe de France, perdue face au rival messin au tirs aux buts. Cette année 1988 s'achève en beauté pour Francky qui va lancer sa carrière. En effet, avec son pote de club Stéphane Paille, il remporte le Championnat d'Europe espoirs avec les Bleuets face à la Grèce. Jugé indispensable par ses dirigeants, le club conserve précieusement son diamant brut. Pour son retour dans l'élite, il forme une charnière centrale efficace avec Faruk Hadžibegic. Les Lionceaux jouent désormais le haut de tableau, se qualifiant même en coupe d'Europe. Après avoir aisément sorti la jeunesse d'Esch (7 buts à 0 puis 5 buts à 0), le club frise l'exploit face à la Fiorentina de Roberto Baggio. Franck est toutefois malheureux à Sochaux: condamné à rester malgré un talent incontestable qui lui permet d'incorporer l'équipe de France et de disputer l'Euro suédois en 1992, il souffre d'un écart de salaire conséquent vis-à-vis de ses coéquipiers. À force de lutter pour le maintien en Franche-Comté, il tombe dans un certain anonymat. Longtemps fidèle à son club formateur, il a enfin un bon de sortie en 1993 et signe à l'AJ Auxerre de l'emblématique Guy Roux.
photo: ©UNFP
Il débarque en Bourgogne où il a la lourde charge de faire oublier William Prunier. Associé à Franck Verlaat, puis Laurent Blanc et Frédéric Danjou, sa carrière va définitivement décoller. Il remportera tous ses succès à Auxerre: Coupe de France en 1994, puis le doublé en 1996. Franck dispute également les trois coupes européennes, pour une demi-finale et un quart, perdus tous deux face au Borussia Dortmund. À l'approche du Mondial, il fait même partie d'une liste élargie d'Aimé Jacquet, mais ce dernier lui préfèrera un Frank Leboeuf, pas forcément meilleur d'ailleurs. À quoi ça tient un titre de champion du Monde. Après les fastes années auxerroises, il part noyer son chagrin dans le sud chez Loulou Nicollin. À Montpellier, il passe encore deux bonnes saisons et retrouve même l'Europe via la Coupe Intertoto. Promu Capitaine par Michel Mezy, il conduit les Philippe Delaye, Pascal Fugier, Jean-Christophe Rouvière, Pascal Baills et autre Bruno Carotti vers les sommets. Mais avec le temps, l'équipe se désagrège, à force de brader ses meilleurs éléments chaque été, l'inéluctable arrive. En 2003, le cousin germain de l'ex mancunien Mikaël Silvestre ne peut empêcher la descente du club.
Après un passage à Bastia, il va découvrir l'étranger en fin de carrière, en Autriche, au Sturm Graz, avant de revenir en France et raccrocher les crampons au FC Sète, vieille gloire du championnat des années 30... Celui qui était le sourire et la lenteur, l’indispensable qu’on ne retenait pas à sa juste valeur, a bouclé la boucle avec un jubilé organisé en Guadeloupe face au Gwada Boys en 2009.
PALMARÈS
Vainqueur du Championnat d'Europe espoirs en 1988 (France)
Vainqueur de la Coupe Intertoto en 1997 (AJ Auxerre) et 1999 (Montpellier HSC)
Champion de France en 1996 (AJ Auxerre)
Vainqueur de la Coupe de France en 1994 et 1996 (finale non-jouée) (AJ Auxerre)
Finaliste de la Coupe de France en 1988 (FC Sochaux)
Vice-champion de France de D2 en 1988 (FC Sochaux)
Vainqueur de la Coupe Gambardella en 1983 (FC Sochaux)
Retour aux articles de la catégorie France -
⨯
Inscrivez-vous au site
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 1338 autres membres