François Bracci
Photo: ©L'Équipe
François Bracci
Né le 31 octobre 1951 à Beinheim (FRA)
Français, Défenseur / arrière gauche, 1m85
Surnom: le grand "Tchoi"
18 sélections
(Matchs amicaux: 10 sélections)
(Qualif Coupe du Monde: 1 sélection)
(Coupe du Monde: 1 sélection)
(Qualif Euro: 6 sélections)
1ère sélection : le 21 novembre 1973 contre le Danemark (3-0)
Dernière sélection : le 14 mai 1982 contre la Bulgarie (0-0)
B: 1 sélection
1971/79 Olympique de Marseille (FRA) 274 matchs, 10 buts
(Championnat de France: 231 matchs, 8 buts)
(Coupe de France: 38 matchs, 1 but)
(Coupe des Coupes: 2 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 4 matchs, 1 but)
1979/80 RC Strasbourg (FRA) 35 matchs, 2 buts
(Championnat de France: 26 matchs, 2 buts)
(Coupe de France: 3 matchs)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 6 matchs)
1980/83 Girondins de Bordeaux (FRA) 139 matchs, 6 buts
(Championnat de France: 112 matchs, 3 buts)
(Coupe de France: 17 matchs, 2 buts)
(Coupe de l'UEFA: 10 matchs, 1 but)
1983/85 Olympique de Marseille (FRA) 64 matchs, 5 buts
(Championnat de France: 58 matchs, 5 buts)
(Coupe de France: 6 matchs)
1985/86 FC Rouen (FRA) 38 matchs, 2 buts
(Championnat de France de D2: 32 matchs, 2 buts)
(Coupe de France: 6 matchs)
1986/87 AS Béziers (FRA) 16 matchs
François Bracci a contribué pendant une dizaine d'années à écrire les plus belles pages de l'histoire du club Marseillais.
Après un court séjour à Strasbourg et Bordeaux, le grand "Tchoi" est revenu en 1982 dans son club d'origine, afin d'y achever sa carrière. Ce joueur n'avait pas le dribble magique du Suédois Magnusson ni la frappe foudroyante de Skoblar, mais était tout simplement le prototype de l'anti-vedette. Lorsqu'il démarrait balle aux pieds, ses longues enjambées surmontées d'un buste qui n'en finit pas lui donnaient quelque peu l'apparence d'un échassier qui prenait son envol. Équipier modèle, travailleur infatigable, François Bracci n'hésitait jamais à plonger au cœur des mêlées les plus chaudes devant les buts. Il remporte la Coupe de France en 1976 contre Lyon (2 buts à 0). Après ce succès, l’OM entame une longue descente aux enfers, qui durera 4 ans jusqu’à la relégation de 1980 que François aura le bon goût d’éviter, étant parti un an avant en Alsace, chez le champion en titre. Entre-temps, l'international français trouve le moyen d’obtenir un ticket pour le Mondial 1978 en Argentine, à l’arrachée, ne rejouant avec les Bleus que quelques mois avant le début du tournoi. Après donc une pige au RCS et trois saisons bordelaises, il revient sur la Canebière qui végète alors en D2. Si quelques ingrats lui manifestent leur déception de le voir évoluer un temps en milieu de terrain, il a reconquis le public à son poste de prédilection, figurant parmi les plus méritants de ceux qui ont contribué à la fin des années 80 au renouveau du club. 1er de leur groupe, les olympiens échoue pour le titre de champion de D2 face au FC Tours d’Omar Da Fonseca. Il reste la saison suivante pour pérenniser le club dans l’élite. Arrivé en fin de carrière, il part en pré-retraite à Rouen, en D2 avant de finir à Béziers. Avec 18 capes à son actif, il regrette aujourd'hui encore de ne pas avoir été sélectionné dans les vingt-deux du Mondial 82 en Espagne. Après la fin de sa carrière, François Bracci se lance dans le métier d’entraîneur. Malheureusement pour lui, il connaîtra un parcours assez chaotique.
PALMARÈS
Champion de France en 1972 (Olympique de Marseille)
Vice-champion de France en 1975 (Olympique de Marseille) et 1982 (Bordeaux)
Vainqueur de la Coupe de France en 1972 (finale non-jouée) et 1976 (Olympique de Marseille)
Vice-champion de France de D2 en 1984 (Olympique de Marseille)
DIVERS
- En 2009, il se porte candidat aux élections européennes sur une liste "Debout la République".
SOURCES/RESSOURCES
- François Bracci, le grand Tchoi! - OhaiMe-Passion
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