Football-the-story

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François Félix

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Photo: ©DR

 

François Félix

 

Né le 19 mai 1949 à Viviers (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Attaquant, 1m75

Surnom: Fanfan

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png espoirs: 2 sélections

 

1965/68 Saint-Priest (FRA)
1968/71 Olympique Lyonnais (FRA) 42 matchs, 10 buts
(Championnat de France: 31 matchs, 5 buts)
(Coupe de France: 8 matchs, 4 buts)
(Coupe de l'UEFA: 3 matchs, 1 but)
1971/73 SC Bastia (FRA) 85 matchs, 35 buts
(Championnat de France: 74 matchs, 31 buts)
(Coupe de France: 9 matchs, 4 buts)
(Coupe des Coupes: 2 matchs, 1 but)
1973/74 Paris FC (FRA) 37 matchs, 19 buts
(Championnat de France: 36 matchs, 19 buts)
(Coupe de France: 1 match)
1974/75 Nîmes Olympique (FRA) 45 matchs, 10 buts
(Championnat de France: 44 matchs, 10 buts)
(Coupe de France: 1 match)
1975/78 SC Bastia (FRA) 106 matchs, 42 buts
(Championnat de France: 86 matchs, 32 buts)
(Coupe de France: 11 matchs, 4 buts)
(Coupe de l'UEFA: 9 matchs, 6 buts)
1978/80 Angers SCO (FRA) 70 matchs, 24 buts
(Championnat de France: 65 matchs, 22 buts)
(Coupe de France: 5 matchs, 2 buts)
1980/82 AJ Auxerre (FRA) 5 matchs, 1 but

 

Combatif et adroit devant le but, François Félix fait partie des avant-centres majeurs des années 70. Grand artisan de l’épopée bastiaise de 1978, Fanfan a été une des valeurs sûres du club corse.

 

Natif de Viviers, dans l’Ardèche, François Félix est repéré par l'Olympique lyonnais avec son équipe surnommé les "Beatles" dans un tournoi de jeunes. Arrivé en 1968, l'ex-junior de Saint-Priest fait ses gammes dans l’ombre du petit prince de Gerland, l’immense Fleury Di Nallo. Très efficace, il s’impose en équipe première. Avec sa gueule d’ange, il gagne rapidement le surnom de Fanfan, sans doute en écho à la ferveur entourant Gérard Philippe dans la pièce "Fanfan la Tulipe". Alors qu’il se destine à une belle carrière chez les rhodanien, l’arrivée d’un jeune buteur va tout changer. Bernard Lacombe commence à éclore et a tout pour devenir l’héritier du prince. Son avenir devient flou.
 
Venu en voyage de noces sur l'île de beauté à Pancheraccia, village d'où son épouse est originaire, le directeur sportif Jules Filippi et le président Paul Natali du SC Bastia se rendent sur les lieux pour le rencontrer, renseignés par un certain Claude Papi, qu'il a côtoyé à son service militaire au Bataillon de Joinville. Sans succès. C'est au moment de reprendre le bateau à Bastia pour rentrer entre Rhône et Saône qu'un autre dirigeant du Sporting est venu le rencontrer au port pour lui faire des propositions. En manque de temps de jeu, le Gones tombe d'accord et débarque alors au SCB en 1971. Cet attaquant prometteur va devenir un des principaux atouts de l’attaque bastiaise. Meilleur buteur du club en 1972 avec 14 buts, il récidive la saison suivante avec 17 réalisations. Il attire alors les convoitises du Paris FC qui proposera au Sporting une offre qui ne se refuse pas. La transition est trop brutale entre l'anonymat de la capitale et la chaude ambiance de la petite cité corse. Ombre de lui-même au sein d'une équipe condamnée à la relégation, il ne convainc pas malgré 18 buts et quitte le club au bout d’une saison seulement pour rejoindre Nîmes. Là aussi, tout ne se passe pas comme prévu. Si les Crocos font une bonne saison en terminant 4ème du championnat, Fanfan Félix a du mal à retrouver son niveau bastiais, malgré la présence de son ancien coéquipier Marc Kanyan Case. Pire, entre lui et Kader Firoud, le courant ne passe pas. Avec 9 buts seulement, il précipite son départ et rentre à Bastia.
 
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Photo: ©DR
 
Après un temps d’adaptation, il retrouve ses marques et devient le leader de l’attaque corse, participant peut-être aux plus belles heures de l’histoire du club à la tête de Maure. Associé à l'ailier gauche Jacques Zimako et la légende yougoslave Dragan Dzajic, il forme un trio offensif redoutable. Lors de la saison 1976-77, avec 86 buts, les corses terminent largement meilleur attaque, tournant à trois buts par match à domicile. Fine gâchette du championnat de France, le spécialiste des "têtes plongeantes" n'aura jamais la chance de porter le maillot des Bleus, indésirable aux yeux du sélectionneur de l'époque Georges Boulogne. Dommage, la saison 1977-78 sera celle de l’apogée pour Fanfan qui laissera un souvenir indélébile chez les Turchini. Son triplé à Furiani contre le Sporting Lisbonne lance l’épopée des insulaires en Coupe de l'UEFA. Ce sera également lui qui marquera le but vainqueur au match retour face au coéquipier de Salif Keita, ex-gloire de Saint-Etienne. Ce premier match sera le déclic d’une des plus belles épopées européennes d’un club français. Le Torino, Carl Zeiss Iéna et Newcastle UTD tomberont face aux bastiais. Mais comme par deux fois en Coupe de France, Fanfan Félix va encore perdre une nouvelle finale, européenne cette fois-ci, face aux néerlandais du PSV Eindhoven.
 
En désaccord avec son club, il rejoint Angers où il a la lourde tâche de faire oublier Marc Berdoll, parti deux ans plus tôt. Au SCO, il découvre la lutte pour le maintien, qu’il assure tant bien que mal grâce à quelques coups d’éclat comme une victoire 3 buts à 0 au Vélodrome, durant laquelle il inscrit un doublé. Après deux saisons dans le Maine, il est recruté par l'AJ Auxerre de Guy Roux fraîchement promu qui cherche un avant-centre. Malheureusement pour lui, il se blessera très rapidement à cause d'un tacle par derrière du strasbourgeois Remy Vogel et ne jouera au total que cinq rencontres pour l'AJA, avec un petit but. Après une dernière année blanche, il raccroche les crampons et intègre le staff auxerrois. Toujours amoureux de la Corse, Fanfan et sa famille reviennent sur l'île de Beauté après un dernier passage à Tonnerre, une petite bourgade dans l'Yonne. C’est en Balagne qu'il entraînera durant dix-sept années l’équipe de foot le FAIR. Et c’est dans ce village qu’il continue à couler des jours paisibles, s’occupant de son jardin, non loin de ses enfants et petits enfants, admirant sans se lasser "son rocher", celui de l’Île Rousse.

 

PALMARÈS

 

Finaliste de la Coupe UEFA en 1978 (SC Bastia)

Finaliste de la Coupe de France en 1971 (Olympique Lyonnais) et 1972 (SC Bastia)



02/04/2022
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