Jean Wendling
Photo: ©Miroir Sprint
Jean Wendling
Né le 29 avril 1934 à Bischheim (FRA)
Français, Défenseur droit, 1m75
26 sélections
(Matchs amicaux: 16 sélections)
(Qualif Coupe du Monde: 16 sélections)
(Qualif Euro: 4 sélections)
(Euro: 1 sélection)
1ère sélection : le 11 novembre 1959 contre le Portugal (5-3)
Dernière sélection : le 17 avril 1963 contre les Pays-Bas (0-1)
1950/51 SC Schiltigheim (FRA)
1951/57 RC Strasbourg (FRA) 98 matchs, 1 but
(Championnat de France: 83 matchs)
(Championnat de France de D2: 2 matchs)
(Coupe de France: 8 matchs)
(Coupe Charles Drago: 5 matchs, 1 but)
1957/59 Toulouse (FRA) 78 matchs
(Championnat de France: 71 matchs)
(Coupe de France: 6 matchs)
(Coupe Charles Drago: 1 match)
1959/65 Stade de Reims (FRA) 216 matchs, 1 but
(Championnat de France: 181 matchs, 1 but)
(Coupe de France: 22 matchs)
(Coupe Charles Drago: 5 matchs)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 8 matchs)
1965/66 Vauban Strasbourg (FRA)
Superbe arrière droit international français, Jean Wendling a été double champion de France avec le Stade de Reims au début des années 60.
Natif de la petite commune de Bischheim, il fait ses débuts à Schiltigheim comme attaquant avant de basculer un peu par hasard dans le couloir droit défensif. Repéré par Strasbourg, il débarque au Racing en 1951. Il réalise des belles saisons aux côtés de Lucien Muller, de l’attaquant néerlandais Bert Carlier et du magicien autrichien Ernst Stojaspal. Mais le RCS connaît un coup d’arrêt lors de la saison 1956-57, condamné à la D2. Il s’envole pour Toulouse, club du milieu de tableau fraîchement vainqueur de la Coupe de France. Il se distingue durant deux saisons et attire l’œil des recruteurs rémois qui l'engage en 1959, en même temps que Raymond Kopa. Remplaçant désigné de Simon Zimny, il s'impose rapidement comme un joueur essentiel aux côtés des défenseurs légendaires champenois Robert Jonquet, Robert Siatka et Bruno Rodzik. Il remporte deux titres de champion et s'ouvre les portes de l'équipe de France. Durant quatre ans, Jean Wendling porte quasiment sans arrêt la tunique bleue frappée du coq, associé en défense à André Lerond, Guillaume Bieganski ou Bruno Rodzik. International à 26 reprises, il joue au passage une demi-finale de l’Euro 60, perdue 5 buts à 4 face à la Yougoslavie au terme d’un match épique et vit également l'une des plus grosses désillusions des Bleus, un soir de décembre 1961. Ex-aequo à l'issue de la phase de groupe des éliminatoires de la coupe du Monde 62, Bulgares et Français se retrouvent à Milan pour un match de barrage. Jean et ses coéquipiers s'inclineront sur la plus petite des marques, laissant la Bulgarie filer au Mondial chilien. Ralenti par une opération et victime du déclin brutal du Stade de Reims, le défenseur à la fine moustache s’efface juste avant le fameux match contre le Brésil de Pelé en avril 1963. Il raccroche les crampons dans l’anonymat de la D2. Sa carrière rebondit comme de coutume pour l’époque dans la vente d’équipements sportifs. Il devient VRP pour le compte de la marque Kopa. Dans les années 90, la figure marquante du foot alsacien revient au Racing et devient président durant deux saisons avant de prendre la tête du conseil de surveillance sous Proisy.
PALMARÈS
4ème de l'Euro 1960 (France)
Vainqueur de la Coupe du Monde militaire en 1957 (France)
Champion de France en 1960 et 1962 (Stade de Reims)
Vice-Champion de France en 1963 (Stade de Reims)
Vainqueur du Challenge des Champions en 1960 (Stade de Reims)
Finaliste du Challenge des Champions en 1962 (Stade de Reims)
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