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Javier Mascherano
Javier Alejandro Mascherano
Né le 8 juin 1984 à San Lorenzo (ARG)
Argentin, Défenseur central/Milieu défensif, 1m70
Surnom: "El Jefecito"
147 sélections, 3 buts
(Matchs amicaux: 54 sélections, 1 but)
(Qualif Coupe du Monde: 48 sélections)
(Coupe du Monde: 19 sélections)
(Copa America: 26 sélections, 2 buts)
1ère sélection : le 16 juillet 2003 contre l'Uruguay (2-2)
Dernière sélection : le 30 juin 2018 contre la France (3-4)
olympique: 18 sélections, 1 but
U20: 22 sélections, 1 but
U17: 6 sélections
(Championnat d'Argentine: 46 matchs)
(Copa Libertadores: 21 matchs, 1 but)
(Copa Sudamericana: 4 matchs)
(Championnat du Brésil: 17 matchs)
(Coupe du Brésil: 2 matchs)
(Championnat de São Paulo: 9 matchs)
(Copa Libertadores: 5 matchs)
(Championnat d'Angleterre: 5 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 2 matchs)
(Championnat d'Angleterre: 94 matchs, 1 but)
(Coupe d'Angleterre: 5 matchs)
(Coupe de la ligue anglaise: 2 matchs)
(Ligue des Champions: 30 matchs)
(Ligue Europa: 8 matchs, 1 but)
(Championnat d'Espagne: 203 matchs, 1 but)
(Coupe d'Espagne: 46 matchs)
(Supercoupe d'Espagne: 11 matchs)
(Ligue des Champions: 68 matchs)
(Supercoupe de l'UEFA: 2 matchs)
(Coupe du Monde des clubs: 4 matchs)
2018/19 Hebei China Fortune (CHN) 54 matchs, 1 but
(Championnat de Chine: 53 matchs)
(Coupe de Chine: 1 match, 1 but)
Ce n’est pas le plus grand des héros. C’est le chef des héros. Surhomme face à Arjen Robben lors du Mondial brésilien, leader fabuleux à la carrière remplie de titres et de retours défensifs monstrueux, Javier Mascherano a aussi été le cerveau défensif du FC Barcelone.
Leadership, grande intelligence du jeu, sens du sacrifice, malice, adaptabilité... comme quoi, avec un cerveau et à une période où le jeu est pourtant devenu plus rapide et physique, pas besoin d'être quelqu'un de brutal ou de courir vite pour devenir une référence... Natif de San Lorenzo, Cet admirateur de Claude Makélélé débute sa carrière en 2003 avec River Plate, où il fait ses débuts dans l'élite argentine en août 2003. Très vite, il devient une idole des supporters millonarios. Prédécesseur à son poste, Leonardo Astrada, qui l'aura sous ses ordres au cours de la saison 2004-05, lui trouve un surnom évocateur: "El Jefe", le chef. Ses excellentes performances lui valent d'être transféré au Brésil chez les Corinthians.
Vient ensuite le grand saut vers l’Europe et l’arrivée en Premier League à West Ham en 2006. Première échec pour l'argentin à l'étiquette de "joueur appartenant à un fonds d'investissement". C'est-à-dire qu'il dépendait d'une société, non d'un club. Mais le milieu ne se laisse pas abattre par cet imbroglio rare et va marquer les esprits véritablement lors de son passage à Liverpool entre 2007 et 2010. Entre les immenses Xabi Alonso et Steven Gerrard, l'Argentin gagne la réputation d'un bagarreur, mais limité techniquement. Quand Liverpool tombe en finale de C1 contre le Milan (défaite 2 buts à 1) en 2007, les supporters des Reds le désignent homme du match. Au bout de deux campagnes et demie et 139 rencontres, le passage de l’Argentin sur les bords de la Mersey aura au moins permis aux Scousers de mieux digérer l’après-Xabi Alonso. C'est alors que le FC Barcelone le débauche pour 24 millions d'euros.
Photo: ©Zimbio
L’apothéose de sa carrière avec notamment cinq titres de champion d’Espagne et deux Ligue des champions. 334 matches au sein du club catalan dont il devient un des symboles. En effet, le guerrier au crâne lisse s'affirme comme un homme très important, sur le terrain mais aussi dans le vestiaire, faisant partie de la garde rapprochée de Lionel Messi. Après huit années de bons et loyaux services, il part vivre l'aventure chinoise une saison, au Hebei Fortune, avant de revenir au pays à l'Estudiantes, où il n'a pu disputer que quelques rencontres en raison du coronavirus.
Taulier de la sélection argentine, "El Jefecito" a accumulé près de 150 capes avec l'Albiceleste entre 2003 et 2018, prenant le record de sélections à Javier Zanetti. Dommage qu'il fasse partie de cette génération maudite (il a perdu 4 finales de Copa America mais surtout une défaite en finale de la Coupe du Monde 2014 contre l'Allemagne) parce qu'il aurait mérité un titre avec l'Argentine (malgré les deux médailles d’or décrochées avec la sélection olympique en 2004 et 2008) pour toute l'immense carrière qu'il a mené.
PALMARÈS
Finaliste de la Copa America en 2004, 2007, 2015 et 2016 (Argentine)
Médaille d’or aux Jeux Olympiques d'Athènes en 2004 et de Pékin en 2008 (Argentine)
Vainqueur du Championnat d'Amerique du Sud des moins de 20 ans en 2003 (Argentine)
Vainqueur de la Ligue des Champions en 2011 et 2015 (FC Barcelone)
Finaliste de la Ligue des Champions en 2007 (Liverpool)
Finaliste de la Copa Sudamericana en 2003 (River Plate)
Vainqueur de la Supercoupe de l’UEFA en 2011 et 2015 (FC Barcelone)
Vainqueur de la Coupe du Monde des clubs en 2011 et 2015 (FC Barcelone)
Champion d’Espagne en 2011, 2013, 2015, 2016 et 2018 (FC Barcelone)
Vice-Champion d’Espagne en 2012, 2014 et 2017 (FC Barcelone)
Vice-champion d'Angleterre en 2009 (Liverpool)
Champion du Brésil en 2005 (Corinthians)
Champion d'Argentine en 2004 (Clau.) (River Plate)
Vainqueur de la Coupe d’Espagne en 2012, 2015, 2016, 2017 et 2018 (finale non-jouée) (FC Barcelone)
Finaliste de la Coupe d’Espagne en 2011 et 2014 (FC Barcelone)
Vainqueur de la Supercoupe d’Espagne en 2011, 2013 et 2016 (FC Barcelone)
Finaliste de la Supercoupe d’Espagne en 2012, 2015 et 2017 (FC Barcelone)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
2ème meilleur joueur Sud-Américain de l’année en 2004
Nommé dans l'équipe type du tournoi de la Copa America en 2007, 2011, 2015 et 2016
Nommé dans l'équipe type Sud-Américaine de l'année en 2004 et 2005
Élu meilleur joueur du Tournoi de Toulon en 2003
Élu joueur de l'année du FC Barcelone en 2014