River Plate
Club Atlético River Plate, fondé le 25 mai 1901
Surnoms: Los Millonarios, La Banda, El Mas Grande, Gallinas
Couleurs: blanc et rouge
Clubs rivaux: Boca Juniors, Racing Club, San Lorenzo, Independiente
Stade: Monumental (61 688 places)
La création du club
Le club est fondé le 25 mai 1901 de la fusion de deux clubs, "La Rosales" et "Santa Rosa". Dans le quartier de La Boca, les deux équipes rivales s'affrontent durant une année à Buenos Aires, jusqu'à ce qu'elles décident de s'unir. Le club doit son nom au Rio de la Plata (River Plate en anglais), estuaire formé par le fleuve Paraná et le fleuve Uruguay bordant la ville de Buenos Aires, et plus précisément à des marins qui laissaient leur travail pour aller s'affronter au football. Sur les caisses de ces ouvriers était indiqué River Plate, nom qui est alors choisi pour le club de la capitale.
1914, Premier trophée de River Plate
- Le club remporte son premier titre, la Copa de Competencia Jockey Club, un tournoi organisé entre les équipes argentines et uruguayennes. Emmené par leur star dans les cages Carlos Isola, ils battent en finale le Bristol de Montevideo 1 but à 0. Un superbe but solitaire de Luis Gianetto, 72 ans avant de remporter la Copa Libertadores pour la première fois. Bien que le football ne soit pas encore professionnel en Argentine, River Plate participe au championnat de première division. Championnat dont le club finit vice-champion en 1909, 1917 et 1918.
Photo: ©River Plate Momentos Historico
1931, Los Millonarios
- Le professionnalisme est enfin introduit dans le football argentin. À cette date, les joueurs de River Plate sont rapidement surnommés Los Millonarios en raison des grosses sommes que dépense le club pour acquérir de très grands joueurs comme Carlos Peucelle et Bernabé Ferreyra. Dès lors, le club devient le club porteño de la bourgeoisie et écrase tout sur son passage. Dans les années 1930, 1940 et 1950, les Millionnaires remportent douze titres, rien que ça. Le 25 mai 1938, le club inaugure la plus grande enceinte du pays: le stade Monumental
(haut, de gauche à droite): Malazzo, Danli, Sirnl, Ferreyra, Basilico, Santamaria
(bas, de gauche à droite): Zatelll, Lago, Cuello, Peucelle, Luna
Photo: ©El Grafico
Les années 40, La Maquina
L'équipe phare du championnat argentin entre 1941 et 1947. Durant cette période, les Millionnaires décrochent quatre titres de champion sous la houlette de Renato Cesarini, qui s’applique à faire pratiquer à son équipe un football spectaculaire. L’entraîneur italo-argentin aligne un quintet offensif phénoménal: Adolfo Pedernera, Juan Carlos Muñoz, Angel Labruna, Felix Loustau et José Manuel Moreno. Les cinq hommes sont alignés pour la première fois le 28 juin 1942 lors d’un River Plate-Platense disputé au Monumental. Quelques semaines plus tard, le 19 juillet 1942, un derby de feu face à Boca Junior, remporté 4 buts 0, projette cette ligne d'attaque dans la légende. Le terme de "Máquina" est évoqué pour la première fois le 12 juin 1942 par le journaliste sportif de 'El Grafico" Borocotó, de son vrai nom Eduardo Lorenzo. Selon lui, la maîtrise collective était tellement parfaite qu'il avait crû voir jouer une "machine". Ces cinq joueurs auront marqué l’histoire du ballon rond, reléguant sur le banc l’un des génies argentins Alfredo Di Stéphano futur ballon d’or et légende du Real Madrid qui n’a su s’imposer devant ces chevaliers de l’audace. Précurseurs des joueurs élégants de football sur les terres argentines, ils ont marqué le football à un point où ils restent des légendes du championnat argentin.
(de gauche à droite): Muñoz, Moreno, Pedernera, Labruna, Loustau
1986, un triplée historique
- Une page inédite dans leur histoire. Cette année-là, les joueurs de Buenos Aires ne se contentent pas de remporter un nouveau championnat argentin. Le club de Buenos Aires ajoute à leur palmarès la première Copa Libertadores (après deux finales perdues en 1966 et 1976), remportée contre le narco-club colombien de l'América Cali en finale, puis s'octroie sa première coupe Intercontinentale. River dispose du Steaua Bucarest sur la plus petite des marges. Seul buteur de la rencontre, Antonio Alzamendi devient le héros de tout un club. Dirigé par le fantasque Bambino Veira, trois membres de la sélection championne du monde au Mexique était présent: le gardien, Nery Pumpido, le rude défenseur, Oscar Ruggeri, et le talentueux milieu, Hector Enrique.
(haut, de gauche à droite): Gordillo, Gallego, Pumpido, Nelson Gutiérrez, Ruggeri, Montenegro.
(bas, de gauche à droite): Alzamendi, Héctor Enrique, Fúnes, Alonso, Roque Alfaro
Photo: ©El Grafico
1996, La deuxième Copa Libertadores
- Comme en 1986, les Millonarios font face à l'América Cali en finale. À l'aller, l'équipe de Ramón Díaz perd sur le plus petit des scores (1 but à 0). Au retour, le Monumental se transforme en braisier. Victoire 2 buts à 0, le maître à jouer vieillissant, mais toujours vaillant Enzo Francescoli guide une classe de surdoués issus du centre de formation. Leurs noms: Ariel Ortega, Hernán Crespo, Matias Almeyda et Marcelo Gallardo. Sur sa lancée, River écrasera le Torneo Apertura qui conclut l'année. El Principe, lui, se retirera des terrains l'année suivante, en idole ultime des Millonarios, avec en prime une défaite face à la Juve en finale de la Coupe intercontinentale où il a rencontré un certain Zizou, son plus grand fan.
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GARDIENS
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