Jean Castaneda
Photo: ©Solofutbol
Jean Castaneda
Né le 20 mars 1957 à Saint-Etienne (FRA)
Français, gardien de but, 1m88
Surnom: El Gato
9 sélections
(Matchs amicaux: 5 sélections)
(Qualif Coupe du Monde: 3 sélections)
(Coupe du Monde: 1 sélection)
1ère sélection : le 18 février 1981 contre l'Espagne (0-1)
Dernière sélection : le 6 octobre 1982 contre la Hongrie (1-0)
B: 1 sélection
1976/80 Saint-Etienne B (FRA) 65 matchs
1977/89 Saint-Etienne (FRA) 360 matchs
(Championnat de France: 233 matchs)
(Championnat de France de D2: 66 matchs)
(Barrages: 3 matchs)
(Finale D2: 2 matchs)
(Coupe de France: 42 matchs)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 2 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 12 matchs)
1989/90 Olympique de Marseille (FRA) 9 matchs
(Championnat de France: 6 matchs)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 3 matchs)
Sa notoriété, Jean Castaneda l'a forgée sur le terrain et dans une cage, à coups d'arrêts aériens somptueux qui lui ont valu le titre d'ange gardien.
Il a failli toucher le graal en 1982 avant de toucher le fond en 1989 face à Benfica en demi de C1. Né à Saint-Étienne le 20 mars 1957, il a vu quasi toute la vie en Vert. Successeur du célèbre Ivan Curkovic à l'aube des années 1980 dans les rangs de l'AS Saint-Étienne, le grand Jeannot a été l'un des piliers de l'équipe. Une famille qu'il a intégré en 1977. Formé par "Curko", il reste troisième gardien du club jusqu'aux premières faiblesses du rempart yougoslave. Bien qu'ayant vécu les plus grandes heures des Verts depuis le banc de touche, notamment la malheureuse soirée des "poteaux carrés" en 1976 à Glasgow, Castaneda doit donc attendre la saison 1980-81 avant d'être titularisé. Son ascension est stratosphérique, aidée en partie par le manque de gardiens de classe internationale en France à l'époque... et par la pression des médias qui voient en lui le grand portier qui fait défaut aux Bleus. Son style félin et ses origines espagnoles valent à Castaneda le surnom de "El Gato" (le chat). Malheureusement, ses performances en qualif de Coupe du Monde n’ont pas convaincu Hidalgo, avec notamment un match catastrophique en Irlande et ses 2 bourdes légendaires qui aurait pu coûter une élimination des Bleus. Retenu dans le groupe pour le Mondial 82, le sélectionneur lui préfère Jean-Luc Ettori, laissant au Stéphanois la petite finale face à la Pologne (2 buts à 3) qui lui vaudra ce commentaire de Stanley Mathews: "Jusqu'à présent, je me demandais pourquoi Michel Hidalgo faisait jouer Ettori. Après avoir vu jouer Castaneda, je connais la réponse à cette question." La fin de l'aventure en bleu se profile doucement pour lui. En club, il reste en revanche fidèle à ses couleurs, connaissant la descente des Verts en Division 2, puis la remontée, avant de partir à l'intersaison 1989 pour l'Olympique de Marseille de Bernard Tapie, à l'époque la force dominante du football français. Il y effectuera une dernière saison comme doublure de Gaëtan Huard. Suite à la fracture de la jambe de ce dernier face au CSKA Sofia, Castaneda rentre définitivement dans la légende un soir d'avril 1990. Après une courte victoire 2 buts à 1 à l'aller, l'OM va défier le Benfica de Sven-Göran Eriksson. Après avoir tenu le choc plus d'une heure, à la 77ème minute, Vata marque de la main sur un corner anodin où Jean est un peu trop court... Il arrêtera sa carrière là-dessus.
PALMARÈS
4ème de la Coupe du Monde en 1982 (France)
Champion de France en 1981 (Saint-Etienne) et 1990 (Olympique de Marseille)
Vice-champion de France en 1982 (Saint-Etienne)
Finaliste de la Coupe de France en 1981 et 1982 (Saint-Etienne)
Vice-champion de France de D2 en 1986 (Saint-Etienne)
Champion de France de D3 en 1980 (Saint-Etienne B)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Révélation française de l’année en 1980
DIVERS
- Son père, Juan Castañeda, combattant républicain pendant la guerre d'Espagne, avait été déporté dans le camp de concentration de Mauthausen entre 1941 et 1945. Gardien de but dans des équipes de Barcelone avant la guerre civile, son talent dans les cages lui a permis d'intégrer l'équipe de football des Espagnols de Mauthausen. Ses geôliers nazis, qui aimaient le foot, avaient demandé aux prisonniers de monter des tournois pour se distraire. Les meilleurs joueurs obtenaient quelques privilèges, comme travailler dans les cuisines. Mais, surtout, le temps des tournois, ils quittaient leurs pyjamas rayés infestés de puces et retrouvaient un peu de leur dignité d'hommes. Après sa libération en 1945, Juan Castañeda s'est installé en France, a francisé son prénom en Jean et fait disparaître le tilde de son patronyme.
SOURCES/RESSOURCES
- So Foot
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