Football-the-story

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Paolo Montero

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photo: ©DR

 

Paolo Montero

 

Rónald Paolo Montero Iglesias

Né le 3 septembre 1971 à Montevideo (URU)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4871386_201505314320474.png Uruguayen, Défenseur central, 1m79

Surnom: "Terminator"

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4871386_201505314320474.png 61 sélections, 5 buts

(Matchs amicaux: 17 sélections)

(Qualif Coupe du Monde: 33 sélections, 4 buts)

(Coupe du Monde: 3 sélections)

(Copa America: 4 sélections, 1 but)

(Coupe des Confédérations: 4 sélections)

 

1ère sélection : le 5 mai 1991 contre les Etats-Unis (0-1)

Dernière sélection : le 16 novembre 2005 contre l'Australie (0-1)

 

1990/92 Peñarol (URU) 34 matchs, 1 but
1992/96 Atalanta Bergame (ITA) 128 matchs, 4 buts
(Championnat d'Italie: 90 matchs, 2 buts)
(Championnat d'Italie de D2: 34 matchs, 2 buts)
(Coupe d'Italie: 14 matchs)
1996/2005 Juventus Turin (ITA) 277 matchs, 6 buts
(Championnat d'Italie: 186 matchs, 1 but)
(Coupe d'Italie: 18 matchs, 1 but)
(Supercoupe d'Italie: 2 matchs)
(Ligue des Champions: 59 matchs, 4 buts)
(Coupe UEFA: 7 matchs)
(Coupe Intertoto: 3 matchs)
(Supercoupe de l'UEFA: 1 match)
(Coupe Intercontinentale: 1 match)
2005/06 San Lorenzo (ARG) 14 matchs, 1 but
2006/07 Peñarol (URU) 26 matchs, 1 but

 

Des défenseurs de talent, la Juve en a connu. Mais Paolo Montero restera à jamais une personnalité unique et inimitable.

 

À la Vieille Dame entre 1996 et 2005, il laisse le souvenir d’un défenseur rugueux mais non dépourvu d’honneur. La carrière de Montero débute dans son pays natal, et plus précisément au Peñarol, où il fait ses grands débuts à seulement 19 ans. Le football est chez lui une affaire de famille. Fils d'un ancien international Julio Montero, surnommé "Planta" (semelle), Paolo a de qui tenir. Après deux ans en Uruguay, Paolo est repéré par l’Atalanta. Il fait partie de cette génération de footballeurs partis très tôt du pays (21 ans). L'uruguayen débarque en Italie en 1992 et rencontre son nouvel entraîneur: un certain Marcello Lippi. Le jeune défenseur s’impose rapidement dans l’équipe et lui garantit une solidité défensive. Après quatre années d’apprentissage à Bergame, il débarque à la Juventus pour y vivre une grande et belle histoire d’amour.


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photo: ©Alamy

 

Dans le Piémont, il rejoint une nouvelle fois son entraîneur Lippi, qui mise encore sur le défenseur uruguayen. Pari gagnant. En neuf années, Montero devient vite un cadre et un "monument" pour tous les tifosi bianconeri. Impérial en défense, le garçon traîne ce coté hargneux et agressif qui vont le rendre célèbre. Amoureux du tacle et de l’embrouille virile, il est surnommé "Terminator" par ses propres coéquipiers, parmi lesquels Igor Tudor, Edgar DavidsAlessio Tacchinardi ou encore Mark Iuliano. L’international uruguayen récolte ainsi pas moins de seize cartons rouges en Italie, détenant le record d’expulsions en Série A. Il est encore aujourd’hui, malgré la tentative de Gabriel Paletta, le leader incontesté de ce classement baroque. Les exemples sont nombreux: en mars 2000, au cours du huitième de finale de Coupe de l'UEFA face au Celta Vigo, il assène un coup de coude au malheureux milieu russe Valery Karpine qui passait par là. Carton rouge, évidemment. De même, au mois de décembre suivant, il envoie un coup de poing dans la figure de l'intériste Luigi Di Biagio. Dans le fond, il est tentant de résumer Paolo Montero à ce tempérament de voyou. Ça ne serait pourtant pas tout à fait juste.

 

Toujours parfait dans le timing en phase défensive et techniquement doué, il maîtrisait l’art de la relance dans un sens du jeu souvent capital. Leader insurmontable sur le terrain, il a surtout toujours tout donné. Avec plus de 300 matchs sous le maillot turinois, Montero collectionne les trophées avec 4 titres de champion, 1 Coupe d'Italie et trois finales de Ligue des Champions disputées. Dommage pour lui, il n'aura jamais goûté aux joies des victoires avec la sélection nationale. Il est parti en retrait internationale trop tôt. Laissant son rôle à un certain Diego Lugano. Il raccroche les crampons tranquillement chez lui, en Uruguay, du côté de Peñarol. Le natif de Montevideo est ensuite devenu entraîneur de ce même club en 2014. Bien loin des tirages de maillot et des petits coups en douce, Paolo Montero préférait les bons gros tacles bien nets au tibia et les bonnes vieilles embrouilles. Un puriste.

 

PALMARÈS

 

3ème de la Copa America en 2004 (Uruguay)

4ème de la Coupe des Confédérations en 1997 (Uruguay)

Finaliste de la Ligue des champions  en 1997, 1998 et 2003 (Juventus Turin)

Vainqueur de la Coupe Intercontinentale en 1996 (Juventus Turin)

Vainqueur de la Supercoupe de l’UEFA en 1996 (Juventus Turin)

Vainqueur de la Coupe Intertoto en 1999 (Juventus Turin)

Champion d’Italie en 1997, 1998, 2002 et 2003 (Juventus Turin) (*titre annulé en 2005 )

Vice-champion d’Italie en 2000 et 2001 (Juventus Turin)

Vice-champion d’Uruguay en 2007 (Peñarol)

Vainqueur de la Coupe d’Italie en 1995 (Juventus Turin)

Finaliste de la  Coupe d’Italie en 2002 et 2004 (Juventus Turin)

Vainqueur de la Supercoupe d’Italie en 1997, 2002 et 2003 (Juventus Turin)

Finaliste de la Supercoupe d’Italie en 1998 (Juventus Turin)

 

VIDÉO

 



23/12/2018
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