Football-the-story

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Roberto Carlos

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photo: ©DR

 

Roberto Carlos

 

Roberto Carlos Da Silva Rocha

Né le 10 avril 1973 à Garça (BRE)

 Brésil.png Brésilien, défenseur gauche, 1m68

Surnom: Monsieur Coup-franc

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png 125 sélections, 11 buts

(Matchs amicaux: 47 sélections, 5 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 27 sélections, 2 buts)

(Coupe du Monde: 17 sélections, 1 but)

(Copa America: 21 sélections)

(Coupe des Confédérations: 4 sélections)

(Tournoi de France: 3 sélections, 2 buts)

(Coupe Umbro: 3 sélections, 1 but)

 

1ère sélection : le 26 février 1992 contre les Etats-Unis (3-0)

Dernière sélection : le 1er juillet 2006 contre la France (0-1)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png non-officiel: 7 sélections

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png olympique: 22 sélections, 2 buts

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png U20: 5 sélections

 

1990/92 União São João (BRE) 33 matchs, 10 buts

1993/95 Palmeiras (BRE) 161 matchs, 15 buts

(Championnat du Brésil: 44 matchs, 3 buts)

(Coupe du Brésil: 12 matchs, 1 but)

(Copa Libertadores: 15 matchs, 3 buts)

(Championnat de São Paulo: 83 matchs, 8 buts)

(Tournoi Rio-São Paulo 7 matchs)

1995/96 Inter Milan (ITA) 34 matchs, 7 buts

(Championnat d'Italie: 30 matchs, 5 buts)

(Coupe d'Italie: 2 matchs, 1 but)

(Coupe de l'UEFA: 2 matchs, 1 but)

1996/2007 Real Madrid (ESP) 529 matchs, 70 buts

(Championnat d'Espagne: 370 matchs, 47 buts)

(Coupe d'Espagne: 33 matchs, 4 buts)

(Supercoupe d'Espagne: 8 matchs, 1 but)

(Ligue des Champions: 109 matchs, 16 buts)

(Supercoupe de l'UEFA: 3 matchs, 1 but)

(Coupe Intercontinentale: 3 matchs, 1 but)

(Coupe du Monde des clubs: 3 matchs)

2007/09 Fenerbahçe (TUR) 104 matchs, 10 buts

(Championnat de Turquie: 65 matchs, 6 buts)

(Coupe de Turquie: 11 matchs, 2 buts)

(Supercoupe de Turquie: 1 match)

(Ligue des Champions: 19 matchs, 1 but)

(Coupe de l'UEFA: 8 matchs, 1 but)

2009/11 Corinthians (BRE) 61 matchs, 5 buts

(Championnat du Brésil: 35 matchs, 1 but)

(Copa Libertadores: 9 matchs)

(Championnat de São Paulo: 17 matchs, 4 buts)

2011/12 Anji Makhachkala (RUS) 28 matchs, 5 buts

(Championnat de Russie: 25 matchs, 4 buts)

(Coupe de Russie: 3 matchs, 1 but)

2015/16 Delhi Dynamos (IND) 4 matchs

 

Roberto Carlos est surement l'un des meilleurs défenseurs gauches de l'histoire du Brésil et du Real Madrid, très connu pour sa puissance de frappe et sa vitesse de pointe.

 

Le brésilien n'avait pas de complexes à enchaîner les rushs offensifs pour exploser la cage adverse en frappant un missile de très loin. Sans parler de ses coup-francs qui défient les lois de la science, comme celui contre la France en 1997. Un missile à la trajectoire affolante qui avait laissé un Fabien Barthez aussi impuissant que spectateur. Inspiré par la technique de tir de son compatriote Branco duquel il a très vite été jugé comme le digne héritier, Roberto Carlos a su magnifier cette façon si particulière.

 

Issu d'une famille qui ne roulait pas sur l'or, le jeune brésilien fait ses premiers pas dans l'élite du côté de l’União São João, modeste club de division inférieure de l’Etat de Sao Paulo. Après avoir débuté sous le maillot auriverde avec les moins de 16 ans, il signe à 18 ans avec le club mythique du coin: Palmeiras. Avec les "Alviverde", il réalise deux saisons pleines ponctuées par deux titres de champion tout en savourant sa première sélection avec l'équipe brésilienne. Avec un centre de gravité plus bas que la moyenne, ajouté à un tour de cuisse de 58 cm, l'homme développe très tôt des qualités de vitesse et de percussion inédites à son poste, ainsi qu’une frappe de balle fulgurante. De quoi attirer les regards du Vieux Continent.


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Photo: ©KORPA

 

Et c'est l'Inter qui rafle la mise en 1995 dans une équipe où il ne va pas faire l'unanimité. Sa vision ultra-offensive du poste d'arrière gauche ne rentre pas vraiment en adéquation avec les plans de l'entraîneur malgré une saison pleine agrémentée de cinq buts en championnat. Son entraîneur de l'époque, Ottavio Bianchi, le juge trop porté vers l'avant et se ronge les ongles en voyant les espaces laissés en défense par le Brésilien. Ce reproche de l'excès d'allant offensif, Roberto Carlos le recevra du reste tout au long de sa carrière, le défaut de ses qualités diront certains. À l'intersaison 1995-1996, Luis Fernandez, alors entraîneur du club parisien, en avait fait l'une des priorités de son recrutement. La direction a fait la sourde oreille. C'est donc le Real Madrid qui saisit l'opportunité, club dans lequel il va entrer pour de bon dans la légende. Il explose véritablement sur le plan mondial, devenant l'un des meilleurs défenseurs du championnat d'Espagne.

 

À Madrid, l'homme à la frappe de mule entre même dans le coeur des supporteurs. Son style de jeu, plus adapté à la philosophie du club, dérange moins et impressionne même. Dès sa première saison, il s'impose comme l'un des piliers de la défense madrilène. En onze ans de présence au sein du club merengue, l'infatigable Roberto Carlos va empiler 47 buts en Liga et 16 en Ligue des Champions, dont pas mal de coups francs. Et surtout agrandir la déjà imposante salle des trophées du Real Madrid avec, entre autres, trois Ligues des champions et autant de titres de champion d'Espagne. Avec Roberto Carlos, un nouveau type de défenseur latéral apparaît: un défenseur rapide, puissant, capable de défendre comme d'attaquer.

 

Avec la Seleção, on ne lui aura jamais reproché ses montées. Lors de la Coupe du Monde 2002, le sélectionneur a d'ailleurs réglé le problème en optant pour un 3-5-2 qui demandait moins de repli défensif à Roberto Carlos et Cafu, avec au bout une cinquième étoile pour le Brésil. Double lauréat de la Copa America (1997, 1999) et de la Coupe des Confédérations (1997, 2005), Roberto Carlos compte également une finale perdue de coupe du Monde (1998). La suite sera en revanche moins idyllique pour le Brésilien, du moins sportivement. En perte de vitesse au Real, ses performances lui valent quelques critiques justifiées, elles s'expliquent peut-être par la situation de la "Maison Blanche". Les années Florentino Perez semblent avoir quelque peu ternie sa bonne humeur légendaire au sein d'un vestiaire où "Espagnols" et "Brésiliens" se déchirent dans une ambiance de fin de cycle qui donne envie d'aller voir ailleurs.

 

À 33 ans, Roberto Carlos décide de partir de la Maison Blanche dans la douleur. Ainsi, à la fin de la saison 2006-2007, l'arrière-gauche rejoint alors la Turquie et le Fenerbahçe. Après deux années passées dans le bouillant club du Bosphore, il rentre au Brésil pour évoluer aux Corinthians. Il y retrouve, Ronaldo, son ancien coéquipier du Real Madrid et autre star brésilienne. L'occasion de marquer un peu plus les esprits avec un corner rentrant frappé de l'extérieur du pied gauche face à la Portuguesa. Mais en février 2011, son contrat avec le club brésilien est résilié et il signe dans la foulée en faveur du club russe du Anzhi Makhatchkala, basé au fin fond du Daghestan, pour deux ans et un pont d'or de 9 millions d'euros par saison. Cette dernière expérience plus financière que sportive sonnera la fin de carrière à 39 ans. Il débute par la suite une carrière d'entraîneur et rechausse même les crampons en 2015 au Delhi Dynamos, en tant qu'entraîneur-joueur, pour aider et développer le football indien. En 2021, il a rechaussé les crampons cinq ans après la fin de sa carrière. L’ancien latéral gauche a endossé le maillot de Bull in the Barne United, l'équipe d'un pub de Shrewsbury, le temps d’un match amical face au Harlescott Rangers. Un transfert fou rendu possible par l’opération "Dream Transfer", organisée sur eBay et dont les fonds sont destinés à l’association Football Beyond Borders, qui a pour but de venir en aide à des jeunes défavorisés.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Coupe du Monde en 2002 (Brésil)

Finaliste de la Coupe du Monde en 1998 (Brésil)

Vainqueur de la Copa America en 1997 et 1999 (Brésil)

Finaliste de la Copa America en 1995 (Brésil)

Vainqueur de la Coupe des Confédérations en 1997 et 2005 (Brésil)

Finaliste de la Coupe des Confédérations en 1999 (Brésil)

Médaillé de Bronze aux Jeux Olympiques d'Atlanta en 1996 (Brésil)

Finaliste de la Coupe du Monde des moins de 20 ans en 1991 (Brésil)

Vainqueur de la Coupe Lunar New Year en 2005 (Brésil)

Vainqueur de la Ligue des Champions en 1998, 2000 et 2002 (Real Madrid)

Vainqueur de la Coupe intercontinentale en 1998 et 2002 (Real Madrid)

Finaliste de la Coupe intercontinentale en 2000 (Real Madrid)

Vainqueur de la Supercoupe de l’UEFA en 2002 (Real Madrid)

Finaliste de la Supercoupe de l’UEFA en 1998 et 2000 (Real Madrid)

Champion d’Espagne en 1997, 2001, 2003 et 2007 (Real Madrid)

Vice-Champion d’Espagne en 1999, 2005 et 2006 (Real Madrid)

Champion du Brésil en 1993 et 1994 (Palmeiras)

Vice-champion de Turquie en 2008 et 2010 (Fenerbahçe)

Vainqueur de la Supercoupe d’Espagne en 1997, 2001 et 2003 (Real Madrid)

Finaliste de la Coupe d’Espagne en 2002 et 2004 (Real Madrid)

Finaliste de la Coupe de Turquie en 2009 (Fenerbahçe)

Vainqueur de la Supercoupe de Turquie en 2007 (Fenerbahçe)

Vainqueur du Championnat de São Paulo en 1993 et 1994 (Palmeiras)

Vainqueur du Tournoi Rio-São Paulo en 1993 (Palmeiras)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Ballon d’argent en 2002

Élu 2ème meilleur footballeur de l’année FIFA en 1997

Élu meilleur défenseur de l’année UEFA en 2002 et 2003

Bola de Prata en 1993, 1994 et 2010

Élu meilleur joueur de l’année par "GoldenFoot" en 2008

Élu meilleur joueur sud-américain du Championnat d’Espagne (Trophée EFE) en 1998

Nommé au FIFA 100

Nommé dans l'équipe type de la Coupe du Monde 1998 et 2002

Nommé dans la Dream-Team FIFA de la Coupe du Monde en 2002

Nommé dans l'équipe type de l'année du championnat brésilien en 2010

Nommé dans l'équipe type de l'association ESM en 1997, 1998, 2000, 2001, 2002, 2003 et 2004

Nommé dans l'équipe type des 110 ans du Real Madrid

Intronisé au Hall of Fame du football brésilien



17/05/2015
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