Ronaldo, Ô Fenomeno
Ronaldo Luis Nazàrio de Lima
Né le 22 septembre 1976 à Bento Ribeiro (BRE)
Surnoms: Ô Fenomeno, Gronaldo
(Matchs amicaux: 39 sélections, 21 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 15 sélections, 10 buts)
(Coupe du Monde: 19 sélections, 15 buts)
(Copa America: 13 sélections, 10 buts)
(Coupe des Confédérations: 5 sélections, 4 buts)
(Tournoi de France: 3 sélections, 1 but)
(Coupe Umbro: 4 sélections, 1 but)
1ère sélection : 23 mars 1994 contre l'Argentine (2-0)
Dernière sélection : 7 juin 2011 contre la Roumanie (1-0)
1993/94 Cruzeiro (BRE) 47 matchs, 44 buts
(Championnat du Brésil: 14 matchs, 12 buts)
(Championnat du Minas Gerais: 20 matchs, 22 buts)
(Recopa Sudamericana: 12 matchs, 10 buts)
1994/96 PSV Eindhoven (HOL) 57 matchs, 54 buts
(Championnat des Pays-Bas: 46 matchs, 42 buts)
(Coupe des Pays-Bas: 4 matchs, 3 buts)
(Coupe de l'UEFA: 7 matchs, 9 buts)
1996/97 FC Barcelone (ESP) 49 matchs, 47 buts
(Championnat d'Espagne: 37 matchs, 34 buts)
(Coupe d'Espagne: 4 matchs, 6 buts)
(Coupe des Coupes: 7 matchs, 5 buts)
(Supercoupe de l'UEFA: 1 match, 2 buts)
1997/2002 Inter Milan (ITA) 99 matchs, 59 buts
(Championnat d'Italie: 68 matchs, 49 buts)
(Coupe d'Italie: 8 matchs, 3 buts)
(Ligue des Champions: 11 matchs, 1 but)
(Coupe de l'UEFA: 11 matchs, 6 buts)
2002/07 Real Madrid (ESP) 177 matchs, 104 buts
(Championnat d'Espagne: 127 matchs, 83 buts)
(Coupe d'Espagne: 11 matchs, 4 buts)
(Ligue des Champions: 36 matchs, 15 buts)
(Supercoupe de l'UEFA: 2 matchs, 1 but)
(Coupe Intercontinentale: 1 match)
2007/08 Milan AC (ITA) 20 matchs, 9 buts
(Championnat d'Italie: 20 matchs, 9 buts)
2008/11 Corinthians (BRE) 69 matchs, 35 buts
(Championnat du Brésil: 31 matchs, 18 buts)
(Championnat de São Paulo: 21 matchs, 11 buts)
(Copa Libertadores: 9 matchs, 3 buts)
Dribbleur de génie et buteur hors pair, Ronaldo n’a pas révolutionné le football, il l’a transcendé. L'attaquant brésilien restera sans conteste l'un des meilleurs buteurs de la planète. Indomptable, intraitable, céleste, trop vite, trop fort, trop bon et en même temps tellement humain.
Son principal atout était la vitesse: démarrage et course, mais également de pensée et de prise de décision dans ses dribbles, ses feintes, ses accélérations et ses changements de direction. Une fois lancé, il est alors quasiment intraitable et réalisait tout ce qu’il voulait. Marcel Desailly s’en souvient: "Quand il entamait ses dribbles, ses passements de jambes à pleine vitesse, c’était quelque chose!" Ces fameux passements de jambes, sa marque de fabrique! Un geste qui reste dans toutes les mémoires et qui témoigne d’une technique bien au-dessus de la moyenne. Technique de dribble donc, mais aussi de passe, de contrôle et de finition bien sûr, qui le rendaient terriblement complet. Devant le but, il était un finisseur incroyable. Tête, pied droit, pied gauche, dans la surface ou à l’extérieur, il était capable de marquer dans toutes les positions. Ce qu’il fait de manière impressionnante partout où il est passé. Sa puissance et son imposante masse musculaire lui ont fait bénéficier d'un nombre important de contres favorables face à des défenseurs déséquilibrés. Mentalement, il se révèle aussi très fort, ne doute presque jamais, ce qui lui a permis d'oser beaucoup de choses. Il a également marqué les esprits par ses buts. Leur beauté tout d’abord, comme ce fabuleux but à Compostelle sous les couleurs barcelonaises lorsqu’il a dribblé toute la défense adverse en mêlant vitesse, technique, puissance et sang-froid. Son triplé dévastateur à Old Trafford en quart de finale de la Ligue des Champions en 2003, est aussi dans toutes les mémoires. Et puis, les chiffres bien évidemment. Le brésilien affiche des statistiques fantastiques avec près de 400 buts tout au long de sa carrière.
Dès le début, Ronaldo étonne. Luis Nazàrio de Lima est apparu, au milieu des années 1990, comme une météorite dans le football. Repéré lors d'un tournoi scolaire de futsal par le champion du Monde 70 Jairzinho, L'enfant qui rêvait de jouer à Flamengo fait pourtant ses débuts pro avec Cruzeiro. Dès sa première saison, il plante 58 buts en 60 rencontres. Le 10 septembre 1993, il reçoit sa première convocation en équipe nationale. Le 23 mars 1994, il connaît sa première titularisation, contre l'Argentine. Le 4 mai 1994, Ronaldo a dix-sept ans, et contre l'Islande, il inscrit son premier but. Assez pour être sur la liste de la Seleçao de Carlos Alberto Parreira au Mondial 1994, pas assez pour y entrer en jeu. C’est en spectateur que Ronaldo remporte sa première Coupe du Monde et observe avec attention Romario devenir le joueur-phare du Brésil victorieux face à l’Italie en finale. Mieux, il suivra le même trajet que le Barcelonais d’alors: il fait ses débuts européens au PSV Eindhoven à l'âge de 17 ans puis découvre le Barça et son mythique Camp Nou. Il ne rencontre en revanche aucune difficulté à s'adapter au jeu. Malgré les problèmes physiques et les critiques émises à son encontre, ses statistiques sont impressionnantes. Aux Pays-Bas, il inscrit 55 buts en 57 matchs. En Espagne, 47 en 49 rencontres. Le brésilien se distingue par sa technique et sa conduite de balle qui marquent nombre d'observateurs.
Photo: ©Mark Thompson
En Catalogne, Ronaldo régale. Pour sa grande première, il inscrit deux buts et délivre une passe décisive pour son grand pote Iván de la Peña. Malgré un début réussi, tout le monde retient pourtant son humiliation sur le latéral de l'Atlético: Geli. Bloqué sur le côté droit de la surface de réparation des Colchoneros, Ronaldo, à l'arrêt, va infliger aux reins de l'espagnol un humiliant elastico. Magique. À la fin de la saison, il termine meilleur buteur du championnat avec 34 réalisations et remporte la Coupe des coupes à Rotterdam face au PSG sur un penalty du brésilien. Après avoir souhaité rester en Catalogne au moins une saison supplémentaire, Ronaldo quitte avec surprise l'Espagne pour l'Italie douze mois seulement après son arrivée. C'est l'Inter Milan qui le recrute contre un joli chèque, bien au dessus de sa clause libératoire, de 30,5 millions d’euros: record mondial pour un transfert à l’époque. Grâce à des débuts tonitruant dans le Calcio et la saison incroyable avec le Barça, France Football lui décerne le Ballon d'Or en fin d'année 1997. Il devance le Yougoslave Predrag Mijatović et le Français Zinedine Zidane. À 20 ans, il devient le plus jeune lauréat de l'histoire de ce trophée depuis sa création en 1956 mais aussi le premier joueur brésilien couronné depuis la mondialisation du trophée en 1995. Rien ne semble l’arrêter.
En cinq années passées en Italie, le Brésilien va passer par toutes les émotions que peuvent procurer le football. Il voit les blessures lourdes se multiplier après la Coupe du Monde 1998. Auteur d’un Mondial exceptionnel, Ronaldo vit la défaite en finale face à la France comme un traumatisme. Victime d’une "crise d’épilepsie" quelques heures avant la partie, Ronaldo tient sa place en dépit du bon sens et passe à travers son match. Un an et demi plus tard, il se blesse très gravement au genou droit, tout seul, lors d’un match de championnat. Il ne rejoue qu’en avril 2000 et se blesse à nouveau, dès sa première apparition au bout de six minutes de jeu… Rupture totale du même tendon rotulien. On pense alors Ronaldo perdu pour le football mais le phénomène s’accroche et rechausse les crampons en septembre 2001. Il vient de passer 527 jours (vingt-deux mois) sans pouvoir jouer au ballon. Mais malgré cela, il retrouve la Seleçao dès mars 2002 et, à peine neuf mois après s’être rétabli, il inscrit le but égalisateur lors du premier match de poule du Mondial 2002 face à la Turquie. Il va inscrire huit buts en Corée du Sud et au Japon dont les deux de la finale face à l’Allemagne pour une victoire… 2 buts à 0. Le "phénomène" devient "phénix" et renaît de ses cendres devant le monde entier. Une renaissance à laquelle on ne croyait plus. Avec ses sept buts en 1998 et ses huit réalisations en 2002, il devient à l'époque tout simplement le meilleur buteur de l’histoire de la Coupe du Monde avec quinze unités, devancé depuis par l'allemand Miroslav Klose en 2014. Cette année magique est couronnée d’un second Ballon d’or récompensant son incroyable retour au plus haut niveau devançant son coéquipier Roberto Carlos et le gardien de but allemand du Bayern Munich Oliver Kahn.
Viennent alors les années "galactiques" (de 2004 à 2007) où Ronaldo est transféré au Real Madrid. C'est alors que le jeu du brésilien va considérablement évoluer. Il va davantage jouer en équipe et se muer en vrai chasseur de buts. Le buteur va se révéler tout aussi redoutable car toujours aussi efficace. Si ses buts sont moins spectaculaires que ceux inscrits sous le maillot du Barça ou de l'Inter Milan, ils sont tout aussi décisifs. Son jeu de tête, très perfectible à ses débuts, est devenu avec le temps d'un niveau acceptable. Il y évolue au côté des tout meilleurs joueurs du globe: Raúl, Zinedine Zidane, David Beckham et Michael Owen entre autres. Là encore, ses statistiques sont époustouflantes: 104 buts marqués en 177 matchs disputés. Malheureusement, cette équipe ne remporte aucun trophée. Les médias reprochent même au Brésilien une surcharge pondérale. Après plus de quatre années avec les Merengues, il revient en Italie, au Milan AC, en déclarant que c’était son rêve d’y évoluer. Ce transfert est vécu comme une trahison par les tifosi de l’Inter qui ne lui pardonneront jamais cet affront. Avec 7 buts en 14 matches dont un face à … l’Inter. Cependant, les Milanais remportent la Ligue des Champions sans lui puisqu’il a déjà été aligné avec le Real dans cette même compétition. Sa seconde saison est plus délicate. Grandement handicapé par des problèmes musculaires puis par une rupture du tendon rotulien, il joue peu. En fin de contrat et sans club pour la première fois de sa carrière en juillet 2008, il rentre au pays et signe avec les Corinthians. Au Brésil, il apparaît plus dans les gazettes à sensation brésiliennes, friandes de ses frasques, que sur le rectangle vert. Une des plus célèbres datant du printemps 2008: Ronaldo, qui avait voulu finir avec des prostituées une longue nuit de fête à Rio, avait eu la mauvaise surprise d'avoir affaire à des travestis qui avaient ensuite voulu le faire chanter... Fatigué, il raccroche les crampons le 14 février 2011, citant des douleurs et de l'hypothyroïdie qui sont les raisons de sa retraite prématurée. Sans doute victime de la "saudade", ce sentiment mélangeant mélancolie d’être éloigné du pays dont on est originaire, nostalgie des moments heureux qu’on y a passés et culpabilité de ne plus y vivre, le Brésilien a souhaité terminer sa carrière chez lui, dans le pays dont il a tant contribué à mettre en lumière l’équipe nationale. Parce que si Ronaldo, ce sont des souvenirs, des images, des rêves et des regrets, c'est aussi un palmarès. Une Coupe du Brésil en 1993 et 2009. Deux Coupes du Monde en 1994 et 2002. Une Coupe des Pays-Bas en 1996 et une médaille de bronze aux JO d'Atlanta. Une Coupe d'Espagne, une Copa América puis une Coupe des confédérations en 1997. La Coupe de l'UEFA en 1998. Une autre Copa América en 1999. Une Coupe intercontinentale en 2002. Un championnat d'Espagne en 2003. Un autre en 2007. Au finale, Ronaldo n'a jamais remportée de Ligue des Champions. Voilà certainement un manque important dans sa carrière, qui n’occulte pas, malgré tout, l’ensemble de son œuvre. Capable de créer des gestes incroyables, de faire des différences en permanence, de perforer les défenses adverses à lui tout seul et de marquer dans toutes les positions, il a incarné l’attaquant moderne, l’avant-centre du 21ème siècle dès le milieu des années 1990. Source d'inspiration de toute une génération d'attaquant, Ronaldo a marqué plus que des buts, il a marqué l'Histoire de son sport. Chapeau Ronaldo Luis Nazário de Lima. Ronaldo, l’unique.
PALMARÈS
Vainqueur de la Coupe du Monde en 1994 et 2002 (Brésil)
Finaliste de la Coupe du Monde en 1998 (Brésil)
Vainqueur de la Copa America en 1997 et 1999 (Brésil)
Finaliste de la Copa America en 1995 (Brésil)
Vainqueur de la Coupe des Confédérations en 1997 (Brésil)
Médaillé de Bronze aux Jeux Olympiques d’Atlanta en 1996 (Brésil)
Vainqueur de la Coupe Intercontinentale en 2002 (Real Madrid)
Vainqueur de la Supercoupe de l’UEFA en 2007 (finale non-jouée) (Milan AC)
Vainqueur de la Coupe des Coupes en 1997 (FC Barcelone)
Vainqueur de la Coupe de l’UEFA en 1998 (Inter Milan)
Champion d’Espagne en 2003 et 2007 (Real Madrid)
Vice-champion d’Espagne en 1997(FC Barcelone), 2005 et 2006 (Real Madrid)
Vice-champion d'Italie en 1998 (Inter Milan)
Vice-champion des Pays-Bas en 1996 (PSV Eindhoven)
Vainqueur de la Coupe d’Espagne en 1997 (FC Barcelone)
Finaliste de la Coupe d’Espagne en 2004 (Real Madrid)
Vainqueur de la Supercoupe d’Espagne en 2003 (Real Madrid)
Vainqueur de la Supercoupe des Pays-Bas en 1996 (PSV Eindhoven)
Vainqueur de la Coupe des Pays-Bas en 1996 (PSV Eindhoven)
Vainqueur de la Coupe du Brésil en 1993 (finale non-jouée) (Cruzeiro) et 2009 (Flamengo)
Finaliste de la Coupe d’Italie en 2000 (Inter Milan)
Vainqueur du Championnat du Minas Gerais en 1994 (Cruzeiro)
Vainqueur du Championnat de São Paulo en 2009 (Corinthians)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Ballon d’or en 1997 et 2002
Ballon d’argent en 1996
Soulier d’or européen en 1997 (34 buts)
Onze d’or en 1997 et 2002
Onze d’Argent en 1998
Élu meilleur joueur de la Coupe du Monde en 1998
2ème meilleur joueur de la Coupe du Monde en 2002
Élu meilleur joueur mondial FIFA de l’année en 1996, 1997 et 2002
2ème meilleur joueur mondial FIFA de l’année en 1998
3ème meilleur joueur mondial FIFA de l’année en 2003
Élu meilleur joueur mondial de l’année par "World Soccer" en 1996, 1997 et 2002
Élu meilleur footballeur de l’année UEFA en 1998
Élu meilleur espoir européen (Trophée Bravo) en 1997 et 1998
Élu meilleur joueur de la Copa America en 1997
Élu meilleur joueur de la Coupe Intercontinentale en 2002
Élu meilleur joueur de l’année en Italie en 1998
Élu meilleur joueur étranger de l’année en Italie en 1998
Élu meilleur joueur étranger du championnat d’Espagne en 1997
À reçu le trophée EFE en 1997 et 2003
Révélation du championnat du Brésil en 1993
Prix hommage du championnat du Brésil en 2010
Meilleur buteur de la Coupe du Monde 2002 (8 buts)
Meilleur buteur de la Copa America en 1999 (5 buts)
3ème meilleur buteur de la Coupe des Confédérations en 1997 (4 buts)
Meilleur buteur mondial international de l’année en 1997 (22 buts)
Meilleur buteur de la Supercopa Sudamericana en 1993 (6 buts) (Cruzeiro)
Meilleur buteur du Championnat des Pays-Bas en 1995 (30 buts) (PSV Eindhoven)
Meilleur buteur du Championnat d’Espagne en 1997 (34 buts) (FC Barcelone) et 2004 (24 buts) (Real Madrid)
Meilleur Buteur du Championnat du Minas Gerais en 1994 (23 buts) (Cruzeiro)
Nommé dans l'équipe type du tournoi de la Coupe du Monde 1998 et 2002
Nommé au FIFA 100
Intronisé au Hall of Fame du football brésilien
Intronisé au Hall of Fame du championnat Italien dans la catégorie "joueur étranger" en 2015
Prix "Golden Foot" en 2006
Prix du meilleur joueur de la décennie 1997/2007 par les "Oscar del Calcio"
Élu légende sportif du journal espagnol Marca en 2011
Élu sportif internationale de l'année par BBC Sports en 2002
Élu sportif mondial de l'année par "Reuters" en 2002
Lauréat du Grand Prix de l'académie des sports pour le plus bel exploit sportif en 2002
Élu "retour de l'année" par la fondation Laureus en 2002
DIVERS
- Il est l’un des précurseurs du développement du merchandising dans le football. L’équipementier Nike mise énormément sur le brésilien, en témoigne les nombreuses campagnes publicitaires autour de la star, dont la fameuse séquence de l’aéroport avec l’équipe brésilienne avant la Coupe du Monde 1998. Il devient ainsi la première grande icône mondiale du football business.
- En l'an 2000, la star brésilienne a été nommée ambassadeur de bonne volonté de l'ONU. C'est dans ce cadre qu'il s'est rendu notamment au Maroc en décembre 2006, pour apporter son soutien en faveur de l'enfance.
- Les "Matchs contre la pauvreté" de Zinedine Zidane et Ronaldo ont permis de lever des fonds pour le PNUD, qui lutte contre la pauvreté, la faim, les maladies, la discrimination à l'égard des femmes, mais également contre la dégradation de l'environnement. Grâce à ces deux stars du ballon rond, deux projets ont vu le jour en Province Orientale en 2007.
- Par trois fois, Ronaldo est opéré à l'hôpital de la Salpêtrière par le Professeur Saillant (1999,2000 et 2008).
- En 2011, il participe au film "Open Road", où il partage l'affiche avec l'actrice Camilla Belle.
SOURCES/RESSOURCES
- NouvelObs/Le Monde/Libération/So Foot
VIDÉO
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