Brésil
Djalminha
Photo: ©DR
Djalminha
Djalma Feitosa Dias
Né le 9 décembre 1970 à Santos (BRE)
Brésilien, Milieu offensif, 1m76
Surnoms: O Mago, O Maestro
14 sélections, 5 buts
(Matchs amicaux: 7 sélections, 3 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 2 sélections)
(Copa America: 3 sélections, 2 buts)
(Tournoi de France: 2 sélections)
1ère sélection : le 16 octobre 1996 contre la Lituanie (3-1)
Dernière sélection : le 27 mars 2002 contre la Yougoslavie (1-0)
Brillant Gaucher au style spectaculaire et à la technique hors-norme, Djalminha a connu ses heures de gloire au Deportivo La Corogne, remportant notamment la Liga en 2000. Un génie caractériel souvent incompris qui faisait lever les foules.
Fils de Djalma Dias, fascinant joueur des années 40, Djalma Feitosa Dias, dit Djalminha, débute sa carrière à Flamengo. Milieu talentueux et créatif, il prouve déjà qu'il a le profil pour être un sacré meneur de jeu. Après un passage à Guarani, un exode rapide au Japon, au Shimizu S-Pulse, il revient au pays, à Palmeiras, et devient un véritable maître à jouer. Meilleur joueur du championnat du Brésil en 1996, il remporte également le Campeonato Paulista et obtient ses premières capes avec la Seleção. Vainqueur de la Copa America en 1997, il fait le grand saut et rejoint le Vieux Continent, direction l'Espagne. Il débarque au Deportivo La Corogne, pour remplacer un certain Rivaldo vendu au Barça. Encore méconnu en Europe, l'artiste brésilien va s'imposer avec brio.
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Sa maîtrise parfaite du ballon, ses passes millimétrés et ses dribbles déroutants vont faire merveille dans cette équipe complète et équilibrée qui comporte l'inusable Jacques Songo’o dans les cages, le classieux Nourredine Naybet derrière, les infatigables Mauro Silva et Donato à la récupération et les "serial buteurs" Roy Makaay et Diego Tristan devant - le tout coaché magistralement par Javier Irureta. Les Galiciens deviennent champions d’Espagne en 2000 pour la seule fois de leur histoire, au nez et la barbe du Barça et du Real Madrid. C'était ça le Super Depor au début du millénaire. Une formation capable d’en prendre huit au stade Louis-II contre l'AS Monaco de Ludovic Giuly, de sortir la Juventus Turin et le Milan AC avant de louper d'un rien la finale de la Ligue des champions 2004 face au Porto de José Mourinho.
Mais Djalminha était un joueur à part, un prodige aux deux visages. Au gré de ses caprices, le Brésilien était capable du meilleur comme du pire. Contre le Real Madrid, on se souvient de ce geste incroyable tenté, la Lambretta (une sorte de roulette-sombrero), ou bien encore ce penalty transformé majestueusement "à la Panenka", l'un des premiers d'ailleurs à avoir réalisé cette spécialité au Brésil. Un Ronaldinho avant l'heure qui inventer des gestes insensés tout le temps. Seulement voilà, de l'autre côté on a un homme au caractère fantasque qui pense que les ailes de pigeon ou les petits ponts font gagner un match. Un mec qui "sèche" les entraînements à cause de ses frasques nocturnes avec Edmundo, un autre incompris du foot auriverde. Une diva capable de donné un coup de boule à son entraîneur Javier Irureta pendant une discussion à l’entraînement. Sans parler de ses "légers" problèmes avec le Fisc espagnol. Frustré aussi par les rares opportunités avec la sélection brésilienne, Djalminha n’a pas disputé la moindre Coupe du Monde, lui qui n'a jamais perdu sous le maillot Canarinho. Un crack du foot samba injustement méconnu par rapport à certains, qui raccroche les crampons à l'âge de 34 ans après seize saisons au plus haut niveau. Il aura laissé tout de même une empreinte dans la mémoire collective des amoureux du ballon rond et montré à quel point il était bon.
PALMARÈS
Vainqueur de la Copa America en 1997 (Brésil)
Champion d’Espagne en 2000 (Deportivo La Corogne)
Vice-champion d’Espagne en 2001 et 2002 (Deportivo La Corogne)
Vice-champion du Brésil en 1997 (Palmeiras)
Champion d'Autriche en 2003 (Austria Vienne)
Vainqueur de la Coupe d’Espagne en 2002 (Deportivo La Corogne)
Vainqueur de la Coupe du Brésil en 1990 (Flamengo)
Vainqueur de la Supercoupe d’Espagne en 2000 et 2002 (Deportivo La Corogne)
Vainqueur du Championnat de São Paulo en 1996 (Palmeiras)
Vainqueur du championnat de Rio en 1991 (Flamengo)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Bola de Ouro en 1996
Bola De Prata en 1993 et 1996
Renato Gaucho
Photo: ©Grêmio FBPA
Renato Gaucho
Renato Portaluppi
Né le 9 septembre 1962 à Guaporé (BRE)
Brésilien, Ailier droit, 1m84
41 sélections, 5 buts
(Matchs amicaux: 19 sélections, 3 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 4 sélections)
(Coupe du Monde: 1 sélection)
(Copa America: 17 sélections, 2 buts)
1ère sélection : le 1er septembre 1983 contre l'Equateur (5-0)
Dernière sélection : le 16 décembre 1993 contre le Mexique (1-0)
Idole absolue de Grêmio, Renato Gaucho est une légende comme joueur mais aussi comme entraîneur du club de Porto Alegre.
Issu d'une famille très pauvre de treize enfants, Renato Portaluppi, connu plus tard sous le nom de Renato Gaúcho, grandit dans l'État du Rio Grande do Sul. Immense promesse du foot auriverde, il débute sa carrière sous le maillot de Grêmio et commence à terrifier les défenses brésiliennes dans son couloir droit. Agile, costaud, doté d'une frappe surpuissante et précise, le numéro 7 gremista est surtout un dribbleur de génie, indéniablement l'un des meilleurs et des plus inventifs de son époque, capable de balader n'importe quel latéral gauche dans un bon jour. Il invente même un dribble baptisé "Chimarrita", semblable à un pas de danse (d'où son nom, tiré d'une danse folklorique gaucho), avec un passement de jambe du pied gauche suivi d'un petit pont du droit. Aussi esthétique qu'efficace! Champion du Brésil en 1981, il s'affirme lorsque le club gaucho s'offre un historique doublé Copa Libertadores-Coupe Intercontinentale deux ans plus tard. Tombeur du Peñarol de l'insatiable buteur Fernando Morena, Grêmio domine quelques mois après le Hambourg SV de Félix Magath (2 buts à 1) à Tokyo. L'équipe est remarquable avec le mythique défenseur uruguayen Hugo De Leon, l'ailier étincelant Tarciso ou encore le champion du Monde 1970 Paulo César. Mais l'artiste, le maître à jouer, la star du Tricolor est le jeune ailier droit brésilien qui, à tout juste 21 ans, éclabousse la rencontre de sa classe et terrasse les Allemands presque à lui tout seul en inscrivant un doublé, dont le but vainqueur dans le temps additionnel.
Photo: ©David Cannon/Getty images
Après avoir conquis deux championnats gauchos consécutifs (1985 et 1986), Renato s'engage à Flamengo en 1987. Formant un glorieux duo de feu avec Bebeto, il décroche le titre de champion du Brésil et reçoit le "Bola de Ouro" dès sa première saison. S'ensuit une première (et seule) expérience à l'étranger complètement ratée à la Roma. 0 but en 23 matchs. Incroyable pour un joueur de son standing. La légende raconte qu'il s'était rapidement embrouillé avec Giuseppe Giannini et Daniele Massaro et qu'il passait plus de temps à festoyer avec Diego Maradona que de s'entraîner. Retour à la case départ au bout d'un exercice, au Brésil où il enchaînera les formations, connaissant ses principaux succès avec les équipes cariocas: la Coupe du Brésil en 1990 avec Flamengo et le championnat de Rio en 1995 avec Fluminense. Lors de cette dernière compétition, Renato entre dans la légende de Fluzão et des "Fla-Flu" en inscrivant face au Mengão un but décisif du... ventre, passé à la postérité sous le nom de "gol de barriga"! Cette prouesse lui vaudra d'être couronné "Roi de Rio".
Joueur éminent du Brasileirão des décennies 80 et 90, Renato Gaucho a connu pourtant une carrière plus contrastée avec la Seleçao. Vainqueur de la Copa America 1989, finaliste en 1983 et 1991, il n'aura disputé qu'une seule Coupe du Monde, en 1990, remplaçant du duo Careca-Müller. Une désillusion certes, mais qui n'est rien comparée à celle vécue quatre ans plus tôt. Auteur d'une excellente campagne qualificative, Renato évolue alors à son meilleur niveau et coche son nom dans une liste de 29 pour le Mondial 1986. Malheureusement, ses rêves mexicains vont se dissiper en une soirée. Durant un rassemblement de la Seleçao à Belo Horizonte, Renato et Leandro sortent faire la java et ne respectent pas le couvre-feu nocturne imposé par Telê Santana. Furieux, le sélectionneur brésilien décide d'exclure l'attaquant de Grêmio pour son indiscipline; Leandro, lui, sera pardonné mais refuse de partir au Mexique par solidarité avec son coéquipier. Malgré cette hygiène de vie qui le prive sans doute d'une carrière encore plus belle, Renato Gaucho reste l'un des meilleurs ailiers droits qu'ait connu le football brésilien – en tout cas l'un des plus talentueux - derrière les deux icônes emblématiques Garrincha et Jairzinho. Déjà reconnu quasi unanimement comme le meilleur joueur de l'histoire de Grêmio, il devient par la suite entraîneur du Tricolor et mène le club en 2017 vers un troisième sacre en Copa Libertadores, vainqueur de Lanus en finale. Renato Gaucho est devenu tout simplement le premier Brésilien à gagner le plus prestigieux trophée sud-américain en tant que joueur et entraîneur. On ne peut pas faire mieux.
PALMARÈS
Vainqueur de la Copa America en 1989 (Brésil)
Finaliste de la Copa America en 1983 et 1991 (Brésil)
Vainqueur de la Copa Libertadores en 1983 (Grêmio)
Vainqueur de la Coupe intercontinentale en 1983 (Grêmio)
Vainqueur de la Supercopa Sudamericana en 1992 (Cruzeiro)
Finaliste de la Supercopa Sudamericana en 1993 (Flamengo)
Champion du Brésil en 1981 (Grêmio)
Vice-champion du Brésil en 1982 (Grêmio) et 1992 (Botafogo)
Vainqueur de la Coupe du Brésil en 1990 (Flamengo)
Vainqueur du Championnat du Rio Grande do Sul en 1985 et 1986 (Grêmio)
Vainqueur du Championnat du Minas Gerais en 1992 (Cruzeiro)
Vainqueur du Championnat de Rio en 1995 (Fluminense)
Vainqueur de la Coupe Guanabara en 1988 (Flamengo)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Bola de Ouro en 1987
Bola de Prata en 1984, 1987, 1990, 1992 et 1995
Révélation de l'année du championnat du Brésil en 1982
Élu homme du match de la finale de la Coupe Intercontinentale en 1983
Meilleur buteur de la Supercopa Sudamericana en 1992 (6 buts) (Cruzeiro)
Meilleur buteur du Tournoi Rio–São Paulo en 1993 (6 buts) (Flamengo)
Nommé dans l'équipe type Sud-Américaine de l'année en 1992
Yeso Amalfi, le charme brésilien à l'OGCN
Photo: ©DR
Yeso Amalfi
Né le 6 décembre 1925 à São Paulo (BRE)
Décédé le 10 mai 2014 à São Paulo (BRE)
Brésilien, Milieu offensif/Attaquant, 1m73
Surnom: Le beau Yeso
Première star brésilienne à évoluer en France, Yeso Amalfi était un artiste. Un artiste qui n’a eu besoin que d’une saison pour marquer l’histoire de l'OGC Nice, en contribuant à lui offrir son premier titre de champion de France en 1951. "Le beau Yeso" restera un technicien surdoué et fantasque, aussi imprévisible sur qu’en dehors du terrain. Portrait d'un joueur pas comme les autres.
Né en 1925 dans le quartier de Bela Vista en plein cœur de São Paulo, le fils d'une belle italienne et d'un des plus importants pharmaciens de la ville grandit dans un milieu bourgeois. Doué à l'école, il doit prend la succession de son père, mais arrête tout en 1949. Il préfère briller dans le sport où il se débrouille pas mal, et se dirige d'abord vers la boxe. Champion du Brésil amateur des poids moyens, sa mère implore sa progéniture de tout arrêté, choqué par la violence de ses combats. Il se tourne finalement vers le football et entame une carrière à la hauteur de son talent. Il débute à São Paulo, club en pleine ascension que vient de fonder des membres de sa famille. Du haut de ses 18 ans, il peine à se faire une place chez les Tricolor qui ont déjà devant la panthère noire Leonidas Da Silva. Transféré au Boca Juniors, il passera une saison aux côtés de son compatriote Heleno De Freitas. Après la grève des joueurs professionnels en 1949, il s'envole pour l'Uruguay et débarque à Montevideo, engagé par le puissant Peñarol. Il remporte le championnat en étant invaincu, bien aidé par Roque Maspoli, Obdulio Varela et Juan Alberto Schiaffino, la future ossature de l'équipe championne du Monde en 1950 chez lui, au Brésil. Rentré lui aussi au pays pour aider son paternel dans les Drugstores, il pense à arrêter le foot après plusieurs rencontres disputées sous le maillot de Palmeiras. Repéré quelques mois auparavant par le dénicheur de talents Arthur Boghossian, illuminé par ses dribbles déroutants un jour de match à Montevideo, il lui propose de venir faire un essai sur la Côte d'Azur, à Nice. Après mûre réflexion, l'affaire est conclue.
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L'artiste aux pieds d'or embarque à bord du paquebot "Conte Grande Biancamano" et arrive quinze jours plus tard sur la Croisette. Obligé de faire des tests physiques et techniques à cause de cette longue traversée, il ne déçoit pas. Passement de jambe, feinte, contrôle, ses nouveaux coéquipiers sont éblouis. Mais son coach Elly Rous le trouve trop "fantasque". Il le cantonne au banc de touche. Pour faire part de son mécontentement, le brésilien s'allonge sur un matelas pneumatique en plein centre de Nice et sème la zizanie. La police prévenu arrive pour le déloger et l'emmène au poste... où l'attendait toute la presse. Coup de maître et premier coup d'éclat. L'entraîneur est démis de ses fonctions, remplacé par le sorcier Numa Andoire. Amalfi revit. La suite appartient à l'histoire. Le Gym inscrit son nom pour la première fois au palmarès de la D1. Compagnon de son ami de toujours Pancho Gonzalez, il apparaît 17 fois en championnat, essentiellement au Ray. La légende relate qu'il sélectionnait les rencontres qu'il souhaitait disputer, comme le match du titre face au Stade Français, refusant d'y prendre part en raison selon lui de la mauvaise qualité du rectangle vert de Colombes. Joueur classieux, technicien surdoué, expert du coup du foulard, Amalfi a aussi marqué la légende par sa personnalité atypique. Il aimait les plaisirs de la vie et surtout les jolies femmes. Un jour, il arrive au stade les bras chargés de rose qu'il envoie dans les gradins avec la bouche en cœur. Le soir, le séducteur fait danser ces dames dans les cabarets à la mode. Yeso n'est vraiment pas comme les autres. Le gentleman à la fine moustache ne joue jamais sans son peigne dans la poche de son short, histoire de se refaire une beauté durant le match. Capable de s’allonger au beau milieu du Stade du Ray en attendant que le ballon lui parvienne, il restera l’un des grands hommes de la décennie la plus faste de l’histoire de l’OGC Nice.
Vendu à son insu au Torino, il revient sur la Côte Méditerranéenne un an plus tard, mais cette fois-ci à Monaco, grâce à sa compagne de l'époque Luciana Palucci, ex James Bond girl, qui le met en contact avec le Prince Rénier. Au bout de quelques mois, il préfère poursuivre son aventure dans les clubs de la capitale (RC Paris et Red Star) et devient un habitué de la nuit, mais sans excès, paraît-il. Un amour démesuré pour les plaisirs nocturnes qui, comme Garrincha et Ronaldinho, marque nombre de joueurs cariocas. Il boucle la boucle dans le Sud, à l'Olympique de Marseille. Pour sa dernière saison, il sauve les Olympiens de la relégation. Un OM à cette époque bien moribond qui va malheureusement se préparer à des lendemains qui déchantent. Poursuivi par le Fisc, il se cache au Brésil avant que le club marseillais ne rembourse ses dettes. Devenu agent de joueurs, il s’installe dans sa ville natale de Sao Paulo en 1965 jusqu'à son dernier souffle en 2014, disparu chez lui à l'âge de 88 ans. À Nice, personne n’oubliera le talent et les récits fantastiques de celui qu’on a surnommé "le Dieu des stades". Il racontera un jour qu'il a jonglé une fois avec un morceau de sucre, qu'il a envoyé directement dans sa poche de chemise d'un maître coup de patte. Commentaire de l'intéressé: "Quand les autres sauront faire ça, Yèso s'entraînera comme les autres." Sans doute l'un des plus doué de l'OGCN, si ce n'est le plus doué.
PALMARÈS
Champion de France en 1951 (OGC Nice)
Champion d'Uruguay en 1949 (Peñarol)
Vice-champion d'Uruguay en 1950 (Peñarol)
SOURCES/RESSOURCES
- Yvan Gastaut, "Yeso Amalfi (1950-1951), une vedette brésilienne à l’OGC Nice", Hommes & migrations, 2010.
Jorginho
Photo: ©Masahide Tomikoshi/Tomikoshi Photography
Jorginho
Jorge de Amorim Campos


Champion du Monde 1994 avec la Seleção, Jorginho s'inscrit dans la glorieuse lignée des arrières droits brésiliens spectaculaires. Pourtant moins reconnu que d'autres illustres Auriverdes à ce poste, le Carioca d'origine fait tout de même partie des meilleurs latéraux au Monde dans les années 90.
Doublure de Josimar à la Copa America 1987, Jorginho est titularisé dans le couloir droit de la Seleçao à partir du Mondial 1990, avant de connaître la consécration quatre ans plus tard. Titulaire indiscutable lors de la Coupe du Monde américaine, il dispute les sept rencontres de la Seleção et signe deux passes décisives, dont celle offrant à Romario le but vainqueur contre la surprise suédoise, en demi-finale. Sa sortie sur blessure en finale, au bout de 20 minutes de jeu remplacé par Cafu, ne l'empêche pas d'être élu dans l'équipe-type du tournoi. Habile et rapide, Jorginho se signale - comme tous les grands latéraux brésiliens – par ses capacités offensives et défensives ainsi que ses allers-retours permanents sur son flan. Révélé au sein du grand Flamengo de Zico, Bebeto et Carlos Mozer, sacré champion du Brésil en 1987, il évolue ensuite durant six saisons en Bundesliga: trois saisons au Bayer Leverkusen puis trois autres au Bayern Munich avec, à la clé, une Bundesliga remportée en 1994 sous les ordres de Franz Beckenbauer. Il suit ensuite les pas de Zico aux Kashima Antlers, figurant comme l'un des premiers joueurs brésiliens à tenter l'aventure de la J-League japonaise. Une expérience aussi concluante sur le plan collectif (deux titres de champion) que personnel (élu meilleur joueur du championnat en 1996). Après trois exercices au pays du Soleil-Levant, Jorginho rentre terminer sa carrière au pays. Celui qui a reçu le prix du fair-play de la FIFA en 1991 pour son comportement exemplaire sur et en dehors des terrains participe notamment, aux côtés du jeune Juninho et des stars Romario et Edmundo, au superbe parcours du Vasco 2000, champion du Brésil et finaliste du Mondial des clubs (battu par les Corinthians aux tirs aux buts) après avoir infligé une leçon de football mémorable à Manchester United (3 buts à 1), en phase de poules.
PALMARÈS
Vainqueur de la Coupe du Monde en 1994 (Brésil)
Finaliste de la Copa America en 1995 (Brésil)
Médaille d'argent aux Jeux Olympiques de Séoul en 1988 (Brésil)
Vainqueur de la Coupe du Monde des moins de 20 ans en 1983 (Brésil)
Médaille d'argent aux Jeux Panaméricains de Caracas en 1983 (Brésil)
vainqueur de la Coupe Stanley-Rous en 1987 (Brésil)
Finaliste de la Coupe du Monde des clubs en 2000 (Vasco da Gama)
Vainqueur de la Copa Mercosur en 2000 (Vasco da Gama)
Champion d'Allemagne en 1994 (Bayern Munich)
Vice-champion d'Allemagne en 1993 (Bayern Munich)
Champion du Brésil en 1987 (Flamengo) et en 2000 (Vasco da Gama)
Champion du Japon en 1996 et 1998 (Kashima Antlers)
Vice-champion du Japon en 1997 (Kashima Antlers)
Vainqueur de la Coupe de l'Empereur en 1997 (Kashima Antlers)
Vainqueur de la Coupe de la ligue japonaise en 1997 (Kashima Antlers)
Vainqueur de la Supercoupe du Japon en 1997 (Kashima Antlers)
Vainqueur du Championnat de Rio en 1986 (Flamengo)
Vainqueur de la Coupe Guanabara en 1984, 1988 (Flamengo) et 2000 (Vasco da Gama)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Élu meilleur joueur du championnat japonais en 1996
Nommé dans l'équipe type du tournoi de la Coupe du Monde 1994
Nommé dans l'équipe type du championnat du Japon en 1996
Prix du Fair-play FIFA en 1991
Kléberson

