Football-the-story

Football-the-story

Yannick Stopyra

Yannick Stopyra.jpg
Photo: ©Imago

 

Yannick Stopyra

 

Né le 9 janvier 1961 à Troyes (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Attaquant, 1m80

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 33 sélections, 11 buts

(Matchs amicaux: 14 sélections, 5 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 7 sélections, 3 buts)

(Coupe du Monde: 6 sélections, 2 buts)

(Qualif Euro: 6 sélections, 1 but)

 

1ère sélection : le 27 février 1980 contre la Grèce (5-1)

Dernière sélection : le 27 avril 1988 contre l'Irlande du Nord (0-0)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png B: 1 sélections

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Olympique: 2 sélections, 1 but

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png espoirs: 9 sélections, 2 buts

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png U18: 10 sélections, 6 buts

 

1977/78 FC Sochaux B (FRA) 19 matchs, 20 buts
1978/83 FC Sochaux (FRA) 201 matchs, 60 buts
(Championnat de France: 176 matchs, 57 buts)
(Coupe de France: 14 matchs, 3 buts)
(Coupe de l'UEFA: 11 matchs)
1983/84 Stade Rennais (FRA) 39 matchs, 9 buts
(Championnat de France: 37 matchs, 9 buts)
(Coupe de France: 2 matchs)
1984/88 Toulouse (FRA) 171 matchs, 59 buts
(Championnat de France: 147 matchs, 46 buts)
(Coupe de France: 16 matchs, 11 buts)
(Coupe de l'UEFA: 8 matchs, 2 buts)
1988/89 Bordeaux (FRA) 41 matchs, 10 buts
(Championnat de France: 34 matchs, 8 buts)
(Coupe de France: 1 match)
(Coupe de l'UEFA: 6 matchs, 2 buts)
1989/91 AS Cannes (FRA) 45 matchs, 10 buts
(Championnat de France: 37 matchs, 9 buts)
(Coupe de France: 8 matchs, 1 but)
1991/92 FC Metz (FRA) 24 matchs, 1 but
1992/94 Mulhouse (FRA) 62 matchs, 22 buts
(Championnat de France de D2: 59 matchs, 22 buts)
(Coupe de France: 3 matchs)

 

Sa période au très haut niveau a été courte, mais intense. Yannick Stopyra a marqué l'histoire des Bleus, notamment en étant la grande révélation du remarquable parcours de l'équipe de France qui termine 3ème lors de la Coupe du Monde 1986 au Mexique.

 

Petit-fils de migrants venus de Cracovie et Katowice à Montceau-les-Mines, et fils de l'ex-international français Julien Stopyra à qui le foot a permis d'échapper au destin de la mine, le natif de Troyes dans l’Aube a grandit en Bretagne. Malgré tout, il part à la fin des années 70 pour le centre de formation du FC Sochaux. Dès 1977, alors qu’il n’a que 16 ans, Yannick fait ses débuts en D1. Doté d’un bon jeu de tête, malgré sa coupe d'éternel adolescent, et d’un sens du placement remarquable, il s’impose rapidement. Associé à Philippe Anziani, il fait partie de cette formidable génération sochalienne qui finit second du championnat derrière Nantes en 1980. On retrouve dans cette belle équipe le meneur de jeu gaucher moustachu Bernard Genghini, Albert Rust, le gardien expérimenté, ou encore Patrick Revelli, l’ancien vert en fin de carrière. La France découvre ce blondinet lors du fabuleux parcours des lionceaux en coupe de l'UEFA la saison suivante. Après avoir sorti le Servette Genève, puis le Boavista, les sochaliens se débarrassent en quart des "Sauterelles" de Zurich. En demi, ils affrontent l’AZ Alkmaar. Après un nul 1-1 à domicile, les hollandais mènent rapidement 3 buts à 1, malgré l’ouverture du score de Genghini d’entrée de jeu. À la 73ème, Thierry Meyer ramène le score à 3 buts à 2 et les lionceaux se déchaînent. Mais rien n'y fait.


Yannick Stopyra.jpg

Photo: ©L'Équipe

 

Sur la lancée de ces belles performances, Yannick intègre l’équipe de France dès 1980 mais rate le Mondial 82 puis l’Euro 84. Fort de ses 60 buts en 201 matchs en jaune et bleu, il part pour l’ambitieux Stade Rennais en 1983, qui retrouve la D1. Pourtant, il déçoit. Le retour de son gardien fétiche Pierrick Hiard et les 9 buts de son nouveau buteur ne suffisent pas pour éviter la place de lanterne rouge. Yannick rebondit alors sur les bords de la Garonne au Toulouse FC. Sous la houlette de Jacques Santini, les Violets vont connaître une période faste qui vont permettre à Yannick de s’asseoir définitivement à la table des plus grands buteurs français de l'histoire. Il rate donc l’Euro 84 suite à son intermède rennais, mais retrouve les Bleus ensuite. Associé tout d’abord à Jean-Marc Ferratgé, il permet aux toulousains de rester dans le ventre mou. En 1985, l’arrivée de Beto Marcico va changer la donne. 5ème puis 3ème, le TFC surprend. Il surprend tellement que c’est le Napoli de Maradona qui passe à la trappe au premier tour de la C3 1987. Les toulousains malgré une probante victoire à domicile face au Spartak Moscou (3 buts à 1) sombreront en Russie (défaite 5 buts à 1). 3ème à la fin de la saison, le TFC repart en campagne européenne, mais une nouvelle fois, il échoue au deuxième tour.

 

Entre temps, il fait partie du voyage pour la Coupe du Monde 1986 au Mexique. Rentré en cours de jeu lors du premier match face au Canada, il réalise des prestations de haute volée ensuite, notamment contre l’Italie en huitième et le Brésil en quart, intégrant à la fin du tournoi l’équipe type du Mondial. Tout le monde voit alors en lui le successeur de Bernard Lacombe. Ainsi, en 1988, Yannick est recruté par les Girondins afin justement de remplacer l’ex-lyonnais. Il faut dire que ses relations avec son entraîneur était devenues tendues, et chacun des deux hommes avait tendance à régler ses comptes par presse interposée. Il valait donc mieux pour lui de partir pour mieux rebondir. À Bordeaux, il réalise une saison honnête avec 8 buts, mais commence déjà à décliner à 27 ans. Après l’échec pour les qualifications de l’Euro 88, il quitte l’équipe de France avec 11 buts en 33 sélections. L’incapacité de Yannick à s’affirmer au plus haut niveau ne cadre pas avec les ambitions de Bez. Un peu fatigué, il pose ses valises à l’AS Cannes. Malheureusement, ses deux saisons seront entachées par de grosses blessures. Il signe à Metz en 1991 mais ne plante qu'un seul pion en 24 apparitions. Il part alors à Mulhouse pour se relancer, où il retrouve son ancien coéquipier Bernard Genghini, devenu entraîneur. En Alsace, Yannick revit et termine meilleur buteur du club avec 18 buts, dans la toute nouvelle D2. La saison suivante, sa dernière, il permettra au club de figurer en bonne place (13ème). Yannick Stopyra tire un trait définitif avec le football de haut niveau en 1994 avec un palmarès vierge de trophées et un sentiment d'inachevé pour ce joueur moderne et (trop) sympa, éternel adolescent qui a survécu à Cangioni et Renaud parce qu'il a tout d'un grand. N'en déplaise à la concurrence.

 

PALMARÈS

 

3ème de la Coupe du Monde en 1986 (France)

Vice-champion de France en 1980 (FC Sochaux) et 1990 (Bordeaux)



20/09/2021
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au site

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 1324 autres membres