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Zoltán Czibor
Né le 23 août 1929 à Kaposvár (HON)
Décédé le 1er septembre 1997 à Győr (HON)
Hongrois, Ailier gauche, 1m69
Surnom: Le rebelle, La flèche, Le fou
43 sélections, 17 buts
(Matchs amicaux: 27 sélections, 8 buts)
(Coupe du Monde: 5 sélections, 3 buts)
(Coupe Internationale: 7 sélections, 4 buts)
(Jeux Olympiques: 4 sélections, 2 buts)
1ère sélection : le 8 mai 1949 contre l'Autriche (6-1)
Dernière sélection : le 14 octobre 1956 contre l'Autriche (2-0)
1945/48 Komárom MÁV (HON)
1951/53 Csepeli Vasas (HON) 51 matchs, 17 buts
(Championnat d'Espagne: 38 matchs, 17 buts)
(Coupe d'Espagne: 9 matchs, 6 buts)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 7 matchs, 3 buts)
(Coupe d'Europe des villes de foires: 5 matchs, 5 buts)
(Championnat d'Espagne: 10 matchs, 2 buts)
(Coupe d'Espagne: 1 match, 1 but)
(Coupe d'Europe des villes de foires: 4 matchs)
1961 CE Europa (ESP)
1963 Hospitalet (ESP) 3 matchs
1964 Hamilton Primos (CAN)
1965 Toronto City (CAN)
Bohême, barjot et génie: Zoltan Czibor était une étoile magyare. Fantasque ailier gauche, il fait partie des grands artisans du Onze d'or hongrois qui a dominé le football des années 50.
Insaisissable dans son couloir, "la flèche" était un poison pour les défenses adverses grâce à son petit gabarit et sa vivacité. Un détonateur, très mobile, n’hésitant pas à quitter son côté pour prendre les espaces et apporter le surnombre. Un centreur très précis, aussi, pour le bonheur des têtes de Kocsis et des volées de Puskas. Pourtant, le seul trophée remporté avec les Magique Magyars sont les Jeux Olympiques d'Helsinki en 1952. En finale, Zoltan le Rebelle, qui avait fait ses débuts internationaux le 8 mai 1949 contre l'Autriche écrasé 6 buts à 1 dans l'ancien Megyeri Úti Stadion d’Újpest, avait inscrit notamment un des deux buts de la victoire contre la Yougoslavie (2 buts à 0). Ce sont les allemands qui ont brisé le rêve hongrois d'une victoire en Coupe du Monde lors du Miracle de Berne en 1954. Alors invaincue depuis quatre ans, ils perdent à la surprise générale 3 buts à 2 après avoir mené 2 buts à 0. Inconsolable pour cette pile bourrée d'énergie auteur de 17 buts en 43 capes internationales entre 1949 et 1956.
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Natif de Kaposvár, cet ancien conducteur de locomotive révélé chez les cheminots du Komáromi MÁV est projeté sur le devant la scène lorsqu'il rejoint Ferencváros en 1948 à l'âge de 19 ans. Pour sa première saison, il remporte le titre de champion haut la main avec 18 buts inscrits sur les 140 des Vert et Blanc. Après un passage de 1951 à 1953 chez les aciéristes du Csepeli Vasas, il est recruté par le club de l'armée, le Honved Budapest. Champion de Hongrie en 1954 et 1955, il fuit les chars russes venus balayer la révolution naissante de Budapest en 1956. Réfugié à Vienne, Czibor signe à la Roma par l’intermédiaire de György Sárosi, entraîneur magyar sur le sol italien qui a fait les beaux jours de la Hongrie dans les années 30. Mais un embargo sur les signatures à l’étranger des joueurs du Honvéd hors la loi l'interdisent de jouer.
Deux ans d'attente interminable avant que Kubala le sorte du pétrin pour l'enrôler au FC Barcelone. En Catalogne, il s'offre une Liga, une Coupe d'Europe des villes de foires puis s'incline dans une finale intense de C1 en 1961 face au Benfica de Béla Guttmann au Wankdorf de Berne, là même où le Onze d'or hongrois avaient été mystifiés par la Mannschaft. La poisse. Le feu follet faiblit ensuite et enchaîne les clubs. L'Espanyol, l'Autriche, la Suisse avant d'arrêter les frais lessivé à Toronto, au Canada. Par la suite, il devient entraîneur, sans grand succès. Rentré en Hongrie après la chute du communisme, il reprend en main son club formateur de Komárom jusqu’à ce qu’un cancer l’emporte le 1er septembre 1997 à l'âge de 69 ans.
PALMARÈS
SOURCES/RESSOURCES
- So Foot/Slate