Football-the-story

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Nandor Hidegkuti

Nandor Hidegkuti.jpg

photo: ©MTK Budapest

 

Nàndor Hidegkuti

 

Né le 13 mars 1922 à Budapest (HON)

Décédé le 14 février 2002 à Budapest (HON)

Hongrie.png Hongrois, buteur, 1m79

Surnom: Le grand maître

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4864331_201505283930779.png 69 sélections, 39 buts

(Matchs amicaux: 45 sélections, 24 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 4 sélections, 2 buts)

(Coupe du Monde: 6 sélections, 4 buts)

(Coupe Internationale: 6 sélections, 3 buts)

(Jeux Olympiques: 4 sélections, 1 but)

(Coupe des Balkans: 4 sélections, 5 buts)

 

1ère sélection : le 30 septembre 1945 contre la Roumanie (7-2)

Dernière sélection : le 15 juin 1958 contre le Mexique (4-0)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4864331_201505283930779.png B: 1 sélection, 3 buts

 

1934/40 Ujlaki FC (HON)

1940/43 Gàzmüvek (HON)

1943/45 Elektromos (HON) 53 matchs, 27 buts

1945/46 Hermimamezei AC (HON)

1947/58 MTK Budapest (HON) 328 matchs, 237 buts

 

Un métronome. Une rampe de lancement. Un distributeur. Un neuf et demi placé meneur de jeu, poste novateur. L’étalon du "football total" pré-Johan Cruyff, surprenant par ses dézonages incessants. Durant les années 50, Nandor Hidegkuti fait partie du célèbre onze d'or hongrois, et aura joué quasiment tout sa carrière dans le club hongrois du MTK Budapest.

 

Né en 1922 dans la capitale hongroise d'un père gradé et d'une mère patronne d'une usine de collants, il rejoint l'équipe junior du FC Ujlaki à l'âge de 12 ans avant de passer en équipe première à 16 piges. Il travaille en même temps dans une usine de briques. En 1940, il rejoint Gàzmüvek en deuxième division hongroise où il y passe trois saisons avant de changer pour l'Elektromos en 1943 puis l'Herminamezei en 1945. Dans ce dernier club, il obtient sa première cape avec la sélection hongroise et inscrit déjà ses deux premiers buts face à la Roumanie (victoire 7 buts à 2).

 

Il poursuit ensuite son chemin en signant en 1947 au MTK Budapest, à l'âge de 25 ans, où il sera fidèle jusqu'à sa retraite, qui le lui rendra bien en rebaptisant son enceinte Hidegkuti Stadion. Malgré l'avènement du régime communiste, qui amène le club à changer plusieurs fois de nom dans les années 50, l'équipe entraînée par Márton Bukovi connaît un certain succès. Le coach imagine pour Hidegkuti un poste inédit d'attaquant détaché, une sorte de "neuf-et-demi" capable de marquer et de faire jouer les autres attaquants de l'équipe, notamment Péter Palotás, autre international hongrois du MTK. Le club de Budapest remporte trois titres de champion (en 1951, 1953 et 1958), la coupe de Hongrie ainsi que la coupe Mitropa en 1955. Le club participe également à la première édition de la C1 lors de la saison 1955-56, s'inclinant face au futur finaliste du Stade de Reims après avoir éliminé les belges du RSC Anderlecht.


Nandor Hidegkuti.jpg

photo: ©DR

 

Entre 1945 et 1958, Nandor Hidegkuti obtient 69 capes internationales en équipe nationale et plante 39 buts. Quand on regarde les matchs de l'Aranycsapat de plus près, il donnait toujours l'impression d'être "un chien fou" assez lent, jouant à la fois devant, en 10 et même en milieu relayeur. Il fait partie de cette génération dorée de joueurs hongrois dans les années 50 appelé "Magyars' Magic" composé de Ferenc Puskás, Zoltán CziborSándor Kocsis et József Bozsik entre autres. En 1952, il participe au triomphe hongrois lors des Jeux olympiques d'Helsinki, marquant notamment un but en demi-finale. Mais Hidegkuti ne devient incontournable qu'à partir de 1953, lorsqu'à Wembley, il plante un coup du chapeau aux Three Lions lors d'une victoire cinglante 6 buts à 3 qui marque la première défaite à domicile des anglais. Deux lucarnes et une volée à bout portant sur une transversale-chandelle du Major. Suit alors une longue série d'invincibilité, la Hongrie est archi-favori pour la Coupe du Monde en Suisse. Auteur de quatre buts, ils seront battus en finale par la RFA 3 buts à 2 alors qu'ils menés 2 buts à 0 après dix minutes de jeu. Les Allemands en parlent comme du "miracle de Berne", le reste de la planète foot comme d'un jour de pluie en Suisse et de la défaite de la plus belle des équipes. Quatre ans plus tard, il est toujours titulaire à la pointe de l'attaque lors du Mondial en Suède, mais la Hongrie sans ses joueurs de talents Puskás et Kocsis est éliminée en match d'appui du premier tour. Il raccroche les crampons à l'issue du tournoi à l'âge de 36 ans.

 

Par la suite, il devient entraîneur, et débute logiquement sur le banc du MTK Budapest, lors de la saison 1959-1960. En 1961, il dirige la Fiorentina vers son premier trophée européen en triomphant des Glasgow Rangers 4 buts à 1 lors de la finale de la Coupe des Coupes. En 1963, il propulse le Győri ETO FC sur le devant de la scène en remportant le championnat de Hongrie au nez et à la barbe des mastodontes de Budapest et en atteignant les demi-finales de la coupe d'Europe des clubs champions en 1965, lourdement éliminé par le Benfica avec un 4 buts à 0 au retour à l'Estádio da Luz. Expatrié ensuite sur les Bords du Nil, Hidegkuti prend en charge Al Ahly, l'un des plus grands clubs du continent africain. Il met en place un 5-3-2 dévastateur et remporte notamment cinq fois le titre égyptien délaissé depuis 1962 par les Cairotes. Il met un terme à sa carrière d'entraîneur dans un club émirati en 1985. L'un des premiers neuf et demi de l'histoire a rendu son dernier souffle le 14 février 2002, des suites de problèmes cardiaques et pulmonaires, trois semaines avant son 80ème anniversaire. "Il évitait les sirènes de la gloire et ne courait absolument pas après la célébrité. C’était un véritable ami sur et en dehors du terrain. Un ami que j’ose considérer comme le meilleur attaquant du monde et la personnalité la plus distinguée de notre football centenaire. ", disait de lui son copain de sélection Jenő Buzánszky lors des funérailles au cimetière d’Óbuda. Le Major exceptionnellement autorisé à sortir de l’hôpital et la Panthère noire Gyula Grosics ont également accompagné son ultime voyage. Cet homme cultivé et charmant s’est ancré de lui-même dans un coin: celui du patrimoine mondial du football.

 

PALMARÈS

 

Finaliste de la Coupe du Monde en 1954 (Hongrie)

Médaillé d'or aux Jeux Olympiques d'Helsinki en 1952 (Hongrie)

Vainqueur de la Coupe Internationale en 1953 (Hongrie)

Vainqueur de la Coupe Mitropa en 1955 (MTK Budapest)

Champion de Hongrie en 1951, 1953 et 1958 (MTK Budapest)

Vice-Champion de Hongrie en 1949, 1950, 1952, 1954, 1955 et 1957 (MTK Budapest)

Vainqueur de la Coupe de Hongrie en 1952 (MTK Budapest)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Élu Meilleur footballeur hongrois de l'année en 1953

Nommé dans l'équipe type de la Coupe du Monde 1954

À reçu l'ordre du mérite de la République d'Hongrie en 1993

À reçu l'ordre de mérite de la FIFA en 1994

Élu Champion éternel et membre à vie du MTK Budapest pour les cent ans du club en 1988

À reçu le prix de la renommé hongroise en 1997

Nommé citoyen d'honneur de Budapest à titre posthume en 2013

 

SOURCES/RESSOURCES

 

 sur Slate

 

VIDÉO

 



28/05/2015
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