Football-the-story

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Karel Poborsky

Karel Poborsky.jpg
photo: ©Getty images

 

Karel Poborský

 

Né le 30 mars 1972 à Jindřichův Hradec (TCH)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4859506_201505274847180.png Tchèque, Milieu / Ailier droit, 1m74

Surnom: "Kaya"

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4859506_201505274847180.png 118 sélections, 8 buts

(Matchs amicaux: 47 sélections, 2 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 30 sélections, 1 but)

(Coupe du monde: 3 sélections)

(Qualif Euro: 20 sélections, 3 buts)

(Euro: 14 sélections, 2 buts)

(Coupe des Confédérations: 4 sélections)

 

1ère sélection : le 23 février 1994 contre la Turquie (4-1)

Dernière sélection : le 22 juin 2006 contre l'Italie (0-2)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4859506_201505274847180.png espoirs: 7 sélections, 2 buts

 
1991/94 České Budějovice (RTC) 82 matchs, 15 buts
1994/95 Viktoria Žižkov (RTC) 28 matchs, 10 buts
1995/96 Slavia Prague (RTC) 39 matchs, 13 buts
(Championnat de Rep. Tchèque: 26 matchs, 11 but)
(Coupe de Rep. Tchèque: 2 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 11 matchs, 2 buts)
1996/98 Manchester UTD (ANG) 48 matchs, 7 buts
(Championnat d'Angleterre: 32 matchs, 6 buts)
(Coupe d'Angleterre: 2 matchs)
(Coupe de la ligue anglaise: 3 matchs, 1 but)
(Charity Shield: 1 match)
(Ligue des Champions: 10 matchs)
1998/2000 Benfica Lisbonne (POR) 85 matchs, 11 buts
(Championnat du Portugal: 61 matchs, 11 buts)
(Coupe du Portugal: 8 matchs)
(Ligue des Champions: 8 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 8 matchs)
2000/02 Lazio Rome (ITA) 33 matchs, 5 buts
(Championnat d'Italie: 46 matchs, 5 buts)
(Coupe d'Italie: 3 matchs)
(Ligue des Champions: 4 matchs)
2002/05 Sparta Prague (RTC) 114 matchs, 34 buts
(Championnat de Rep. Tchèque: 87 matchs, 26 buts)
(Ligue des Champions: 19 matchs, 6 buts)
(Coupe de l'UEFA: 8 matchs, 2 buts)
2005/07 České Budějovice (RTC) 26 matchs, 10 buts
 
Karel Poborsky est un joueur emblématique de la génération dorée de l'équipe nationale.
 
Avec son coéquipier et ami Pavel Nedved, il a indiscutablement été le fil rouge de la "Reprezentace" qui, pendant une décennie, a été l'une des meilleures formations du Vieux Continent. Depuis ses débuts, Karel a toujours été sélectionné, tant son apport sur le flanc droit n’a pas d’équivalent dans son pays. Ses performances dans les grandes compétitions ont toujours justifié son apport. C’est d’ailleurs lors de l’Euro 96 que "Kaya" et la République Tchèque se révèlent. Alors que son pays atteint la finale à la surprise générale, le milieu droit impressionne tout au long du tournoi par sa technique et son sens de la passe juste. Il marque les esprits lors du quart de finale face au Portugal (1 but à 0) par un geste insolent de beauté: un lob stratosphérique sur le gardien Vitor Baia, en quart de finale à Villa Park. Son Euro de folie fait de Poborsky l'un des joueurs européens les plus convoités au lendemain de la compétition. Il a en effet donné lieu à une belle lutte entre Manchester United et Liverpool, remportée par les Red Devils pour la somme de 28 millions de francs.

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photo: ©AllStar Picture Library/Alamy
 
Le vieillissant Andrei Kanchelskis parti, c’est le Tchèque qui est chargé de l’animation côté droit. Malgré un anglais très approximatif, le milieu de terrain tchèque a réussi à se faire une place dans l’ossature du champion d’Angleterre, à droite d’Eric Cantona, mais l’éclosion d'un jeune blondinet nommé David Beckham a finalement écourté son passage en Premier League. L'international tchèque est cantonné aux seconds rôles, et quitte le club un an et demi après son arrivée, pour rejoindre le Benfica Lisbonne où il retrouve peu à peu ses qualités. Il martyrise tous les défenseurs du championnat portugais à coups de dribbles géniaux, d’accélérations meurtrières et de centres qui se transforment souvent en passes décisives. Son entente offensif avec João Pinto est sensationnelle. La Lazio, alors au sommet du football italien, vient le chercher au mercato d’hiver 2001. À Rome, la concurrence est rude mais ce dernier parvient tout de même à faire son trou auprès d'Alessandro Nesta et Hernán Crespo. Vingt matches lors de sa première saison, vingt-neuf en 2001-2002, Poborsky devient un des piliers du club Laziale.
 
Mais, à 30 ans, Karel veut rentrer à la maison. Il accepte donc la proposition du Sparta Prague, prend le brassard de capitaine et enchaîne les saisons de haute volée. Il remporte deux titres de champion et une Coupe de République tchèque. Il finit sa carrière en mai 2007 après deux années passées au Dynamo České Budějovice, le club de ses débuts. "J'ai beaucoup de souvenirs ", déclare l'ancien recordman de sélection au moment de résumer sa carrière. "Beaucoup de choses se sont produites et j'ai pris beaucoup de plaisir à chaque fois."
 
PALMARÈS
 
Finaliste de l'Euro 1996 (Rep. tchèque)
3ème de la Coupe des Confédérations en 1997 (Rep. Tchèque)
Champion d'Angleterre en 1997 (Manchester UTD)
Vice-champion d'Angleterre en 1998 (Manchester UTD)
Champion de Rep. Tchèque en 1996 (Slavia Prague), 2003 et 2005 (Sparta Prague)
Vice-champion de Rep. Tchèque en 2004 (Sparta Prague)
Vainqueur de la Coupe de République Tchèque en 2004 et 2006 (finale non-jouée) (Sparta Prague)
Finaliste de ma Coupe de République Tchèque en 1995 (Viktoria Žižkov)
Vainqueur de la Charity Shield en 1996 et 1997 (finale non-jouée) (Manchester UTD)
Vice-champion de Rep. Tchèque de D2 en 2006 (České Budějovice)
 
DISTINCTIONS PERSONNELLES
 
Nommé dans l'équipe type du tournoi de l'Euro 1996
Nommé dans l'équipe type du championnat tchèque de l'année en 1996, 2003, 2004 et 2005
 
DIVERS
 
- Karel Poborský a révélé qu'il avait failli mourir, en 2016, à cause d'une infection cérébrale. S'il ignore toujours comment il est tombé malade, l'ex-international tchèque avance que son état inquiétant à l'époque résulterait d'une morsure d'une tique qui avait trouvé refuge dans sa barbe et qu'il aurait ainsi pu contracter la maladie de Lyme. "Tous les muscles de mon visage étaient paralysés. J'ai passé trois semaines en quarantaine à l'hôpital sous antibiotiques puissants, directement dans les veines, a-t-il raconté en détail. Je ne pouvais pas manger, je devais me couvrir les yeux parce que j'étais si sensible à la lumière."
 
VIDÉO
 


30/09/2019
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