Football-the-story

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Oreste Corbatta

Oreste Corbatta.jpg
Photo: ©DR

 

Oreste Corbatta

 

Orestes Osmar Corbatta Fernández

Né le 11 mars 1936 à Daireaux (ARG)

Décédé le 5 décembre 1991 à La Plata (ARG)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png Argentin, Ailier droit, 1m65

Surnoms: El Loco, El Arlequin

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png 43 sélections, 18 buts

(Matchs amicaux: 13 sélections, 4 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 6 sélections, 6 buts)

(Coupe du Monde: 3 sélections, 3 buts)

(Copa America: 11 sélections, 5 buts)

(Copa Roca: 2 sélections)

(Copa Lipton: 2 sélections)

(Copa Newton: 2 sélections)

(Copa Del Atlantico: 1 sélection)

(Championnat Panaméricain: 3 sélections)

 

1ère sélection : le 28 février 1956 contre le Pérou (0-0)

Dernière sélection : le 28 mars 1962 contre le Mexique (1-0)

 

1955/62 Racing Club (ARG) 177 matchs, 72 buts
1962/65 Boca Juniors (ARG) 18 matchs, 7 buts
1965/69 Independiente Medellín (COL) 145 matchs, 34 buts
1970 San Telmo Dock Sud (ARG) 33 matchs, 10 buts
1971/72 Italia Unidos (ARG)
1973/74 Tiro Federal (ARG)

 

Génial ailier droit de l'Albiceleste à la fin des années 50, Oreste Corbatta est une légende du Racing Club. Dribbleur de génie, provocateur, imprévisible, mais aussi attiré par ses démons...

 

Formé sur les "potreros" des bidonvilles argentins, Orestes Omar Corbatta débarque au Racing Club en 1955, à l'âge de 19 ans. Le football était une porte de sortie à la pauvreté pour le gamin de la rue né dans la province de Buenos Aires. Vainqueur de quatre titres de champion, il devient l'un des meilleurs joueurs de couloirs de l'histoire du foot argentin. Véritable crack du ballon rond, le prodige avait surtout le sens du spectacle. Capable de sortir des limites du terrain pour se cacher derrière un policier posté devant la tribune et mieux surprendre son défenseur en revenant sur la pelouse, la pierre angulaire de la Academia plante au total 79 buts en 195 rencontres. Grâce à son génie technique et créatif, ce spécialiste des penaltys envoûte rapidement le cœur des hinchas et devient l’idole absolue des fans du Racing. Avec la sélection, il remporte deux Copas America, en 1957 et 1959, la première fois avec l'équipe célèbre des "Carasucias", évaluée par certains experts comme la plus belle Albiceleste de tous les temps, composé d'un quintet offensif fantastique (Corbatta sur l'aile droite, Cruz à gauche et le trio Sivori-Maschio-Angelillo en pointe). 25 buts inscrits en six rencontres et plusieurs déculottées mémorables administrées, dont un cinglant 3 buts 0 aux futurs champions du Monde brésiliens. Lors d'un match de qualif pour la Coupe du Monde 1958 face au Chili, une réalisation de celui qu'on surnomme "Arlequin" résume à lui seul son jeu. Sur un contre, il élimine deux défenseurs de la Roja, mais préfère les laisser revenir pour mieux les effacer à nouveau avant d'aller marquer dans le petit filet opposé. Du Corbatta tout craché. Un footballeur analphabète qui n'a jamais appris à lire mais qui traînait toujours avec un journal à la main. Un diable sur le terrain qui avait aussi un penchant certain pour la bouteille. Avant un match contre Chacarita, il arrive dans le vestiaire complètement ivre. L'entraîneur de l'équipe de Avellaneda le balance directement sous la douche pour le dégriser un peu et le titularise sur le terrain. Résultat: Corbatta, qui arrivait à peine à mettre ses crampons avant le coup d'envoi, plante trois buts en trente minutes! "Des fois, j’ai envie de le frapper avec une barre de fer sur la tête mais quand il rentre sur le terrain, il est unique, il est différent des autres." déclare son coach dépité en fin de match. Après avoir raccroché les crampons, l'ailier passé également par Boca Juniors termine alcoolique et ruiné, comme son contemporain Garrincha, errant dans la rue, avant que le Racing et quelques anciens joueurs ne décide de venir en aide au père de trois enfants, nés d’unions successives qui se terminent toutes mal. Mais l'inévitable arrive un jour de 1991, lorsqu'il disparaît des suites d'un cancer du larynx à l'âge de 55 ans. Preuve toujours de sa notoriété considérable, une petite rue bordant le Cilindro du Racing où il a humilié une tonne de défenseurs, porte aujourd'hui son nom, le Pasaje Corbatta.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Copa America en 1957 et 1959 (Argentine)

Finaliste du Championnat Panaméricain en 1956 (Argentine)

Finaliste de la Copa Libertadores en 1963 (finale non-jouée) (Boca Juniors)

Champion d'Argentine en 1958, 1961 (Racing Club), 1964 et 1965 (Boca Juniors)

Vice-champion d'Argentine en 1955 et 1959 (Racing Club)

Vice-champion de Colombie en 1966 (Independiente Medellin)



10/01/2023
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