Football-the-story

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Oswaldo Piazza

Oswaldo Piazza.jpg
Oswaldo Piazza

 

Osvaldo José Piazza

Né le 6 avril 1947 à Buenos Aires (ARG)
https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png Argentin, Défenseur central, 1m83
Surnoms: "Pelado", La locomotive, Le lion
 
https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png 8 sélections
(Match amical: 1 sélection)
(Coupe de l'Indépendance: 6 sélections)
(Copa Carlos Dittborn: 1 sélection)
* 15 sélections selon d'autres sources
 
1ère sélection : le 25 mai 1972 contre le Paraguay (0-0)
Dernière sélection : le 9 juillet 1972 contre la Yougoslavie (2-4)
 
1967/72 Lanús (ARG) 113 matchs, 1 but
1972/79 Saint-Étienne (FRA) 310 matchs, 20 buts
(Championnat de France: 244 matchs, 17 buts)
(Coupe de France: 42 matchs, 1 but)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 22 matchs, 2 buts)
(Coupe des Coupes: 2 matchs)
1979/82 Vélez Sársfield (ARG) 104 matchs
1982/83 AS Corbeil-Essonnes (FRA)

 

Modeste libéro de D2 argentine, Oswaldo Piazza va entrer dans la légende lors de son passage à Saint-Etienne au cœur des années 70. Toujours bien placé, relance propre, sang froid, et chevauchées fantastiques, il sera une des éléments majeurs de l’épopée des verts en 1976. Glasgow, les poteaux carrés, l'Ange vert Dominique RocheteauIvan Curkovic ou encore Jean-Michel Larqué. Ce n'est pas tout. Rappelez-vous le quart de finale de cette campagne européenne. Saint-Étienne perd à l'aller 2 buts à 0 face au Dynamo Kiev. À Geoffroy-Guichard, le 17 mars 1976, le salut vient d'un numéro 4 à la longue chevelure, dont les boucles flottent dans les airs. D'une chevauchée dont il a le secret, Oswaldo Piazza sonne la révolte. Oswaldo Piazza.jpgSa contre-attaque amène le premier but d'Hervé Revelli d'une victoire par 3 buts à 0. Les Verts se hissent ensuite jusqu'en finale. Seuls les Allemands du Bayern Munich sont assez forts pour les arrêter (1 but à 0). "Je pense qu'on a trop respecté cette équipe.", explique a posteriori l'Argentin. Piazza, dont le passage chez les Verts ne se résume pas à ce seul fait d’armes, reste une icône pour toutes les générations confondues de supporters. L’Argentin a marqué son passage par son jeu, mais aussi par son comportement, sa mentalité et son enthousiasme. En sept ans passés sous le maillot vert, Oswaldo va remporter trois titres de champion (1974, 1975, 1976) et trois Coupes de France (1974, 1975, 1977). Pourtant, lorsqu’il débarque dans le Forez en provenance de Lanús, tout n'a pas été si simple pour lui. Les premiers entraînements sont moins drôles. Il fait froid et il se retrouve bien loin de la chaleur de Buenos Aires. De plus, Robert Herbin ne lui accorde pas tout de suite une confiance totale. Et il débute les matches sur le banc des remplaçants. Cela durera quelque temps. Mais pas trop. Rapidement, le "Sphinx" s’aperçoit que son poulain argentin est un pur-sang. Il s’aperçoit surtout qu’avec Christian Lopez, il forme un duo intraitable en défense centrale. C'est le début d'une charnière défensive imprenable ou presque. L'un taclant, l'autre bondissant depuis sa surface pour mener des contre-attaques dantesques. Une équipe vient de naître et domine le football français entre 1972 et 1979. Il détonnait par sa manière peu académique de défendre mais régalait la foule. En sélection, alors qu’il s’apprête à disputer chez lui le Mondial 1978 en tant que titulaire indiscutable, sa compagne est victime d’un grave accident de la route. C’est auprès d’elle qu’il assistera au sacre controversé de son pays cette année-là. En effet, il est en désaccord total avec la situation politique dans son pays et n’a pas très envie de participer à cette fête de la dictature, entraînant dans son sillage pas mal de joueurs, argentins et non argentins (Dominique Rocheteau se posera pas mal de questions, Johan Cruyff lui refusera carrément..). Cette engagement politique lui vaudra d’ailleurs un hymne officiel, composé par Bernard Sauvat: "Mon copain l’argentin". Un sentiment partagé par Carlos Bianchi notamment, un compatriote qui a évolué aussi en France, et le rejoindra plus tard au Velez Sarsfield où Oswaldo Piazza a décidé de finir sa carrière professionnelle, chez lui à Buenos Aires. Trois saisons avant de revenir en France dans la région parisienne à l’AS Corbeil-Essonne, en D2. Arrivé au départ pour jouer stoppeur, il se blesse grièvement en descendant du bus après un match: son pied se prend dans un trou de la chaussée, lui arrachant les ligaments du genou. Elle met fin, tragiquement, à la carrière d'un des plus grands défenseurs du championnat de France. Sur le terrain, classé bon dernier en championnat, Corbeil voit son entraîneur Michel Bourlard éjecté suite à une déroute mémorable (7 buts à 0 à domicile contre l'AS Angoulême). Piazza débute sur le banc par une brillante victoire 4 buts à 1 à l'extérieur contre La Berrichonne de Châteauroux. Mais Corbeil finit bon dernier du championnat. Le club ne s'en remettra jamais. Une fois cette première expérience d'entraîneur effectuée, il retourne en Amérique du Sud où son parcours d'entraîneur sera plutôt moyen. Toujours attaché à l’ASSE, Piazza cultive aujourd'hui tous ces souvenirs. Plusieurs fois par an, il revient dans le Forez, pour voir ses amis. Les boucles ont disparu, mais les souvenirs restent intacts.

 

PALMARÈS


Vainqueur de la Copa Carlos Dittborn en 1972 (Argentine)

4ème de la Coupe de l'indépendance en 1972 (Argentine)

Finaliste de la Coupe d’Europe des clubs champions en 1976 (Saint-Etienne)

Champion de France en 1974, 1975 et 1976 (Saint-Etienne)

Vainqueur de la Coupe de France en 1974, 1975 et 1977 (Saint-Etienne)

Champion d'Argentine de D2 en 1971 (Lanús)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES


Élu Meilleur Joueur étranger de l'année du championnat de France en 1975

 

SOURCES/RESSOURCES


- 1ère photo: ©Boutroux/Presse Sports

- 2ème photo: ©DR



19/10/2019
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