Football-the-story

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Paul Le Guen

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photo: ©Paris-canalhistorique

 

Paul Le Guen

 

Né le 1er mars 1964 à Pencran (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Milieu défensif, 1m86

Surnom: La patate de Pencran

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 17 sélections

(Matchs amicaux: 6 sélections)

(Qualif Coupe du Monde: 7 sélections)

(Qualif Euro: 4 sélections)

 

1ère sélection : le 17 février 1993 contre l'Israël (4-0)

Dernière sélection : le 22 juillet 1995 contre la Norvège (0-0)

 

1984/89 Brest Armorique FC (FRA) 175 matchs, 10 buts

(Championnat de France: 154 matchs, 6 buts)

(Coupe de France: 21 matchs, 4 buts)

1989/91 FC Nantes (FRA) 83 matchs, 2 buts

(Championnat de France: 76 matchs, 1 but)

(Coupe de France: 7 matchs, 1 but)

1991/98 Paris SG (FRA) 343 matchs, 24 buts

(Championnat de France: 248 matchs, 16 buts)

(Coupe de France: 28 matchs, 3 buts)

(Coupe de la ligue: 10 matchs)

(Ligue des Champions: 20 matchs, 1 but)

(Coupe des Coupes: 25 matchs, 4 buts)

(Coupe de l'UEFA: 10 matchs)

(Supercoupe de l'UEFA: 2 matchs)

 

Libéro ou milieu de terrain, Paul Le Guen reste associé à l’époque dorée du Paris SG, dont il portera le brassard de capitaine en fin de carrière.

 

Très discret, il fait partie des joueurs français emblématiques des années 80 et 90, grâce à sa fameuse frappe de balle, la patate de Pencran. Breton pur souche, natif du Finistère, le jeune bambin fait ses classes à Landerneau, puis Pencran où il se fera connaître donc pour sa célèbre frappe lourde. Recruté par l’AS Brestoise en 1982, il rejoint le Brest Armorique l’année suivante. Il passe une première année en réserve avant d’intégrer l’équipe pro dès 1984. Il s’impose aussitôt dans l’entrejeu breton. Milieu défensif à l’ancienne, Paul le Guen est du genre discret, un taiseux, assez terne, mais terriblement efficace. Il contrebalance la fougue des Bernard Pardo et autres Joël Henry. Ratisseur infatigable et premier relanceur de l’équipe, Paul a également une bonne vision de jeu, une belle qualité de passe, une frappe lourde des 30 mètres, mais aussi une capacité à mettre le pied quand il faut, malgré son jeune âge il a tout d’un futur grand, comme pas mal de joueurs du Brest Armorique en fait, qui sera la grande énigme des années 80.

 

Malgré les Vincent GuérinGérard Buscher et consorts, Brest ne fera jamais mieux que huitième, passant ces saisons au mieux dans le ventre mou, au pire en bas de tableau. L'équipe vit une descente en deuxième division en 1988 mais remonte aussi sec, grâce à l’arrivée tardive de Roberto Cabañas, le fantasque paraguayen, arrivée après un transfert rocambolesque. Une fois la montée acquise, en barrage contre Strasbourg, Paul Le Guen se sent à l’étroit à Brest. C’est ainsi qu’en 1989, il décide de rejoindre l’autre grand club régional: le FC Nantes. Titulaire en puissance, il reste deux saisons et dispute 83 rencontres. Mais la grande étape dans la carrière de joueur de Paul se passe dans la capitale, au PSG, qu’il rejoint en 1991.


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photo: ©Icon Sport

 

Le club, (qui vient d’être racheté par le groupe Canal+), a de grandes ambitions sur la scène nationale et européenne. Commence alors l’âge d’or du PSG. Éternel second derrière l’OM, il remporte la Coupe de France en 1993, contre le FC Nantes. Cette même année, le club parisien réalise l’exploit de sortir le Real Madrid en quart de finale de la Coupe UEFA avant de perdre en demi contre la Juventus. Champion l’année suivante, Paul Le Guen est un des symboles du PSG qui gagne, en France et en Europe, comme avec l’élimination du FC Barcelone en Coupe des Coupes. La saison du titre, Paul Le Guen plantera même 7 buts en championnat, son record. Récompensé de son travail, il effectue ses débuts en Bleu après le naufrage de la Bulgarie. Régulièrement appelé entre 1993 et 1995, il ne sera finalement pas retenu pour l’Euro 1996, barré par Didier Deschamps, le capitaine, Christian Karembeu, plus polyvalent, et Sabri Lamouchi, plus technique.

 

Demi-finaliste de la Ligue des champions en 1995, le PSG s'offre le doublé coupe de France-Coupe de la ligue. La gloire viendra en 1996. Trois ans après l’OM, un club français soulève de nouveau une Coupe européenne, la C2 contre le Rapid de Vienne. Seule ombre au tableau d’une saison en tout point réussie, le PSG manquera le titre bêtement au profit de la surprise auxerroise. Avec le départ de Luis Fernandez en 1996 et l’intronisation de Ricardo Gomes, Paul hérite du brassard. Il va disputer une nouvelle finale de Coupe des Coupes en 1997, perdu cette fois-ci contre le Barça. Pour sa dernière saison, Paul remportera 2 nouvelles coupes, clôturant ainsi une carrière riche en trophées.

 

Cependant, il ne comptait pas quitter le monde du football, puisqu’il endosse très vite le costume d'entraîneur. Au Stade Rennais d'abord puis l'Olympique Lyonnais, où il vit ses plus belles années: avec trois titres de champion de France consécutifs. Mais ensuite, ses expériences sur le banc sont moins réussies, au PSG, à l'étranger ou comme sélectionneur du Cameroun. Connu pour son sérieux et un caractère bien tranché, il se reconvertit aussi comme consultant télé.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Coupe Kirin en 1994 (France)

Vainqueur de la Coupe des Coupes en 1996 (Paris SG)

Finaliste de la Coupe des Coupes en 1997 (Paris SG)

Finaliste de la Supercoupe de l’UEFA en 1997 (Paris SG)

Champion de France en 1994 (Paris SG)

Vice-champion de France en 1993, 1996 et 1997 (Paris SG)

Vainqueur de la Coupe de France en 1993, 1995 et 1998 (Paris SG)

Vainqueur de la Coupe de la Ligue en 1995 et 1998 (Paris SG)

Vainqueur du Trophée des champions en 1996 (Paris SG) 



18/03/2016
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