Allemagne/RFA/RDA
Harald Schumacher, le boucher de Séville
photo: ©Bob Thomas Sports Photography
Harald Schumacher
Harald Anton Schumacher
Né le 6 mars 1954 à Düren (ALL)
Allemand, Gardien de but, 1m86
Surnom: "Toni", le boucher de Séville
76 sélections
(Matchs amicaux: 30 sélections)
(Qualif Coupe du Monde: 15 sélections)
(Coupe du Monde: 14 sélections)
(Qualif Euro: 8 sélections)
(Euro: 7 sélections)
(Petite Coupe du Monde: 2 sélections)
1ère sélection : le 26 mai 1979 contre l'Islande (3-1)
Dernière sélection : le 15 octobre 1986 contre l'Espagne (2-2)
B: 3 sélections
espoirs: 6 sélections

Bodo Illgner
Photo: ©DR
Bodo Illgner
Né le 7 avril 1967 à Coblence (ALL)
Allemand, Gardien de but, 1m90
Surnom: Monsieur 100%
54 sélections
(Matchs amicaux: 24 sélections)
(Qualif Coupe du Monde: 6 sélections)
(Coupe du Monde: 12 sélections)
(Qualif Euro: 6 sélections)
(Euro: 5 sélections)
(US Cup: 1 sélection)
1ère sélection : le 23 septembre 1987 contre le Danemark (1-0)
Dernière sélection : le 10 juillet 1994 contre la Bulgarie (1-2)
espoirs: 7 sélections
1985/96 FC Cologne (ALL) 378 matchs
(Championnat d'Allemagne: 326 matchs)
(Coupe d'Allemagne: 27 matchs)
(Coupe UEFA: 25 matchs)
1996/2001 Real Madrid (ESP) 117 matchs
(Championnat d'Espagne: 91 matchs)
(Coupe d'Espagne: 12 matchs)
(Ligue des Champions: 14 matchs)
C’est l’histoire, finalement assez classique, d’un de ces prodiges du ballon rond que nous sort régulièrement l’Allemagne briguant le poste de gardien de but. Bodo Illgner n'est peut-être pas plus charismatique que Oliver Kahn ou plus talentueux que Sepp Maier, il en reste néanmoins l'un des plus titrés.
Titulaire lors du Mondial 1990, il hérite du poste de Harald Schumacher en équipe nationale mais aussi à Cologne à cause du licenciement de ce dernier suite à son autobiographie et ses déclarations un peu fort sur le dopage. Un palmarès qui se limitera longtemps à cette Coupe du Monde remporté, puisqu'il termine deux fois vice-champion d'Allemagne (1989 et 1990) et dispute une finale de DFB-Pokal (1991). Malgré ses quatre titres consécutifs de meilleur gardien d'Allemagne (1989-1992), personne ne semble s'intéresser à lui. Alors en attendant, Bodo multiplie les prouesses, notamment sur sa ligne, et permet aux Geißböcke de se sauver parmi l'élite au terme de la saison 1995-96, n'encaissant que 35 buts (soit moins que le champion d'alors, le Borussia Dortmund). Et puis Fabio Capello entend parler de ce portier plus que correct, et le fait venir au Real Madrid. Perfectionniste d’où son surnom: "Monsieur 100%", son passage dans la Casa Blanca n'est pas forcément tranquille. Il faut dire qu’il avait déjà laissé tomber la sélection nationale suite à son parcours chaotique lors de la Coupe du Monde 1994. Alors que les supporters du club allemand le prenaient de plus en plus pour cible et voyaient bien que son aura déclinait, Illgner s'échappe et se refait une superbe santé en Espagne. La première année, il remporte le championnat d'Espagne en montrant une sécurité à toute épreuve. Et la seconde en 1998, sous les ordres de Jupp Heynckes, ce sera la Ligue des Champions. La suite est moins rose, pour cause, notamment, de blessures à répétition. Il se retire finalement du football de haut niveau en juin 2001.
PALMARÈS
Vainqueur de la Coupe du Monde en 1990 (Allemagne)
Finaliste de l'Euro 1992 (Allemagne)
Vainqueur du championnat d’Europe des moins de 16 ans en 1984 (RFA)
Vainqueur de la Ligue des Champions en 1998 et 2000 (Real Madrid)
Vainqueur de la Coupe intercontinentale en 1998 (Real Madrid)
Finaliste de la Coupe UEFA en 1986 (FC Cologne)
Champion d’Espagne en 1997 et 2001 (Real Madrid)
Vice-champion d'Espagne en 1999 (Real Madrid)
Vice-champion d’Allemagne en 1989 et 1990 (FC Cologne)
Finaliste de la Coupe d'Allemagne en 1991 (FC Cologne)
Vainqueur de la Supercoupe d'Espagne en 1997 (Real Madrid)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Élu gardien de but de l’année par le magazine allemand "Kicker" en 1991
Stefan Effenberg
photo: ©wdr.de
Stefan Effenberg
Né le 2 août 1968 à Hambourg (ALL)
Allemand, Milieu de Terrain, 1m88
Surnoms: "Der Tiger", Cheffe
35 sélections, 5 buts
(Matchs amicaux: 24 sélections, 4 buts)
(Coupe du Monde: 3 sélections)
(Qualif Euro: 3 sélections)
(Euro: 5 sélections; 1 but)
espoirs: 5 sélections, 1 but
1ère sélection : le 5 juin 1991 contre le Pays de Galles (0-1)
Dernière sélection : le 5 septembre 1998 contre la Roumanie (1-1)
1987/90 Borussia Mönchengladbach (ALL) 78 matchs, 10 buts
(Championnat d'Allemagne: 73 matchs, 10 buts)
(Coupe d'Allemagne: 5 matchs)
1990/92 Bayern Munich (ALL) 80 matchs, 21 buts
(Championnat d'Allemagne: 65 matchs, 19 buts)
(Coupe d'Allemagne: 2 matchs)
(Supercoupe d'Allemagne: 1 match)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 8 matchs, 1 but)
(Coupe de l'UEFA: 4 matchs, 1 but)
1992/94 Fiorentina (ITA) 64 matchs, 14 buts
(Championnat d'Italie: 30 matchs, 5 buts)
(Championnat d'Italie de D2: 26 matchs, 7 buts)
(Coupe d'Italie: 8 matchs, 2 buts)
1994/98 Borussia Mönchengladbach (ALL) 138 matchs, 31 buts
(Championnat d'Allemagne: 118 matchs, 23 buts)
(Coupe d'Allemagne: 10 matchs, 3 buts)
(Supercoupe d'Allemagne: 1 match)
(Coupe des Coupes: 6 matchs, 3 buts)
(Coupe de l'UEFA: 3 matchs, 2 buts)
1998/2002 Bayern Munich (ALL) 154 matchs, 28 buts
(Championnat d'Allemagne: 95 matchs, 16 buts)
(Coupe d'Allemagne: 15 matchs, 3 buts)
(Ligue des Champions: 40 matchs, 9 buts)
(Coupe de la ligue allemande: 4 matchs)
2002/03 VfL Wolfsburg (ALL) 21 matchs, 3 buts
(Championnat d'Allemagne: 19 matchs, 3 buts)
(Coupe d'Allemagne: 2 matchs)
2003/04 Al-Arabi SC (QAT) 15 matchs, 4 buts
(Championnat du Qatar: 15 matchs, 4 buts)
Si il fallait établir le classement des stars les plus controversées des années 90, Stefan Effenberg arriverait sûrement premier.
Il faut dire que l'ancien milieu de terrain du Bayern Munich, qui culmine à 1m88, a toujours su se faire respecter, sur le terrain comme en dehors. Ambitieux et parfois provocateur, Effenberg a toujours su utiliser son image pour faire le spectacle et susciter la polémique. Certains l'admiraient, d'autres le détestaient. En tout cas, l'ancien international allemand ne laissait personne indifférent. Milieu de terrain brutal et impulsif, le joueur fait ses débuts sous le maillot du Borussia Mönchengladbach en 1987. Rapidement, le natif de Hambourg se fait un nom en Bundesliga et signe au Bayern Munich.
C’est alors la consécration pour lui, qui obtient même sa première cape internationale en équipe d’Allemagne en 1991. Mais l’appel de l’étranger se fait rapidement trop pressant, et le milieu de terrain opte pour l'Italie et la Fiorentina. Effenberg joue au côté de son ami Brian Laudrup, en provenance lui aussi de Munich. Mais le rêve se transforme en cauchemar. L'entraîneur est licencié brusquement début janvier. En quinze matchs avec le nouveau coach, les Violets ne gagnent que deux fois. La Fio est seizième, change encore de staff, mais reste dans la zone de relégation. Elle descend finalement pour la première fois depuis plus de cinquante ans au terme d'une dernière journée étrange. Pourtant, toute l'équipe reste en Série B, renforcée par un jeune Francesco Toldo dans les cages et Claudio Ranieri sur le banc. Avec l'argentin Batistuta en pointe, la remontée est vite acquise. Les stats du Tigre sont honnêtes, son entente avec le buteur argentin fait des merveilles et tous deux partent de leur côté au Mondial 1994, malgré cette saison à l'échelon inférieur. Peu à peu, tout va pour le mieux.
photo: ©DR
Mais Effenberg ne sait pas se tenir. Pendant la Coupe du Monde, frustré par une prestation sans relief contre la Corée du Sud, il adressera un doigt d’honneur au public qui le siffle, mettant fin à une carrière internationale à laquelle il n’aura jamais voulu renouer de lien fort. De retour outre-Rhin au Borussia en 1994, il y passe pas moins de quatre saisons et se relance totalement. Effenberg se voit offrir une nouvelle occasion de briller au Bayern Munich et rejoint les Bavarois en 1998. L’enfant terrible devient l’âme munichoise durant quatre années glorieuses, réduisant la concurrence en poussière. Très vite, sa grande gueule et son abattage font de lui un des leaders du club bavarois, dont il devient le capitaine en 1999. Le Bayern perd la finale de la C1 dans les dernières secondes face à Manchester United? Pas grave: deux ans après, le club allemand s'impose aux tirs au but face au Valence de Gaizka Mendieta. Stefan soulève un trophée suprême après lequel les Bavarois courait depuis 1976. Il remporte également trois Bundesligas d'affilées, de 1999 à 2001.
Mais il ne fait pas oublier son péché mignon, quand le tigre est en lui. Le joueur est un poil brutal, même s'il le fait avec correction. Il détient ainsi le record de cartons jaunes en Bundesliga, plus de 110, pour seulement quatre cartons rouges directs. Effenberg justifiait pleinement son surnom, un mec qui en voulait à la terre entière, aux journalistes comme à ce fameux SDF qu'il a frappé parce qu'il dormait sous son porche, ou encore ce gars capable de piquer la copine de son coéquipier Thomas Strunz. Mais réduire le milieu de terrain à un fou furieux qui perdait souvent son sang-froid serait injuste. Malgré quelques revers, il n'a jamais laissé la déception prendre le pas sur ses qualités de leader. Soucieux de ne jamais esquiver ses responsabilités, Effenberg a toujours affiché clairement ses opinions. Pourtant, l'homme aux 35 sélections en équipe d'Allemagne n'a jamais réussi à s'imposer avec la même force en équipe nationale. Comme quoi. Après une dernière pige outre-Rhin avec Wolfsburg, il file à Al Arabi Doha avant de raccrocher les crampons en 2004.
PALMARÈS
Finaliste de l'Euro 1992 (Allemagne)
Vainqueur de l'US Cup en 1993 (Allemagne)
Vainqueur de la Ligue des champions en 2001 (Bayern Munich)
Finaliste de la Ligue des champions en 1999 (Bayern Munich)
Felix Magath
Photo: ©Imago
Felix Magath
Wolfgang Felix Magath
Né le 26 juillet 1953 à Aschaffenbourg (ALL)
Allemand, Milieu offensif, 1m72
(Matchs amicaux: 19 sélections, 1 but)
(Qualif Coupe du Monde: 12 sélections, 2 buts)
(Coupe du Monde: 10 sélections)
(Euro: 2 sélections)
1ère sélection : le 30 avril 1977 contre la Yougoslavie (2-1)
Dernière sélection : le 29 juin 1986 contre l'Argentine (2-3)
équipe B: 5 sélections, 2 buts
1972/74 Viktoria Aschaffenburg (ALL)
1974/76 FC Sarrebruck (ALL) 78 matchs, 29 buts
(Championnat d'Allemagne de D2: 76 matchs, 29 buts)
(Coupe d'Allemagne: 2 matchs)
1976/86 Hambourg SV (ALL) 385 matchs, 63 buts
(Championnat d'Allemagne: 306 matchs, 46 buts)
(Coupe d'Allemagne: 26 matchs, 8 buts)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 18 matchs, 2 buts)
(Coupe des Coupes: 9 matchs, 5 buts)
(Coupe de l'UEFA: 21 matchs, 2 buts)
(Supercoupe de l'UEFA: 4 matchs)
(Coupe Intercontinentale: 1 match)
Considéré comme l'un des meilleurs milieux de terrain allemand des années 70 et 80, Felix Magath a fait les beaux jours du Hambourg SV et de la sélection nationale avec lequel il termine deux fois finaliste de la Coupe du Monde en 1982 et 1986.
Devenu un grand entraîneur, il est un meneur d’hommes et un tacticien de premier plan. Avec Beckenbauer et quelques autres joueurs allemands, Felix Magath a la particularité d’avoir gagné le championnat comme joueur puis entraîneur.
PALMARÈS
Finaliste de la Coupe du Monde en 1982 et 1986 (RFA)
Vainqueur de l'Euro 1980 (RFA)
Vainqueur de la Coupe d’Europe des clubs champions en 1983 (Hambourg SV)
Vainqueur de la Coupe des Coupes en 1977 (Hambourg SV)
Finaliste de la Coupe UEFA en 1982 (Hambourg SV)
Finaliste de la Supercoupe de l’UEFA en 1977 et 1983 (Hambourg SV)
Champion d’Allemagne en 1979, 1982 et 1983 (Hambourg SV)
Vice-champion d’Allemagne en 1980, 1981 et 1984 (Hambourg SV)
Champion d’Allemagne de D2 zone Sud en 1976 (FC Sarrebruck)
Thomas Hassler
Photo: ©DR
Thomas Hässler
Thomas Jürgen Häßler
Né le 30 mai 1966 à Berlin-Ouest (ALL)
Allemand, Milieu de terrain, 1m66
Surnom: Icke
(Matchs amicaux: 50 sélections, 3 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 12 sélections, 4 buts)
(Coupe du Monde: 14 sélections)
(Qualif Euro: 12 sélections, 2 buts)
(Euro: 13 sélections, 2 buts)
1984/90 FC Cologne (ALL) 182 matchs, 18 buts
(Championnat d'Allemagne: 149 matchs, 17 buts)
(Coupe d'Allemagne: 9 matchs, 1 but)
(Coupe de l'UEFA: 24 matchs)
1990/91 Juventus Turin (ITA) 45 matchs, 3 buts
(Championnat d'Italie: 32 matchs, 1 but)
(Coupe d'Italie: 4 matchs, 1 but)
(Supercoupe d'Italie: 1 match)
(Coupe des Coupes: 8 matchs, 1 but)
1991/94 AS Roma (ITA) 118 matchs, 14 buts
(Championnat d'Italie: 88 matchs, 11 buts)
(Coupe d'Italie: 16 matchs, 1 but)
(Supercoupe d'Italie: 1 match)
(Coupe des Coupes: 6 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 7 matchs, 2 buts)
1994/98 Karlsruhe SC (ALL) 152 matchs, 43 buts
(Championnat d'Allemagne: 118 matchs, 28 buts)
(Coupe d'Allemagne: 16 matchs, 7 buts)
(Coupe de la ligue allemande: 2 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 11 matchs, 5 buts)
(Coupe Intertoto: 5 matchs, 1 but)
1998/99 Borussia Dortmund (ALL) 19 matchs, 3 buts
(Championnat d'Allemagne: 18 matchs, 2 buts)
(Coupe d'Allemagne: 1 match, 1 but)
1999/2003 TSV Munich 1860 (ALL) 141 matchs, 26 buts
(Championnat d'Allemagne: 115 matchs, 21 buts)
(Coupe d'Allemagne: 11 matchs, 2 buts)
(Coupe de la ligue allemande: 1 match)
(Ligue des Champions: 2 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 6 matchs, 1 but)
(Coupe Intertoto: 6 matchs, 2 buts)
2003/04 Austria Salzbourg (AUT) 21 matchs, 2 buts
(Championnat d'Autriche: 19 matchs, 1 but)
(Coupe de l'UEFA: 2 matchs, 1 but)
Pilier de la Mannschaft dans les années 90, Thomas Hässler a beaucoup joué de malchance en club.
Bien qu’ayant évolué dans des effectifs prestigieux, le meneur de jeu de poche redoutable sur coup de pied arrêté y sera toujours au mauvais moment et ne remportera jamais aucun titre. Son passage en Italie (un an à la Juve et trois à la Roma) coïncide avec la période de domination du Milan AC. Il ne sera pas non plus verni dans les quatre clubs de Bundelisga qu'il a représentés. "Icke" - surnommé ainsi à cause de son "ich" avec l’accent berlinois - est surtout l’homme des finales perdues (trois défaites en finale de C3, de coupe d’Italie et de coupe d’Allemagne). Heureusement qu’il a pu compter sur l'équipe nationale pour inscrire des lignes à son palmarès (Vainqueur de la Coupe du Monde en 1990 et de l'Euro en 1996) mais aussi sur lui-même avec une année 1992 folle (élu footballeur allemand de l'année et présent dans le onze type de l’Euro 1992). Lui qui avait pris sa retraite internationale à l'issue de l'Euro 2000, non sans être devenu le cinquième joueur allemand à atteindre la barre des 100 sélections.
PALMARÈS
Vainqueur de la Coupe du Monde en 1990 (RFA)
Vainqueur de l'Euro 1996 (Allemagne)
Finaliste de l'Euro 1992 (Allemagne)
Médaille de Bronze aux Jeux Olympiques de Séoul en 1988 (RFA)
Finaliste de la Coupe UEFA en 1986 (FC Cologne)
Vainqueur de la Coupe Intertoto en 1996 (Karlsruher SC)
Vice-champion d’Allemagne en 1989 et 1990 (FC Cologne)
Finaliste de la Coupe d’Italie en 1993 (AS Roma)
Finaliste de la Coupe d’Allemagne en 1996 (Karlsruher SC)
Finaliste de la Supercoupe d’Italie en 1990 (Juventus Turin) et 1991 (AS Roma)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
3ème Meilleur footballeur de l'année FIFA en 1992
Élu Joueur de l'année d'Allemagne en 1989 et 1992
Élu milieu de terrain de l’année par le magazine allemand "Kicker" en 1988 et 1989
Nommé dans l'équipe type de l'Euro en 1992