Angleterre
Robin Friday
Photo: ©Get Reading
Robin Friday
Né le 27 juillet 1952 à Acton (ANG)
Décédé le 22 décembre 1990 à Acton (ANG)
Anglais, Attaquant, 1m80
Élu meilleur footballeur de l’histoire de Reading et Cardiff, Robin Friday est le meilleur joueur que nous n'avons jamais vu jouer. Encore plus fou que George Best, ce mélange de Paul Gascoigne, Zlatan Ibrahimovic, Luis Suárez et James Dean dans le corps et la tête d'un seul individu faisait vibrer les stades avec son look de mauvais garçon et son image d’enfant terrible.
Natif de Acton, un district de l'ouest londonien, il grandit dans un milieu modeste et connaît une adolescence agité. Passé en maison de correction, le jeune Robin a faillit perdre la vie en réparant un toit. Après une chute sur un pieu qui lui a perforé l'estomac, Friday passera trois mois à l'hôpital. Il entame ensuite sa carrière de footballeur dans des petits clubs de la capitale anglaise, puis passe quatre saisons sous les couleurs de Reading dans les années 70 où il contribue grandement à la montée des siens en troisième division anglaise. À lui seul, il a transformé l’image du club. Une quantité formidable de gens l’idolâtrait, beaucoup de gens se rendaient spécialement à Reading juste pour le voir. Très bon de la tête, adroit des deux pieds, il pouvait inscrire des buts spectaculaires, comme cette réalisation énorme contre Tranmere d'un contrôle à 35 mètres dos au but, avec deux jongleries et volée pied droit en lucarne enchaînée, considéré comme un véritable chef-d'œuvre. Pur avant-centre, il n’hésitait pas à prêter main forte à sa défense et mettre le pied. Il maîtrisait parfaitement l’art du tacle glissé. Pisté pendant de nombreuses années par les recruteurs de tous les clubs de Londres (Arsenal, Crystal Palace et autres), Friday a toujours refusé les offres des équipes de D1 pour continuer à jouer avec ses potes en D4 et continuer sa vie d'excès en tous genres. Car c'est là tout le problème.
Capable de tout, comme de s'arrêter devant le but vide pour pousser le ballon de la tête, de jouer sans se cacher sous acide ou de déféquer dans les vestiaires adverses, tous les recruteurs étaient scandalisés par ses extravagances, même si son talent seul l’aurait probablement fait international. Alcoolique et fumeur invertébré, Robin arrivait quelquefois totalement défoncé sur le terrain. Ce qui ne l’empêchait pas, une fois toutes les substances dissipées, d’être invariablement le meilleur joueur du match. Pour la 3ème mi-temps, une nouvelle tournée au pub s’imposait, le plus souvent avec une bagarre à la clé, puis une sortie dans les dancefloors des environs. Pour la petite histoire, le "Janis Choplin du football" était un grand fan des manteaux en fourrure, super tendance ces années là. Le gros problème c’est qu’il ne mettait rien dessous, plus pratique pour danser, c’est vrai. La nuit se finissait plutôt le matin avec du Led Zeppelin ou Alex Harvey Band à fond, des bières, des substances prohibées et quelques filles... L’entraîneur de Reading lui avait même trouvé un appartement dans une résidence pour personnes âgées sourdes pour ne pas avoir de problème!
De même, sur le terrain, Robin faisait le show! On pouvait le voir aller embrasser un policier et jouer quelque temps avec sa casquette sur la tête, sa manœuvre favorite était d’aller baisser les shorts de ses adversaires en plein match. Ou bien d’allonger un défenseur trop rugueux d’un bon crochet du droit pendant que l’arbitre ne regardait pas. Son expulsion la plus cocasse a lieu lorsqu’il dribble tous ses adversaires, gardien compris, se retourne pour demander une gâterie sexuelle au portier adverse, stoppe le ballon devant la ligne, s’allonge et marque en poussant le cuir dans les filets... de la tête. Bref il était totalement fou! Quelques séjours en prison ont bien sûr émaillé son parcours. Il a attaqué un chauffeur de taxi avec une fourchette en plastique, monté sur le toit du bus de son équipe en montrant ses fesses, volé un cygne lors d’un séjour à un hôtel, fait d’autant plus aggravant qu’en Angleterre, tous ces oiseaux appartiennent à la Reine... Malgré cette vie pas vraiment dédiée au football, il a fini meilleur joueur les trois saisons jouées dans l'antre de Elm Park, avant d'apparaître une vingtaine de fois au deuxième échelon avec Cardiff City. Charlie Hurley, le manager de Reading, savait que sa star se droguait de plus en plus et ne pouvait plus le contrôler. Il lui avait même demandé quand il comptait se calmer. Robin lui a répondu calmement: "J'ai la moitié de ton âge, mais j'ai déjà vécu deux fois ta vie."
La veille de son premier match sous le maillot des Bluebirds contre Fulham, Robin prend une cuite monumentale avant de se faire coffrer pour avoir fraudé en prenant le train afin de rejoindre Ninian Park. Libéré juste à temps pour jouer, il plante tranquillement deux buts devant la plus grosse affluence de la saison (20 368 spectateurs) et ridiculise le grand Bobby Moore, avec en prime une empoignade des testicules du champion du Monde 1966. Malheureusement, sa carrière s'achève après un trop fameux Cardiff City-Luton Town où, après n'avoir cessé de ridiculiser durant la partie, sportivement et.. moins sportivement Milija Aleksic, le gardien des Hatters, il lui marque deux pions. Après le second, Friday se retourne et lui adresse le V de victoire au gardien de Luton Town. Un geste qui a déclenché des émeutes. Pour son retour le 29 octobre 1977, il prend un carton rouge après avoir donné un coup de pied au visage du défenseur de Brighton Mark Lawrenson, futur cadre de Liverpool. Juste avant de quitter le stade, il aurait déféquer dans le sac de l'irlandais selon la légende. Ses coéquipiers ont par la suite démenti la rumeur. De plus en plus absent, le club entame une procédure contre Robin Friday pour "non-respect du contrat". Le joueur est aussi dans le collimateur de la fédération galloise pour avoir accumulé 20 points à son casier disciplinaire. Un mois et demi plus tard, il entre dans le bureau de son entraîneur pour lui signifier: "J'en ai ras le cul qu'on me dise ce que je dois faire, à moi, Robin Friday. J'arrête ma carrière." Ce qu'il a fait, à seulement 25 ans. Reconverti comme asphalteur et décorateur, c'est un arrêt cardiaque dû à une overdose d'héroïne qui l'emporte le 22 décembre 1990, à seulement 38 piges, alors qu'il vivait isolé sans argent, dans sa ville natale.
De par l'anonymat relatif de ses clubs, relativement peu d'informations, d'images et de contenus sont dédiés sur le web à un joueur adulé par de nombreux fans. Pour autant, un best-seller consacré à l'attaquant anglais est sorti en 1997. Pour ceux qui veulent en savoir plus, le petit livre du journaliste Paulo Hewitt et du bassiste du groupe Oasis Paul McGuigan s’intitule "The Greatest Footballer you never saw". Il a également été choisi pour être sur la pochette d’un single du groupe d'électro-alternative-pop-rock gallois des Super Furry Animals. Il y a même un trophée qui porte son nom célébrant le pire bad boy de l'actualité footballistique crée par la Burst Radio, une station locale de Bristol: le "Robin Friday Raise a Glass Award". Celui qui ressemble à Roger Waters reste une sorte de génie débraillé et accroc à tous les vices. Un joueur culte qui aurait pu être un grand du football anglais. Au lieu de ça, il a été son enfant terrible le plus givré.
PALMARÈS
Finaliste de la Coupe du Pays de Galles en 1977 (Cardiff City)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Élu joueur de l'année de Reading en 1975 et 1976
SOURCES/RESSOURCES
- The Greatest Footballer You Never Saw : Robin Friday Story de Paul McGuigan et Paulo Hewitt - 1998
Steve Bould
Photo: ©Mark Thompson/Getty images
Steve Bould
Stephen Andrew Bould
Né le 16 novembre 1962 à Stoke-on-Trent (ANG)
Anglais, Défenseur central, 1m93
Surnom: "Uncle Bouldy"
2 sélections
(Matchs amicaux: 2 sélections)
1ère sélection : le 17 mai 1994 contre la Grèce (4-0)
Dernière sélection : le 22 mai 1994 contre la Norvège (0-0)
B: 1 sélection, 1 but
Steve Bould faisait partie du “famous four” de la défense d'Arsenal des années 90 avec Tony Adams, Nigel Winterburn et Lee Dixon qui, sous l’impulsion de Georges Graham, entraineur du club londonien à l’époque, a élevé au rang d’art le piège du hors-jeu.
PALMARÈS
Vainqueur de la Coupe des Coupes en 1994 (Arsenal)
Finaliste de la Coupe des Coupes en 1995 (Arsenal)
Finaliste de la Supercoupe de l’UEFA en 1994 (Arsenal)
Champion d'Angleterre en 1989, 1991 et 1998 (Arsenal)
Vice-champion d'Angleterre en 1999 (Arsenal)
Vainqueur de la Coupe d'Angleterre en 1993 et 1998 (Arsenal)
Vainqueur de la Coupe de la Ligue Anglaise en 1993 (Arsenal)
Vainqueur de la Charity Shield en 1991 (finale non-jouée) et 1998 (Arsenal)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Élu joueur de l'année d'Arsenal en 1992
Élu joueur de l'année de Stoke City en 1984
Phil Neville
Phil Neville
Philip John Neville
Né le 21 janvier 1977 à Bury (ANG)
Anglais, Défenseur gauche/Milieu défensif, 1m80
59 sélections
(Matchs amicaux: 30 sélections)
(Qualif Coupe du Monde: 4 sélections)
(Qualif Euro: 17 sélections)
(Euro: 5 sélections)
(Tournoi de France: 3 sélections)
1ère sélection : le 23 mai 1996 contre la Chine (3-0)
Dernière sélection : le 13 octobre 2007 contre l'Estonie (3-0)
B: 1 sélection
espoirs: 7 sélections
U18: 6 sélections
U16: 10 sélections
Paul Ince
Photo: ©Michael Steele/EMPICS
Paul Ince
Paul Emerson Carlyle Ince
Né le 21 octobre 1967 à Ilford (ANG)
Anglais, Milieu central, 1m79
Surnom: The Guv'nor
53 sélections, 2 buts
(Matchs amicaux: 18 sélections)
(Qualif Coupe du Monde: 15 matchs, 2 buts)
(Coupe du Monde: 4 sélections)
(Qualif Euro: 3 sélections)
(Euro: 7 sélections)
(Tournoi de France: 3 sélections)
(US Cup: 3 sélections)
1ère sélection : le 9 septembre 1992 contre l'Espagne (0-1)
Dernière sélection : le 20 juin 2000 contre la Roumanie (2-3)
B: 1 sélection
espoirs: 2 sélections
Guerrier rugueux fort en gueule, premier capitaine noir de l'équipe d'Angleterre, Paul Ince a été l’un des rares joueurs à avoir évolué sous les couleurs de Manchester United et de Liverpool, laissant une trace indélébile dans l'histoire du football anglais.
Né près de Ilford, un quartier dur de Londres, le jeune est élevé par sa tant à l'âge de dix ans car sa mère a dû partir trouver du travail en Allemagne et que son père a déserter de son rôle de paternel. C'est alors à West Ham qu'il va apprendre les rudiments du foot et s'imposer très rapidement. Sa rage de vaincre et son implication sur le terrain vont attirer les regards sur lui, mais c’est bien son arrogance qui contribuera à la création du personnage qu’il représentera tout au long de son parcours. Suffisant pour convaincre Alex Ferguson de le recruter en 1989. Le coach écossais commence à construire une grosse équipe avec les arrivées notamment de Mark Hughes, Roy Keane puis Éric Cantona. Champion d'Angleterre en 1993, cette équipe de fou va réaliser le doublé l'année suivante. Dans le Nord, Ince devient la pierre angulaire du milieu de terrain des Red Devils. Néanmoins, la fin de son aventure à Manchester sera abrupte. Ferguson veut vendre son meilleur joueur. Ainsi en 1995, Ince prend le chemin de l'Inter Milan pour 7,5 millions de livres. Durant son passage en Italie, celui qui se surnommait "Guv'nor" s’impose facilement mais ne reste que deux petites saisons, sans remplir son armoire à trophées. Pour des raisons personnels concernant les études de son fils Tom - devenu aussi joueur professionnel -, il rentre au bercail et signe chez l'ennemi héréditaire de United, Liverpool. Le milieu de terrain agressif et meneur d’hommes trouve une jeune génération dorée composé de Jamie Redknapp, Steve McManaman et Robbie Fowler. Malgré son but contre le rival Manchester United le 5 mai 1999, il se heurte aux mêmes problématiques que pendant toute sa carrière: son caractère bien trempé génère des conflits avec ses coéquipiers. Il doit partir durant l'été 1999 après l'arrivée de Gérard Houiller qui avait déclaré: "Quand je suis arrivé au club, il a fallu virer quelques connards" en parlant de Paul, notamment. Pourtant tout va pour le mieux avec les Three Lions puisqu'il honore 53 capes internationales entre 1992 et 2000. Le premier capitaine de couleurs en juin 1993, face aux États-Unis en amical, profitant de l'absence des autres leaders de l'équipe blessés, dispute l'Euro 1996 et 2000 ainsi que la Coupe du Monde 1998. À 31 ans, il rejoint alors son idole de jeunesse et ancien coéquipier Bryan Robson, devenu manager à Middlesbrough. Après 106 apparitions et 9 réalisations pour Boro, il passe quatre saisons chez les Wolves puis une à Swindon Town et Macclesfield Town. Il foule une dernière fois la pelouse le 5 mai 2007 contre Notts County avant de raccrocher définitivement les crampons et d'entamer une carrière d'entraîneur.
PALMARÈS
Vainqueur de la Coupe des Coupes en 1991 (Manchester UTD)
Finaliste de la Coupe UEFA en 1997 (Inter Milan)
Vainqueur de la Supercoupe de l'UEFA en 1991 (Manchester UTD)
Champion d'Angleterre en 1993 et 1994 (Manchester UTD)
Champion d'Angleterre en 1992 et 1995 (Manchester UTD)
Vainqueur de la Coupe d'Angleterre en 1990 et 1994 (Manchester UTD)
Finaliste de la Coupe d'Angleterre en 1995 (Manchester UTD)
Vainqueur de la Coupe de la Ligue Anglaise en 1992 (Manchester UTD)
Finaliste de la Coupe de la Ligue Anglaise en 1991 et 1994 (Manchester UTD)
Vainqueur de la Charity Shield en 1990, 1993 et 1994 (Manchester UTD)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Nommé dans l'équipe type PFA de l'année en 1993, 1994 et 1995
Élu Joueur de l'année de Manchester UTD en 1993
Élu joueur de l'année de West Ham en 1989
Graeme Le Saux
Graeme Le Saux
Graeme Pierre Le Saux
Né le 17 octobre 1968 à Saint-Hélier (ANG)
Anglais, Défenseur gauche, 1m77
36 sélections, 1 but
(Matchs amicaux: 16 sélections)
(Qualif Coupe du Monde: 5 sélections)
(Coupe du Monde: 4 sélections)
(Qualif Euro: 4 sélections)
(Umbro Cup: 2 sélections, 1 but)
(Tournoi de France: 3 sélections)
(Tournoi Hassan II: 2 sélections)
1ère sélection : le 9 mars 1994 contre le Danemark (1-0)
Dernière sélection : le 7 octobre 2000 contre l'Allemagne (0-1)
B: 2 sélections
espoirs: 4 sélections
Latéral au solide parcours dans les couloirs gauches britanniques durant les années 90, Graeme Le Saux a remporté un titre de champion d'Angleterre, a honoré 36 sélections avec la sélection anglaise et a disputé un huitième de finale de Coupe du Monde. Mais il est surtout connu pour autre chose: l’homme serait, selon la rumeur, gay.
Dans les mémoires collectives, l’image assimilée demeure cette échange absurde avec Robbie Fowler le 27 février 1999 lors d'un Chelsea-Liverpool. Tout au long de la rencontre, le "Scouser" déjanté va rabaisser le latéral au jeu très énergique sur sa supposée homosexualité. D’abord par un "lève-toi, pédé" après un tacle vigoureux du buteur vedette de LFC sur le défenseur des Blues puis en pointant à plusieurs reprises son postérieur juste devant Le Saux. "Mais je suis marié ", se défend-il face à Fowler, qui réplique dans la foulée: "Elton John l'était également, mon pote." C'en est trop pour Graeme qui envoie son coude dans la nuque de Robbie, ce qui conduira la FA à ouvrir une enquête sur l'incident. À l’arrivée, Le Saux s’est malgré tout bâti une superbe carrière. Issu de Saint-Hélier, à Jersey, la plus méridionale des îles britanniques, c’est sur ce bout de terre propice aux paysages de carte postale, au large des remparts de Saint-Malo, que grandit ce petit jeune au nom à consonance française. Repéré par Chelsea à l'âge de 18 ans, il commence avec les Blues à la fin de la saison 1988-89. Sa carrière décolle lorsqu'il signe dans le Blackburn dirigé par Kenny Dalglish, vainqueur de la Premier League en 1995 au nez et à la barbe de Manchester UTD, avant de poursuivre son aventure à Chelsea enfin comme un titulaire à part entière, aux cotés de Frank Lebœuf, Dennis Wise, Gianfranco Zola et Dan Petrescu. Deux fois nommé dans le onze de l’année du championnat anglais (1995 et 1998), le premier dans l’histoire des îles anglo-normandes à représenter les Three Lions se fait une place autour de David Beckham, Sol Campbell, Alan Shearer & compagnie au Mondial 98. Il avait aussi une place pour l’Euro 96 à domicile jusqu’à ce qu’un tacle de Juninho Paulista ne l’éloigne des terrains au mauvais moment, lui qui avait inscrit un bijou contre le Brésil lors de l’Umbro Cup de 1995. Alors, question, Graeme Le Saux, pourtant marié à la ravissante Mariana avec laquelle il a eu deux enfants, aurait-il accompli une telle carrière s’il avait été réellement homosexuel? l'homme au côté cérébral voire "raffiné" hors-pelouse le reconnaît dans son autobiographie: "Si un jour, un jeune footballeur homosexuel me demandait conseil sur comment aborder la question de sa sexualité dans le milieu du foot, j’aurais du mal à lui donner une réponse franche. Si tu veux réussir en tant que footballeur, mieux vaut taire le fait d’être gay."
PALMARÈS
Vainqueur du Tournoi de France en 1997 (Angleterre)
Vainqueur de la Coupe des Coupes en 1998 (Chelsea)
Vainqueur de la Supercoupe de l'UEFA en 1998 (Chelsea)
Vainqueur de la Full Members Cup en 1990 (Chelsea)
Champion d'Angleterre en 1995 (Blackburn Rovers)
Vice-champion d'Angleterre en 1994 (Blackburn Rovers)
Vainqueur de la Coupe d'Angleterre en 2000 (finale non-jouée) (Chelsea)
Finaliste de la Coupe d'Angleterre en 2002 (Chelsea)
Vainqueur de la Coupe de la ligue anglaise en 1998 (Chelsea)
Vainqueur de la Charity Shield en 2000 (Chelsea)
Finaliste de la Charity Shield en 1994 et 1995 (Blackburn Rovers)
Champion d'Angleterre de D2 en 1989 (Chelsea)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Nommé dans l'équipe type PFA de l'année du championnat d'Angleterre en 1995 et 1998
SOURCES/RESSOURCES
- Left Field, par Graeme Le Saux et le journaliste Oliver Holt, Harper Sport