Georges Casolari
Photo: ©DR
Georges Casolari
Né le 5 mai 1941 à Nice (FRA)
Décédé le 6 octobre 2012 à Monaco (MCO)
Français, défenseur droit, 1m74
Surnom: "Caso"
(Match amical: 1 sélection)
(Qualif Euro: 2 sélections)
1ère sélection : le 25 décembre 1963 contre la Belgique (1-2)
Dernière sélection : le 23 mai 1964 contre la Hongrie (1-2)
1959/70 AS Monaco (FRA) 258 matchs, 19 buts
(Championnat de France: 216 matchs, 13 buts)
(Championnat de France de D2: 8 matchs)
(Coupe de France: 24 matchs, 6 buts)
(Coupe Charles Drago: 3 matchs)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 4 matchs)
1970/74 US Toulouse (FRA) 125 matchs, 2 buts
(Championnat de France de D2: 111 matchs, 2 buts)
(Coupe de France: 14 matchs)
Formé à l'AS Monaco, Georges Casolari était l'un des piliers du doublé coupe-championnat de 1963.
Une victoire qui lui ouvre les portes de l'équipe de France la saison suivante. Fidèle au club, celui que l'on surnommait "Caso" dispute 258 matchs sous le maillot rouge et blanc. Évoluant dans l'ombre de Marcel Nowak durant ses premières années, ce Niçois de naissance profite du départ de ce dernier en 1962 afin de gagner ses galons de titulaire. Revenu en Principauté, Nowak est par la suite positionné sur le côté gauche tant "Caso" était devenu indéboulonnable à droite. Ses performances lui permettent d'ailleurs d'être sélectionné à trois reprises en équipe de France entre 1963 et 1964. Double champion de France (1961 et 1963), l'international français quitte le club de la Principauté en 1970, non sans avoir marqué 19 buts toutes compétitions confondues sur le Rocher, bilan très respectable pour un défenseur. Il passe ensuite quatre saisons à l'US Toulouse en deuxième division avant de raccrocher les crampons en 1974. George Casolari disparaît sur son Rocher le 6 octobre 2012 à l'âge de 71 ans.
PALMARÈS
Champion de France en 1961 et 1963 (AS Monaco)
Vice-champion de France en 1964 (AS Monaco)
Vainqueur de la Coupe de France en 1960 (finale non-jouée) et 1963 (AS Monaco)
Jean-Luc Ettori
photo: ©DR
Jean-Luc Ettori
Né le 29 juillet 1955 à Marseille (FRA)
Français, Gardien de but, 1m73
Surnom: Tonton
(Matchs amicaux: 3 sélections)
(Coupe du Monde: 6 sélections)
1ère sélection : le 27 février 1980 contre la Grèce (1-5)
Dernière sélection : le 31 août 1982 contre la Pologne (0-4)
1972/75 INF Vichy (FRA)
1975/94 AS Monaco (FRA) 755 matchs
(Championnat de France: 602 matchs)
(Coupe de France: 93 matchs)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 23 matchs)
(Coupe des Coupes: 25 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 12 matchs)
Aucun joueur n'a joué, et ne jouera sans doute, plus de matchs (755 !) que Jean-Luc Ettori sous les couleurs monégasques. Légende du club, il a dominé le rocher monégasque pendant deux décennies.
De ses débuts en équipe première, en 1975, jusqu'à son départ à la retraite, en 1994, le gardien de l'ASM a été de toutes les grandes campagnes princières. Né le 29 juillet 1955 à Marseille de père corse et de mère normande, le gamin a grandi en Bretagne, à Rennes, avant de rejoindre l'INF Vichy, l'institut national de football. Trois années à se perfectionner, avant de rejoindre l’AS Monaco. Arrivé jeune, le "petit" Ettori fait des merveilles dès ses premières apparitions. Une saison dans les cages et déjà, il décroche son premier titre de champion de France, en 1978, alors que le club est promu, un exploit jamais réédité depuis. L'ASM doit beaucoup à son jeune gardien, auteur d'une saison de feu et auteur de prouesses sur sa ligne, où son sens du réflexe fait merveille.
Logiquement, Michel Hidalgo le fait débuter en équipe de France deux ans plus tard. La place est à prendre à un poste où les Bleus se cherchent un taulier. Ni Dominique Baratelli, vieillissant, ni Jean-Paul Bertrand-Demanes, auteur d'une boulette face au Pays-Bas, ne s'imposent véritablement. Il y a bien Dominique Dropsy, mais les résultats en club de Strasbourg gênent son ascension. Finalement, après une Coupe de France (1980) et un nouveau titre de champion en 1982, Ettori est propulsé gardien titulaire en sélection pour la coupe du Monde en Espagne. Un cadeau empoisonné. Si la France atteint le dernier carré, le Monégasque ne sort pas indemne de l'aventure. Il passe au travers dès le premier match contre l'Angleterre et ne parvient jamais à rassurer. La demi-finale mythique, mais perdue, face à la RFA restera une plaie qui ne cicatrisera jamais. Très critiqué à l'issue du mondial, Ettori doit quitter l'équipe tricolore. Le match amical France-Pologne d'août 1982, conclu sur une cinglante défaite 4 buts à 0 restera son ultime sélection.
photo: ©Mark Leech/Offside
Depuis ce jour, le monégasque s'est consacré ensuite entièrement à son club. Là-bas, personne ne lui arrive à la cheville. Le joueur s'est imposé. L'homme aussi, au style inimitable. À La Turbie, on voit arriver Ettori de loin avec son improbable 2CV, qu'il gare au milieu des Porsche et des Ferrari de ses coéquipiers. Son troisième titre de champion, en 1988, sera le plus beau (avec Hoddle, Hateley, Amoros…) mais aussi le dernier, l'émergence de l'OM de Tapie contrariant les ambitions monégasques. Paradoxalement, c'est l'époque où le club de la Principauté va émerger sur la scène européenne. Peut-être parce que club, épousant la trajectoire de son emblématique gardien, avait suffisamment mûri pour cela. De 1989 à 1994, l'ASM dispute un quart de finale et une demi-finale en C1, une demie et une finale en C2, la défunte Coupe des Coupes. Au cours de cette période, les Monégasques éreintent Bruges, la Roma ou Feyenoord. Il ne manquera finalement que la dernière marche, sur laquelle le club de la Principauté bute tristement en 1992, perdant sa première finale européenne contre le Werder Brême, à Lisbonne, dans un stade aux trois-quarts vides, au lendemain du drame de Furiani.
Mais c’est surtout pour sa longévité au plus haut niveau qu’il a marqué les esprits. 602, comme le nombre de matchs de championnat qu’il a disputés avec la liquette blanche et rouge du club de la Principauté, a longtemps fait référence. Ce record de matchs disputés n’a été battu qu’en décembre 2013 par Mickaël Landreau, un autre gardien de but. Une fidélité à un club qui interpelle à l’heure du foot business. C’est fort logiquement qu’il sera honoré par l’UNFP en 1996 après une carrière de légende. Après tant d’années passées, il ne peut que clamer son attachement au Rocher. Après sa retraite sportive en 1994, Il intègre le staff de l'ASM durant une quinzaine d'années, assurant même l'intérim suite au départ d'Arsène Wenger à l'automne 1994. On reverra ensuite Ettori sur le devant de la scène footballistique en Juin 2013 lorsqu'il deviendra le président délégué du FC Tours, club repris par Jean-Marc Ettori (aucun lien de parenté). Il investira également dans la restauration en ouvrant plusieurs établissements à Tours.
PALMARÈS
4ème de la Coupe du Monde en 1982 (France)
Finaliste de la Coupe des Coupes en 1992 (AS Monaco)
Champion de France en 1978, 1982 et 1988 (AS Monaco)
Vice-champion de France en 1984, 1991 et 1992 (AS Monaco)
Vainqueur de la Coupe de France en 1980, 1985 et 1991 (AS Monaco)
Finaliste de la Coupe de France en 1984 et 1989 (AS Monaco)
Vainqueur du Challenge des champions en 1985 (AS Monaco)
Vainqueur de la Coupe des Alpes en 1979 et 1983 (AS Monaco)
Finaliste de la Coupe des Alpes en 1985 (AS Monaco)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Étoile d’or France Football en 1990
Oscar d’honneur UNFP en 1996
Prix Orange France Football en 1993
SOURCES/RESSOURCES
- Eurosport
Servette FC


GARDIENS
Suisse
Palmarès
Championnat de Suisse (Super League)
Meilleur buteur du championnat de Suisse
↓
Championnat de Suisse de D2 (Challenge League)
↓
Championnat de Suisse de D3 (Promotion League)
↓
Championnat de Suisse de D4 (Première Ligue)
♦
♦
Coupe de la ligue suisse (1972-1982)
Supercoupe de Suisse (1986-1990)
♦
Footballeur de l'année en Suisse
Joueur de l'année de l'équipe nationale Suisse
Meilleur espoir de l'année en Suisse
Joueur étranger de l’année en Suisse (1975-1998)
Clubs
Clubs de seconde zone / clubs disparus / clubs amateurs suisses
♦
FC Winterthur
Fleury Di Nallo
Photo: ©DR
Fleury Di Nallo
Né le 20 avril 1943 à Lyon (FRA)
Surnom: Le petit prince de Gerland
(Matchs amicaux: 3 sélections, 3 buts)
(Qualif Euro: 7 sélections, 5 buts)
1ère sélection : le 11 novembre 1962 contre la Hongrie (2-3)
Dernière sélection : le 24 avril 1971 contre la Hongrie (1-1)
1960/74 Olympique Lyonnais (FRA) 493 matchs, 222 buts
(Championnat de France: 413 matchs, 182 buts)
(Coupe de France: 59 matchs, 29 buts)
(Coupe des Coupes: 21 matchs, 11 buts)
1974/75 Red Star (FRA) 13 matchs, 5 buts
(Championnat de France de D2: 12 matchs, 5 buts)
(Coupe de France: 1 match)
1975/78 Montpellier PSC (FRA) 55 matchs, 30 buts
(Championnat de France de D3: 27 matchs, 7 buts)
(Championnat de DH: 23 matchs, 21 buts)
(Coupe de France: 5 matchs, 2 buts)
222 buts. C'est un cap rare, une référence, un record. 222, c'est le nombre de buts inscrits par Fleury Di Nallo sous les couleurs de l'OL, toutes compétitions confondues, en près de quinze ans au club.
À Lyon, personne n'a jamais autant secoué les filets que lui. Ni Lacombe, Ni Chiesa, Ni Sonny Anderson. De son efficacité et sa longévité au club, ce pur Gone, né à 200m du stade de Gerland, a forcément hérité de quelques surnoms. Les uns l'appelaient la "Fleur", les autres "le Petit Prince de Gerland". Mais tous étaient d'accord: Di Nallo était un sacré buteur, à la fois vif et roublard, rapide et adroit. À ses côtés, ses partenaires d'attaque successifs, qu'ils s'appellent Combin, Guy, Lacombe ou Chiesa, ont toujours réussi à tirer leur épingle du jeu, preuve que ce renard des surfaces aux dribbles déroutants savait aussi se muer en passeur et combiner avec des joueurs à la finesse technique au moins aussi pointue que la sienne. Tout le monde est sous le charme de ce joueur au talent insolent. Seul bémol, Di Nallo avait parfois la réputation de choisir ses matches. Sa motivation fluctuait en fonction du nom de l'adversaire et de la compétition disputée. Il n'était jamais meilleur que lorsque flottait à ses narines l'odeur d'un derby contre le voisin ennemi stéphanois ou d'un tour de Coupe de France à élimination directe. L'attaquant aimait casser du Vert et courtiser Dame Coupe. Les matchs couperets et médiatiques le transcendaient. Un exemple? 9 avril 1971. Ce jour-là, l'OL reçoit Saint-Etienne en huitièmes de finale retour de la Coupe de France et doit remonter deux buts. Pour Di Nallo, la combinaison coupe + Saint-Etienne fait tilt. Sur la pelouse de Gerland, il vole et claque les trois buts du match (3 buts à 0). Monstrueux. Le lyonnais aurait sans doute dépassé les 10 sélections en équipe de France si un sombre défenseur du Red Star, Carlos Monin, ne lui avait pas brisé la jambe gauche en septembre 1968. C'est donc avec Lyon, de juillet 1960 à novembre 1974, que Fleury Di Nallo gagne ses principaux titres de gloire. À son actif, notamment, trois Coupes de France (1964, 1967 et 1973). Les trois premiers trophées de l'histoire du club. Lors de la deuxième levée, en 1967, le "Petit Prince" inscrit le troisième et dernier but de la finale contre Sochaux (3 buts à 1) et s'en va récupérer la coupe des mains du général De Gaulle. Les paroles du Président de la République? "Vous l'avez bien méritée!" Difficile de mieux synthétiser l'immense parcours lyonnais de ce petit bonhomme qui figure, encore aujourd'hui, parmi les premiers fans de l'OL.
PALMARÈS
Vainqueur de la Coupe de France en 1964, 1967 et 1973 (Olympique Lyonnais)
Finaliste de la Coupe de France en 1963 et 1971 (Olympique Lyonnais)
Vainqueur du Challenge des champions en 1973 (Olympique Lyonnais)
Finaliste du Challenge des champions en 1967 (Olympique Lyonnais)
Champion de France de DH Ligue Sud-Est en 1976 (SO Montpellier)