Aleksandr Zavarov
photo: ©DR
Aleksandr Zavarov
Oleksandr Anatoliyovych Zavarov
Né le 26 avril 1961 à Louhansk (URSS)
Ukrainien, Milieu offensif, 1m70
Surnoms: Sacha, le Tsar
(Matchs amicaux: 12 sélections, 1 but)
(Qualif Coupe du Monde: 11 sélections, 1 but)
(Coupe du Monde: 7 sélections, 2 buts)
(Qualif Euro: 6 sélections, 2 buts)
(Euro: 5 sélections)
1ère sélection : le 7 août 1985 contre la Roumanie (2-0)
Dernière sélection : le 18 juin 1990 contre le Cameroun (4-0)
1977/79 Zarya Vorochilovgrad (URSS) 23 matchs, 7 buts
1980/81 SKA Rostov (URSS) 80 matchs, 17 buts
(Championnat d'URSS: 64 matchs, 13 buts)
(Coupe d'URSS: 13 matchs, 2 buts)
(Coupe des Coupes: 3 matchs, 2 buts)
1982 Zarya Vorochilovgrad (URSS) 30 matchs, 10 buts
1983/88 Dynamo Kiev (URSS) 170 matchs, 48 buts
(Championnat d'URSS: 136 matchs, 36 buts)
(Coupe d'URSS: 15 matchs, 7 buts)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 8 matchs)
(Coupe des Coupes: 8 matchs, 5 buts)
(Coupe de l'UEFA: 2 matchs)
(Supercoupe de l'UEFA: 1 match)
1988/90 Juventus Turin (ITA) 76 matchs, 13 buts
(Championnat d'Italie: 60 matchs, 7 buts)
(Coupe d'Italie: 8 matchs, 5 buts)
(Coupe de l'UEFA: 8 matchs, 1 but)
1990/95 AS Nancy-Lorraine (FRA) 142 matchs, 25 buts
(Championnat de France: 58 matchs, 10 buts)
(Championnat de France de D2: 76 matchs, 13 buts)
(Coupe de France: 8 matchs, 2 buts)
1995/98 Saint-Dizier (FRA)
Si l'on connaît Aleksandr Zavarov dans l'Hexagone, c'est qu'il a fait partie des premiers joueurs soviétiques à quitter le cocon socialiste, en signant très jeune (27 ans, soit deux ans de moins que l'âge fixé habituellement aux footballeurs désireux de quitter leur pays) en Italie à la Juventus de Turin, avant de boucler sa carrière pro dans un club français moins huppé: l'AS Nancy Lorraine.
Alexandre Zavarov, patriote ukrainien, a connu son heure de gloire sous le maillot rouge de la dernière équipe de football d'Union soviétique. Accompagné notamment de Igor Belanov, ils atteignent la finale de l'Euro 1988, perdu face aux Pays-Bas (2 buts à 0). Après un début de carrière prometteur dans son club formateur à Luhansk, en ex-URSS, c'est tout naturellement au Dynamo de Kiev qu'il se dirige. Il connaîtra d'ailleurs l'âge d'or de cette équipe, entouré du tout jeune Alexeï Mikhaïlitchenko, d'un Oleg Blokhine en fin de carrière mais omniprésent dans le vestiaire et du grand Igor Belanov, avec qui il se disputera le Ballon d'Or 1986. Les mauvaises langues diront que Zavarov n'était pas le joueur le plus doué de cette génération. Il représentait pour Belanov ce que Sergeï Rebrov était pour Andrei Shevchenko, un faire valoir. C'est sans doute cette situation de pourvoyeur de ballons qui l'a fait fuir pour la Juventus de Turin. Selon certaines sources, les émissaires de la Juventus étaient venus convaincre Belanov et sont repartis avec Zavarov, qui signe à 27 ans un contrat avec la Juventus.
photo: ©Juha Tamminen
Arrivé sur la pointe des pieds, il repartira poussé par le vent, un maigre total de 7 buts en 2 saisons de championnat ayant raison du jeune homme, prié de faire ses valises. Plus jeune, il rêvait de Michel Platini, qui avait laissé son fauteuil vacant de meneur chez les Bianconero en 1988. Zavarov voulait secrètement prendre sa relève dans le coeur des tifosi... mais il a oublié de passer par la case Nancy. Erreur à réparer. À 29 ans, alors qu'il aurait pu se battre pour avoir sa place dans un club italien moins huppé, il décide donc de donner à sa carrière une autre dimension: il s'engage à l'AS Nancy Lorraine. Il aurait, lors de sa visite pour le jubilé de Michel, très apprécié la vieille ville et la place Stanislas. Zavarov trouve en Lorraine un club qui lui est taillé sur mesure. Cinq saisons de pur bonheur dans une équipe qui fait l'ascenseur entre la D1 et la D2.
À la veille de la chute du mur de Berlin, les joueurs soviétiques ne sont pas matures pour l'Europe de l'Ouest. À l'image de Zavarov, aucun d'entre eux n'aura réussi la carrière escomptée, en dépit d'un talent et d'une science du football souvent supérieures à nos footballeurs décérébrés du vieux continent. "Sacha" à Nancy sera apprécié pour son aisance balle au pied, sa technique et sa vitesse. Ses frappes de mule ont également enchanté les spectateurs de Marcel Picot. 134 matches avec les rouge et blanc tout de même, 23 buts et des caviars pour les jeunes Tony Vairelles et David Zitelli. Une fin de carrière heureuse. Milieu de terrain offensif désigné meilleur joueur soviétique en 1986, il entame sa reconversion sur le banc de Saint-Dizier en 1995. Des choix étranges qui n'ont en rien altéré sa stature.
PALMARÈS
Finaliste de l'Euro 1988 (URSS)
Finaliste de la Coupe du Monde des moins de 20 ans en 1979 (URSS)
Vainqueur de la Coupe des Coupes en 1986 (Dynamo Kiev)
Vainqueur de la Coupe UEFA en 1990 (Juventus Turin)
Finaliste de la Supercoupe de l'UEFA en 1986 (Dynamo Kiev)
Champion d’URSS en 1985 et 1986 (Dynamo Kiev)
Vice-champion d’URSS en 1988 (Dynamo Kiev)
Vainqueur de la Coupe d’Italie en 1990 (Juventus Turin)
Vainqueur de la Coupe d’URSS en 1981 (SKA Rostov), 1985 et 1987 (Dynamo Kiev)
Vainqueur de la Supercoupe d’URSS en 1985 et 1986 (Dynamo Kiev)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Élu meilleur footballeur de l’année de l’URSS en 1986
Élu meilleur footballeur ukrainien de l’année en 1986
Meilleur buteur de la Coupe des Coupes en 1986 (5 buts) (Juventus Turin)
Membre du Club Grigory Fedotov
Membre du Club Oleg Blokhine
Maître des sports émérite de l'URSS en 1986
À reçu l'Ordre du mérite Ukrainien de 3ème classe en 2004 et de 2ème classe en 2016
VIDÉO
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