Photo: ©DR
Angelo Peruzzi
Né le 16 février 1970 à Blera (ITA)
Italien, Gardien de but, 1m81
Surnoms: Cinghialone, Tyson
31 sélections
(Matchs amicaux: 12 sélections)
(Qualif Coupe du Monde: 10 sélections)
(Qualif Euro: 6 sélections)
(Euro: 3 sélections)
1ère sélection : le 25 mars 1995 contre l'Estonie (4-1)
Dernière sélection : le 8 octobre 2005 contre le Slovénie (1-0)
olympique: 2 sélections
espoirs: 10 sélections
(Championnat d'Italie: 208 matchs)
(Coupe d'Italie: 24 matchs)
(Supercoupe d'Italie: 3 matchs)
(Ligue des Champions: 38 matchs)
(Coupe UEFA: 25 matchs)
(Supercoupe de l'UEFA: 2 matchs)
(Coupe Intercontinentale: 1 match)
(Championnat d'Italie: 33 matchs)
(Coupe d'Italie: 4 matchs)
(Championnat d'Italie: 192 matchs)
(Coupe d'Italie: 3 matchs)
(Supercoupe d'Italie: 2 matchs)
(Ligue des Champions: 22 matchs)
(Coupe UEFA: 7 matchs)
Reconnu comme l’un des meilleurs gardiens italiens de sa génération, Angelo Peruzzi a été l’un des tauliers d’une Juventus assoiffée de trophées. Champion du monde 2006, il a aussi défendu les cages des deux clubs de la capitale au cours de sa carrière.
Physiquement, le portier est un cas à part en raison de sa forte carrure, si bien que ses coéquipiers le surnomme le "Cinghialone" ("gros sanglier") ou encore "Tyson". Explosif et impérial, il était prêt à abandonner sa tranquillité de façade pour bondir sur les tentatives adverses. Né à Blera, dans la région du Latium, le jeune Angelo a rejoint très tôt le centre de formation de l'AS Roma. Il est rapidement désigné comme le successeur naturel de Franco Tancredi dans les buts. Si à l’époque, le gamin est un gardien parmi tant d’autres, il va connaitre des débuts inoubliables. Aligné à San Siro pour son baptême du feu en Série A à l'âge de 17 ans, il va aider les Giallorossi à battre le Milan AC de Baresi, Gullit et Maldini sur le score de 2 buts à 0. Après un passage en prêt au Hellas Vérone, un cas de dopage va venir briser sa courbe de progression. Contrôlé positif à la phentermine, un coupe-faim qu'il utilisait afin de contrôler son poids, il est suspendu un an. "C’est la pire connerie que j’ai faite", regrette-t-il encore aujourd’hui.
Photo: ©DR
De retour de suspension et après seulement trois apparitions lors de sa dernière saison, la Louve le cède à la Juventus en 1991 comme remplaçant de Stefano Tacconi, où il écrira la plus grande partie de sa légende, en devenant le gardien de la Nazionale et en remportant tout. Scudetti, Coppa, et surtout la Ligue des Champions. Le portier italien atteint le sommet de sa gloire, chez lui, au Stadio Olimpico de Rome, où il détourne les tirs au but des ajacides Davids et Silooy, permettant ainsi aux Bianconeri de remporter la seconde C1 de leur histoire. Avec la Vieille Dame, il termine même deux fois meilleur gardien du Calcio en 1997 et en 1998. Ses blessures, notamment au genou, l’empêcheront parfois d’être présent lors de grands rendez-vous internationaux comme le Mondial 98. Une blessure musculaire presque anodine mais handicapante qui pousse son sélectionneur à se priver de lui. Au tout dernier moment, c’est Gianluca Pagliuca qui est appelé à occuper le poste de titulaire.
Le début de la fin pour le bel Angelo en sélection qui devra attendre 2006 pour être présent lors d'un Mondial. Là, il jouera les doublures de Gianluigi Buffon, qui s’inspirera de l'animal pour devenir le nouveau gardien du temple incontesté de la Juventus. La troisième grande partie de sa carrière va néanmoins s'écrire à nouveau dans la capitale, mais de l'autre côté du Tibre. De fait, en 2000, et après un passage d'un an à l'Inter, il signe à la Lazio. Fraîchement sacrée championne d’Italie, le club romain a alors voulu l’attirer dans ses rangs. Les Biancocelesti sont parvenus à leurs fins au bout de longues discussions, mais ont dû, sur ce coup, dépenser presque 18 Millions d'euros, devenant à l’époque le gardien le plus cher de l’histoire. Il remplace Luca Marchegiani, le gardien du Scudetto, et va s'imposer pendant sept ans comme l'assurance tout risque, jusqu'à sa retraite en 2007. Avec un joli bilan de 192 matchs disputés pour 196 buts encaissés, et une Coupe d'Italie remportée en 2004 contre... la Juventus. Après avoir entamé sur les chapeaux de roues une carrière d'adjoint auprès de Lippi en sélection et de Ferrara avec les Espoirs italiens, puis la Sampdoria, il a coupé net avec le football en 2012 depuis son licenciement chez les Blucerchiati.
PALMARÈS