Football-the-story

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Giancarlo Antognoni

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photo: ©lafiorentinaebasta.it

 

Giancarlo Antognoni

 

Né le 1er avril 1954 à Marsciano (ITA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825568_201505165019624.png Italien, Milieu offensif, 1m77

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825568_201505165019624.png 73 sélections, 7 buts

(Matchs amicaux: 35 sélections, 4 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 12 sélections, 3 buts)

(Coupe du Monde: 11 sélections)

(Qualif Euro: 12 sélections)

(Euro: 3 sélections)

 

1ère sélection : le 20 novembre 1974 contre les Pays-Bas (1-3)

Dernière sélection : le 16 novembre 1983 contre la Tchécoslovaquie (0-2)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825568_201505165019624.png B: 5 sélections

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825568_201505165019624.png espoirs: 2 sélections

 

1970/72 Asti Ma.Co.Bi. (ITA) 27 matchs, 4 buts
1972/87 Fiorentina (ITA) 429 matchs, 72 buts
(Championnat d'Italie: 341 matchs, 61 buts)
(Coupe d'Italie: 61 matchs, 10 buts)
(Coupe des Coupes: 4 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 7 matchs, 1 but)
(Coupe Mitropa: 8 matchs)
(Coupe Anglo-italienne: 6 matchs)
(Coupe de la ligue anglo-italienne: 2 matchs)
1987/89 Lausanne Sports (SUI) 51 matchs, 7 buts
 
Bien qu’il n’y ait ni débuté ni terminé sa carrière, Giancarlo Antognoni est incontestablement l’un des joueurs les plus emblématiques de l’histoire de la Fiorentina.
 
Le milieu offensif champion du Monde en 1982 a évolué quinze saisons consécutives avec la Viola en Série A de 1972 à 1987, avec 429 apparitions sous le maillot des Gigliati, ce qui est toujours un record aujourd’hui. Ses 72 buts inscrits font de lui également un des meilleurs buteurs de l'histoire du club aux côtés de l'argentin Gabriel Batistuta et du suédois Kurt Hamrin. Et surtout une immense classe qui n’était pas sans rappeler un certain Gianni Rivera, son idole de jeunesse. D’ailleurs lorsqu’il était jeune, Giancarlo rêvait de marcher dans les pas du "Golden Boy" et de jouer au Milan AC, ce qui est tout sauf étonnant puisque son père tenait un bar qui était le siège d’un fan club des Rossoneri. Le transfert ne se réalisera jamais surement à cause d'un leadership absent, malgré qu'il porte le brassard de capitaine de la Fiorentina. Le doux Giancarlo se contentait de caracoler sur la pelouse pour la plus grande joie d'un public conquis par ses ouvertures géniales et ses tirs bottés en pleine course. Légende du club italien, sa carrière aurait pu s'arrêter quelques mois avant la coupe du Monde en Espagne un après-midi de novembre 1981.

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Photo: ©DR
 
Ce jour-là, Antognoni a failli tout perdre sur la pelouse du Stade Artemio-Franchi. Alors au sommet de son art, il s’écroule sur le terrain après un choc d’une extrême violence avec le gardien des grifoni Silvano Martina. Giancarlo, lancé en profondeur par son coéquipier Francesco Graziani, et sentant l’arrivée du gardien adverse à son encontre, pousse le ballon de la tête pour devancer sa sortie. Le ballon passe mais pas Giancarlo Antognoni. Martina le heurte d’un geste digne du Kung fu d’une rare violence au niveau de la tempe. Antognoni s’effondre, inanimé. Le choc est terrible. Il s'en sortira avec une belle fracture du crâne. "De ce moment je ne me souviens de rien”, confessera par la suite le capitaine de la Viola. "La première image après ce choc, c’est à l’hôpital quand je vois ma femme Rita me tenir la main." Le florentin refoulera les pelouses quatre mois plus tard mais assistera impuissant à la perte du titre lors de la dernière journée devant Cagliari. Sans cet évènement tragique, ce titre de champion aurait été réalité mais comme il aime à le répéter "deux-trois fois j’aurais pu quitter Florence, et peut-être que j’aurais gagné des scudetti. Mais je suis finalement resté et je suis heureux. Et puis l’amour de Florence vaut bien plus qu’un scudetto."
 
Si il n’a remporté qu’une coupe d’Italie en 1975, il s’est rattrapé en étant sacré avec la Nazionale lors de la Coupe du Monde 1982. Véritable créateur du groupe azzurro dirigé par Enzo Bearzot, il réalise une compétition de toute beauté en étant titularisé à tous les matchs à l’exception de la finale face à la RFA qu’il manque sur blessure. En fin de carrière, l’Italien quitte son club de toujours pour le Lausanne Sports. Le coup ne se relève pas payant pour les Vaudois, qui jouent alors le bas du classement suisse. Le milieu azzurri arbore à plus de cinquante reprises le maillot lausannois pour sept buts marqués avant de raccrocher les crampons en 1989. Un monstre au visage d'archange blond qu’on oublie trop souvent.
 
PALMARÈS
 
Vainqueur de la Coupe du Monde en 1982 (Italie)
4ème de la Coupe du Monde en 1978 (Italie)
4ème de l'Euro 1980 (Italie)
Vice-champion d’Italie en 1982 (Fiorentina)
Vainqueur de la Coupe d'Italie en 1975 (Fiorentina)
Vainqueur de la Coupe de la ligue Anglo-Italienne en 1975 (Fiorentina)
 
DISTINCTIONS PERSONNELLES
 
Élu parmi les "légendes" de Golden Foot en 2010
Nommé dans l'équipe type de l'histoire de la Fiorentina en 2016
À reçu le Collier d'or du mérite sportif par le comité olympique italien en 2017
Intronisé au Hall of Fame de la Fiorentina
 
SOURCES/RESSOURCES
 
- So Foot/Calciomio


08/09/2018
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