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Francesco Graziani
Né le 16 décembre 1952 à Subiaco (ITA)
Italien, Attaquant, 1m80
Surnom: "Ciccio"
64 sélections, 23 buts
(Matchs amicaux: 30 sélections, 15 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 12 sélections, 6 buts)
(Coupe du Monde: 10 sélections, 1 but)
(Qualif Euro: 6 sélections)
(Euro: 4 sélections, 1 but)
(Mundialito: 2 sélections)
1ère sélection : le 19 avril 1975 contre la Pologne (0-0)
Dernière sélection : le 29 mai 1983 contre la Suède (0-2)
espoirs: 1 sélection
1970/73 Arezzo (ITA) 52 matchs, 12 buts
(Championnat d'Italie de D2: 48 matchs, 11 buts)
(Coupe d'Italie: 4 matchs, 1 but)
1973/81 Torino (ITA) 289 matchs, 122 buts
(Championnat d'Italie: 222 matchs, 97 buts)
(Coupe d'Italie: 44 matchs, 17 buts)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 4 matchs, 1 but)
(Coupe de l'UEFA: 19 matchs, 7 buts)
(Championnat d'Italie: 52 matchs, 14 buts)
(Coupe d'Italie: 9 matchs, 4 buts)
(Coupe de l'UEFA: 2 matchs)
1983/86 AS Roma (ITA) 97 matchs, 21 buts
(Championnat d'Italie: 57 matchs, 12 buts)
(Coupe d'Italie: 27 matchs, 5 buts)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 9 matchs, 2 buts)
(Coupe des Coupes: 4 matchs, 2 buts)
1986/88 Udinese (ITA) 34 matchs, 9 buts
(Championnat d'Italie: 22 matchs, 7 buts)
(Championnat d'Italie de D2: 10 matchs, 1 but)
(Coupe d'Italie: 2 matchs, 1 but)
1988 APIA Leichhardt (AUS) 2 matchs
Le 30 mai 1984, la Roma affronte Liverpool en finale de la C1. Après 120 minutes de jeu, les deux équipes sont à égalité (1-1). Le vainqueur sera donc connu à l'issue des tirs au but. Alors que les Anglais mènent 3 tirs à 2, Francesco Graziani se présente pour la quatrième tentative des Romains. Cependant, en face de lui, le gardien adverse adopte un comportement inattendu. En effet, Bruce Grobbelaar essaye de déstabiliser le frappeur en inventant ses fameuses "spaghetti legs". Cette stratégie s'avère payante puisque Francesco Graziani envoie son penalty sur le montant et offre le titre aux Reds. Sans cela, l'attaquant italien aurait pu être plus haut au panthéon des plus grands buteurs italiens de l'histoire.
Mais à y regarder de plus près, beaucoup de choses n'aurait surement jamais eu lieu sans lui. La Squadra Azzurra n'aurait peut-être pas remporter la Coupe du Monde 1982 si il n'avait pas inscrit ce but de la tête face au Cameroun en poule synonyme de qualifications pour le second tour aux dépens de ses adversaires directs. Sans lui, il n’y aurait peut-être pas eu non plus de titre pour le Torino en 1976, l'unique scudetto après la tragédie de Superga. Cette saison-là, il a formé avec Paolo Pulici un tandem de rêve surnommé dans toute la péninsule "I gemelli del gol" ("les jumeaux du but"). Les deux attaquants sont alors ce qui se fait de mieux dans le football italien dans cette première moitié des seventies, "Ciccio" termine une fois Capocannoniere en 1974 avec 21 buts inscrits tandis que son compère, "Puliciclone", lui glane ce titre honorifique à trois reprises en 1973, 1975 et 1976. L'année du titre, Graziani avait planté 15 pions. Doté d'une puissance musculaire impressionnante, le fougueux Francesco s'est toujours élancé au coeur de la mêlée sans être effrayé par les mauvais coups. Au final, il a laissé pour toujours une empreinte au sein du Toro et de la Nazionale.
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