Football-the-story

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Marcel Aubour

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Marcel Aubour

 

Marcel Aubour

Né le 17 juin 1940 à Saint-Tropez (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, gardien de but, 1m80

Surnom: "Cécèle"

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 20 sélections

(Matchs amicaux: 6 sélections)

(Qualif Coupe du Monde: 6 sélections)

(Coupe du Monde: 3 sélections)

(Qualif Euro: 5 sélections)

 

1ère sélection : le 4 octobre 1964 contre le Luxembourg (2-0)

Dernière sélection : le 24 avril 1968 contre la Yougoslavie (1-5)

 

1960/66 Olympique Lyonnais (FRA) 184 matchs

(Championnat de France: 153 matchs)

(Coupe de France: 20 matchs)

(Coupe des Coupes: 11 matchs)

1966/69 OGC Nice (FRA) 107 matchs

(Championnat de France: 96 matchs)

(Coupe de France: 9 matchs)

(Coupe de l'UEFA: 2 matchs)

1969/72 Stade Rennais (FRA) 109 matchs

(Championnat de France: 86 matchs)

(Coupe de France: 20 matchs)

(Challenge des champions: 1 match)

(Coupe des Coupes: 2 matchs)

1972/77 Stade de Reims (FRA) 167 matchs

(Championnat de France: 147 matchs)

(Coupe de France: 20 matchs)

 

Digne héritier de la belle tradition des grands gardiens français, Marcel Aubour reste un personnage fantasque et attachant des années 60 et 70. Malgré un immense talent (il sera le portier des bleus pendant 4 ans), il ne fréquentera jamais les grands clubs français. Né le 17 juin 1940 dans le Var à Saint-Tropez, où ses parents travaillaient dans la restauration, Marcel Aubour pose ses bagages à Lyon en 1957, pour y apprendre le métier de cuisinier. À cette époque, le Provençal n’a pas l’intention de faire carrière dans le football, préférant s’amuser avec ses copains et rêvant plutôt des grands restaurants de la "capitale mondiale de la gastronomie". Après avoir débuté au sein de ses équipes de jeunes, il abandonne les cuisines et signe son premier cachet en 1960 avec l’Olympique lyonnais. Prometteur, le jeune Marcel Aubour ne tarde pas à s’imposer comme un titulaire en puissance. https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_8172292_201904120033210.jpgDans un club qui est alors à l'aube de ses exploits, le Tropézien fait partie de ceux qui écrivent les premières pages de l’histoire lyonnaise. Après une finale de Coupe de France perdue face à Monaco en 1963, les Gones parviennent à soulever le trophée l’année suivante. Le premier de l’histoire du club. Dans la foulée, il est appelé en équipe de France en 1964. Animer d'une énergie soudaine par ses bonnes prestations avec son club, Marcel Aubour réussit quand même à s’imposer dans les cages tricolores, mettant sur la touche des portiers talentueux comme Pierre Bernard et Daniel Eon notamment. Avec les Bleus, il dispute la Coupe du Monde 1966, sous les ordres de l'emblématique Henri Guérin. Le tournoi reste sa plus grande déception en tant que sportif. Après deux contre-performances contre le Mexique et l'Uruguay, la France dispute son meilleur match contre les Anglais, mais s'incline. À la suite de ce malheureux épisode estival, Marcel Aubour décide de tenter une nouvelle aventure. Il signe ainsi un contrat en faveur de Nice, retrouvant par la même occasion sa Côte d’Azur natale. Il y passera 4 saisons, mais sans connaitre de grand résultats. Entre temps, il a également perdu sa place de titulaire au sein de l’équipe de France, au profit du gardien stéphanois George Carnus. Il est ainsi la première victime de la terrible débâcle subie face à la Yougoslavie (perdu 5 but à 1) le 24 avril 1968 à Belgrade, en phase de qualification pour l'Euro 1968. Il s’agit d’ailleurs de son dernier match officiel avec le maillot frappé du coq. Durant l’hiver 1969, alors que l’OGC Nice considère qu’il est fini, Aubour le Provençal débarque au Stade Rennais. À l'agonie en championnat, le club breton se refait rapidement une santé. Ses envolées et ses arrêts de grande classe enchantent les fidèles du parc des sports de la route de Lorient. Avec ses gants fermes, "Cécèle" va vite devenir l’une des figures du football breton les plus marquantes. La saison suivante, la deuxième victoire en Coupe de France du Stade Rennais est son triomphe. En demi-finale, il élimine à lui tout seul Marseille, écœurant ses adversaires lors de la séance des tirs au but. Il voit ainsi passer au-dessus de son but le tir de la vedette du championnat Josip Skoblar, puis s’interpose avec brio sur les tentatives de Kula et Hodoul. Le portier français est en état de grâce. Sa réputation de "tueur de penalties" est définitivement née. En finale, Aubour a moins de travail, mais il ne manque pas d’amuser le public... jouant aux boules avec des artichauts lancés sur la pelouse. Vainqueur de Lyon sur la plus petite des marges (1 but à 0), Marcel Aubour remporte également son second titre personnel. Il dispute ensuite encore une saison sous les couleurs Rouge et Noir, jouant notamment les deux matches de coupe d’Europe face aux Glasgow Rangers. Le Provençal quitte finalement la Bretagne en 1972, après y avoir trouvé un deuxième chez-lui. Il signe à Reims, où il termine sa carrière professionnelle, à l'âge de 37 ans. Dans sa carrière de gardien, il est sorti dans les pieds de buteurs légendaires comme CruyffPuskas et Pelé. Un mythe qu'il croisera notamment lors d'une opposition Lyon contre Santos. Le roi l'effacera à au moins deux reprises.

 

 

PALMARÈS


Vice-champion de France en 1968 (OGC Nice)

Vainqueur de la Coupe de France en 1964 (Olympique Lyonnais) et 1971 (Stade Rennais)

Finaliste de la Coupe de France en 1963 (Olympique Lyonnais)

Vainqueur du Challenge des champions en 1971 (Stade Rennais)

 

SOURCES/RESSOURCES


- "Moi, le breton" de Marcel Aubour - Livre

Marcel Aubour. Lui, le Breton... d’adoption - Stade Rennais Online

↑ Auteur: 

- 1ère photo: ©Universel

- 2ème photo: ©DR



21/03/2016
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