Football-the-story

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Tostão, O Rei Branco

Tostao.jpg

Photo: ©Popperfoto

 

Tostão

Eduardo Gonçalves de Andrade

Né le 25 janvier 1947 à Belo Horizonte (BRE)

 https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png Brésilien, attaquant, 1m72

Surnom: "Le roi blanc", Mineirinho de ouro

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png 54 sélections, 32 buts

(Matchs amicaux: 32 sélections, 18 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 6 sélections, 10 buts)

(Coupe du Monde: 7 sélections, 3 buts)

(Copa Rio Branco: 3 sélections)

(Copa Roca: 2 sélections, 1 but)

(Coupe de l'Indépendance: 4 sélections)

 

1ère sélection : le 15 mai 1966 contre le Chili (1-1)

Dernière sélection : le 9 juillet 1972 contre le Portugal (1-0)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png non-officiel: 1 sélection

 

1962/63 America FC (BRE) 26 matchs, 16 buts

1963/72 Cruzeiro (BRE) 378 matchs, 249 buts

1972/73 Vasco da Gama (BRE) 45 matchs, 6 buts

 

Grâce à une vision de jeu hors norme, Tostão était l'un des chefs d’orchestre de la formidable Seleçao lors du Mondial 1970.

 

Eduardo Gonçalves de Andrade de son nom complet est surnommé Tostão par ses coéquipiers à ses débuts parce qu'il était très petit (Tostão veut dire "centime", soit la petite pièce brésilienne). Né à Belo Horizonte, le jeune bambin n’a pas eu, contrairement à beaucoup, une enfance difficile. En effet, enfant légitime d’un père banquier, il n’a aucun mal à faire imprimer ses premières licences. Il fait ses débuts professionnels à seulement 15 ans avec l'équipe d'America MG avant de rejoindre le club de son coeur Cruzeiro en 1963. Au Mineirão, Tostão devient une idole. Grâce à la qualité de ses appels, il donne le tournis à plus d’une défense qu’il rencontre. Capitaine indiscutable, il remporte cinq titres consécutifs de champion du Minas Gerais mais surtout un titre de champion du Brésil en 1966. Aux cotés de Dirceu, il forme l'une des meilleurs attaques du Brésil et marque un total record de 249 buts dans le championnat brésilien. Cruzeiro humilie même dans un match qui restera dans la légende le Santos FC du roi Pelé (6 buts à 2) en 1966. Le lendemain, il sera surnommé le "Roi blanc" dans les journaux brésiliens.


Photo: ©DR

 

Sélectionné avec l’équipe du Brésil lors de la Coupe du Monde 1966, il reçoit son heure de gloire en participant activement à la victoire des siens lors du Mondial mexicain en 1970. L'équipe du Brésil alors constellée d'étoiles comme l'ouragan Jairzinho, la foudre Rivelino ou le roi Pelé réalise des prouesses lors de cette compétition au pays des Aztèques, la meilleure équipe sans doute de tous les temps avec celle de 1958. Pour faire briller ce groupe, ne manquait qu’un rouage: il s’appelait Tostão. Malgré son statut de meilleur buteur du championnat brésilien, le natif de Belo Horizonte accepte de rester dans l’ombre du trio pour gagner les faveurs du sélectionneur Mario Zagallo: "J'étais le point d'ancrage en attaque, je mettais sur orbite nos extra-terrestres. La Seleção avait besoin, et je l'avais pressenti, d'un joueur technique, intelligent, bon passeur et pas d'une autre machine à marquer des buts." Pari réussi pour le meneur de jeu de Cruzeiro qui guide un Brésil ultra-offensif (19 buts en 6 matchs) vers la victoire. Il honore au total 54 capes internationales pour 32 buts plantés avec la sélection brésilienne.

 

En 1971, élu meilleur joueur sud-américain de l'année devant les deux argentins José Omar Pastoriza et Luis Artime, il connaît ses dernières heures de gloire. Vasco de Gama, qu'il l'a recruté en 1972, ne profitera pas longtemps du football de génie de Tostão. Souffrant d’un décollement de la rétine en 1969 suite à un violent dégagement du défenseur des Corinthians Ditão, ce qui faillit déjà le priver de la coupe du Monde de 1970, il sera à nouveau blessé à l’œil en 1973. Les médecins lui interdisent la pratique du football et sa carrière de joueur s'arrête à seulement 26 ans pour éviter de devenir aveugle à long terme. Une carrière brisée prématurément alors qu'il était au sommet de son art. Il a fallu que Tostão soit trahi par son œil, lui qui voyait le jeu comme personne... Il fera ses adieux au football quelques jours plus tard lors d'un match de gala. Par la suite, il mène à bien des études de médecine avant de devenir professeur d'université. Lors du Mondial 1994, il reprend contact avec le monde du ballon rond en tant que chroniqueur. Au service de sa plume, son œil aiguisé a fait à nouveau merveille.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Coupe du Monde en 1970 (Brésil)

Vainqueur de la Copa Roca en 1971 (Brésil)

Vainqueur de la Copa Rio Branco en 1967 (Brésil)

Vainqueur de la Coupe de l’Indépendance en 1972 (Brésil)

Champion du Brésil en 1966 (Cruzeiro)

Finaliste du Tournoi Roberto Gomes Pedrosa en 1969 (Cruzeiro)

Vainqueur du championnat du Minas Gerais en 1965, 1966, 1967, 1968 et 1969 (Cruzeiro)

Vainqueur du Torneio Início de Minas Gerais en 1966 (Cruzeiro)


DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Élu meilleur joueur Sud-Américain de l’année en 1971

Bola de Prata en 1970

Meilleur buteur du Tournoi Roberto Gomes Pedrosa en 1970 (12 buts) (Cruzeiro)

Meilleur buteur du championnat du Minas Gerais en 1966 (17 buts), 1967 (20 buts), 1968 (25 buts) (Cruzeiro)

Élu meilleur sportif brésilien en 1969

Élu joueur de l'année du Vasco da Gama en 1972

Intronisé au Hall of Fame du football brésilien

 

VIDÉO

 



29/12/2014
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