Football-the-story

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Juan Alberto Schiaffino, El Dios del fútbol

Juan Alberto Schiaffino.jpg

Photo: ©IFFHS

 

Juan Alberto Schiaffino

Né le 28 juillet 1925 à Montevideo (URU)

 Décédé le 13 novembre 2002 à Montevideo (URU)

 https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4871386_201505314320474.png Uruguayen/ https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825568_201505165019624.png Italien, Meneur de jeu/ailier gauche, 1m85

Surnom: Don Juan, El dios de futbol, Pepe

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4871386_201505314320474.png 21 sélections, 8 buts

(Matchs amicaux: 6 sélections, 2 buts)

(Coupe du Monde: 9 sélections, 5 buts)

(Copa Rio Branco: 6 sélections, 1 but)

 

1ère sélection : le 10 janvier 1946 contre l'Uruguay (1-1)

 

 https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825568_201505165019624.png 4 sélections

(Matchs amicaux: 2 sélections)

(Qualif Coupe du Monde: 2 sélections)

 

Dernière sélection : le 15 janvier 1958 contre l'Irlande du Nord (1-2)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4871386_201505314320474.png non-officiel: 2 sélections

 

1943/54 Peñarol (URU) 227 matchs, 88 buts

1954/60 Milan AC (ITA) 171 matchs, 60 buts

(Championnat d'Italie: 149 matchs, 47 buts)

(Coupe d'Italie: 5 matchs, 2 buts)

(Coupe d'Europe des clubs champions: 13 matchs, 8 buts)

(Coupe Latine: 3 matchs, 3 buts)

(Coupe de l'Amitié: 1 match)

1960/62 AS Roma (ITA) 47 matchs, 3 buts

(Championnat d'Italie: 39 matchs, 3 buts)

(Coupe d'Italie: 1 match)

(Coupe d'Europe des villes de foires: 7 matchs)

 

Élu meilleur footballeur uruguayen de l'histoire, Juan Alberto Schiaffino est considéré comme un des plus grands joueurs du 20ème siècle. Son nom restera à jamais lié au Maracanazo du Mondial 1950. C'est lui qui secoue le Brésil chez lui en égalisant puis en donnant le but de la victoire à Ghiggia. Outre cette rencontre resté gravé dans les mémoires, cet élégant meneur de jeu a laissé son empreinte partout ou il est passé. À Peñarol, où il s'impose comme le grand leader charismatique, puis au Milan AC, aux côtés notamment des Suédois Nils Liedholm et Gunnar Nordahl.

 

Numéro 10 au talent hors-norme, ce joueur prodigieux né d'un père italien et d'une mère paraguayenne avait la technique sud-américaine et la vista latine, révolutionnant le poste grâce à sa technique, sa vision du jeu et sa polyvalence. Un génie. Formé au sein de sa formation de quartier, le Palermo, après des débuts dans les potreros de Montevideo, Schiaffino enfile le maillot de Peñarol, où il débute en 1945 à l'âge de 18 ans. Il plante pas moins de 13 réalisations en 23 apparitions lors de sa première saison. Avec l’inoubliable "Escuadrilla de la muerte", le quintet offensif composé de Julio Abbadie, Alcides GhiggiaOscar Míguez et Ernesto Vidal, il soulève quatre championnats nationaux. Au bout de huit années de succès, "Pepe", comme sa mère le prénommait, traverse l'Atlantique et rejoint le Milan AC qui s'attache ses services pour ce qui est à l'époque le transfert le plus cher de l'histoire du football, l’équivalent de 103 000 €. Il s’installe dans un Milan orphelin de son Gre-No-Li depuis le départ du Professore Gren en 1953. Avec l'attaquant uruguayen, les Rossoneri retrouve un meneur, un chef d’orchestre. Ses buts et ses passes millimétrées sont à la hauteur de son humilité. Il dispute au total 171 rencontres avec le Milan AC pour 60 buts inscrits avec en point d'orgue une finale de Coupe d'Europe des clubs champions, perdue 3 buts à 2 face au grand Real Madrid de Di Stéfano en 1958. Il y restera jusqu’à ses 35 piges, le temps d'accumuler également trois Scudetti. Ensuite, le phénomène s'envole pour l'AS Roma, laissant sa place à son digne successeur, le tout jeune Gianni Rivera. Dans la capitale, il joue ses deux dernières saisons de sa carrière qui sont plutôt réussis, dans lesquels les Romains termine cinquième en Série A et remporte l'ancêtre de la Ligue Europa, la Coupe des villes de foires en 1961 (il ne joue toutefois pas la finale).


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Photo: ©Tenfield

 

Au niveau international, il a la particularité d'avoir joué pour deux équipes nationales, les règlements le permettant à l’époque. D'abord La Céleste de 1946 à 1954 avec 21 sélections pour 8 buts marqués puis la Nazionale de 1954 à 1958, le temps pour l'Oriundo de disputer quatre rencontres internationales. Il participe activement à l'exploit historique de l'Uruguay lors de la Coupe du Monde 1950 au Brésil, lors de la finale le 16 juillet au Maracanã. C'est d'abord lui qui égalise à 25 minutes de la fin du match, alors que le Brésil menait 1 but à 0 dans un stade Maracana bondé devenu curieusement silencieux. Puis, un quart d'heure plus tard, c'est lui qui offre le but de la victoire à son compère de l'attaque, Alcides Ghiggia. Le meilleur joueur de la compétition décroche un titre mondial inespéré devant des dizaines de milliers de spectateurs brésilien traumatisé. À seulement 25 ans, Schiaffino devient "El Dios del fútbol", un véritable dieu vivant dans son pays. Quatre ans plus tard, en Suisse, il est à nouveau le maître à jouer de la sélection uruguayenne. Une Coupe du Monde que la Celeste aborde en étrillant la Tchécoslovaquie (2 buts à à 0) puis l'Écosse (7 buts à 0). En quart de finale, la sélection sud-américaine domine une coriace équipe d'Angleterre sur le score de 4 buts à 2, Schiaffino inscrivant le troisième but des siens. Mais sur l'avant-dernière marche, la Celeste échoue face à la fabuleuse Hongrie de Ferenc Puskas et Sandor Kocsis. Démotivée, elle s'inclinera même 3 buts à 1 dans la "petite finale" contre l'Autriche. Ce sera les dernières apparitions de Schiaffino avec l'Uruguay.

 

Après ses exploits sous le maillot Bleu Ciel, il devient international transalpin, avec laquelle il participe notamment à deux matches de qualifications pour le Mondial 1958, dont la défaite 2 buts à 1 en Irlande du Nord, synonyme d'élimination pour les Azzurri et d'une première non-participation au tournoi créé par Jules Rimet. Après avoir raccroché les crampons, il regagne son pays, où il passe le restant de sa vie. Il s’essaie un temps à une carrière sur le banc, passant furtivement à la tête de la sélection, lors de la Copa America 1975 et la volée prise en demi-finale 3 buts à 0 face à la Colombie, puis du Peñarol l’année suivante. Sans succès. Il disparaît le 13 novembre 2002 à Montevideo à l'âge de 77 ans. La cause de son décès n'a pas était dévoilée. Outre les nombreux hommages qu'il a reçus en Italie, il a également été salué par le Sénat de la République uruguayenne. Ses restes reposent aujourd'hui au Cementerio del Buceo, une sorte de panthéon.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Coupe du Monde en 1950 (Uruguay)

4ème de la Coupe du Monde en 1954 (Uruguay)

Finaliste de la Coupe d’Europe des Clubs Champions en 1958 (Milan AC)

Vainqueur de la Coupe des villes de foire en 1961 (AS Roma) (finale non-jouée)

Vainqueur de la Coupe Latine en 1956 (Milan AC)

Champion d’Uruguay en 1944, 1945, 1949, 1951, 1953 et 1954 (Peñarol)

Vice-Champion d’Uruguay en 1946, 1947, 1950 et 1952 (Peñarol)

Champion d’Italie en 1955, 1957 et 1959 (Milan AC)

Vice-Champion d’Italie en 1956 (Milan AC)

Vainqueur du Torneo Competencia en 1946, 1947, 1949, 1951 et 1953 (Peñarol)

Vainqueur du Torneo de Honor en 1945, 1946, 1947, 1949, 1950, 1951, 1952 et 1953 (Peñarol)


DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Élu meilleur joueur Uruguayen de tous les temps

Élu 2ème meilleur joueur de la Coupe du Monde en 1950

Meilleur buteur du Championnat d’Uruguay en 1945 (21 buts) (Peñarol)

Nommé dans l'équipe type du tournoi de la Coupe du Monde 1950

Intronisé au Hall of Fame du Milan AC

 

VIDÉO

 



24/12/2014
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