Football-the-story

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René Charrier

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Photo: ©FFF

 

René Charrier

 

Né le 23 novembre 1951 à Innsbruck (AUT)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Gardien de but, 1m79

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 2 sélections

(Matchs amicaux: 2 sélections)

 

1ère sélection : le 26 mars 1975 contre la Hongrie (2-0)

Dernière sélection : le 26 avril 1975 contre le Portugal (0-2)

 

1966/70 FC Brignoud (FRA)
1970/71 FC Chaumont (FRA)
1971/72 Racing Paris-Joinville (FRA)
1972/74 CS Sedan Ardennes (FRA) 66 matchs
(Championnat de France: 63 matchs)
(Coupe de France: 3 matchs)
1974/80 Olympique de Marseille (FRA) 76 matchs
(Championnat de France: 65 matchs)
(Coupe de France: 9 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 2 matchs)
1977/78 Paris FC (FRA) (Prêt) 31 matchs
(Championnat de France de D2: 28 matchs)
(Coupe de France: 3 matchs)
1980/82 SR Saint-Dié (FRA) 68 matchs
1982/83 Racing Club Paris (FRA) 32 matchs
 
Le plus souvent, la peur de commettre une boulette pour un gardien en appelle d'autres, et finalement, elles finissent par arriver. C'est ce qui s'est produit chez les Bleus pour René Charrier, gardien de l'OM à cette époque passé par Sedan et le Paris FC.
 
Formé dans le club isérois du FC Brignoud, ce natif d'Innsbruck, situé dans une vallée au cœur des Alpes en Autriche connu pour ces sports d'hiver, transite par Chaumont et le bataillon de Joinville puis débute sa carrière pro à Sedan. Après deux saisons passées dans les Ardennes, c'est le grand saut vers le Sud et l'Olympique de Marseille, qui le propulse, à tout juste 23 ans, vers les sommets à une époque où l'on laissait longuement les gardiens mûrir avant de les lancer dans le grand bain. René, lui, a brûlé les étapes. Promis à la succession du grand Georges Carnus en équipe de France, il est sélectionné une première fois contre la Hongrie et malgré la victoire produit un match moyen, voire mauvais. Rappelé une seconde fois pour un match amical des Bleus face au Portugal, il commet l'irréparable. Sur un centre venu de sa gauche, il se rate complètement sur sa sortie et cafouille avec Marius Trésor. Le Portugais Nenê profite de l'erreur et n’a plus qu’à pousser le ballon dans le but vide. À la mi-temps de cette rencontre, il est remplacé par un certain Dominique Baratelli. Hasard ou pas, il s’agira de sa dernière. Une faute malencontreuse pour ce gardien superstitieux qui répétait toujours les mêmes gestes dans le même ordre à l'échauffement juste avant un match. "Je portais le même tricot sous mon maillot de match depuis 1973, avouera l'éphémère portier des Bleus. C'était celui du gardien de but espoir allemand, échangé à l'occasion d'un France-Allemagne. Ce maillot a tellement servi – au moins deux-cent cinquante matchs – qu'il est aujourd'hui presque en charpie!" D'ailleurs, ce fameux but casquette de Colombes le poursuivra tout le restant de sa carrière. Un court passage au Paris FC puis un retour sans grand succès à l'OM, avant d'honorer deux saisons en dent de scie, à Saint-Dié, dans les Vosges. Il range les gants à l'âge de 32 ans en 1983 au Racing club de Paris, beaucoup trop tôt à l'heure où les portiers arrivent à maturité à cet âge là. Sûrement rongé par ce souvenir qui n'est jamais passé. Le doute qui dévore les neurones. La contre performance dont on ne se remet pas. Pour oublier, il passera la plupart de son temps à aider les autres. Il rejoindra l'UNFP en 1982 et défendra durant plus de 30 ans la cause des footballeurs avec la même énergie qu'à ses débuts au sein du syndicat des joueurs, quand tout ou presque était à construire...
 
PALMARÈS
 
Champion de France en 1975 (Olympique de Marseille)
Vainqueur de la Coupe de France en 1976 (Olympique de Marseille)


23/11/2021
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