Silvio Marzolini
Photo: ©Boca Juniors
Silvio Marzolini
Né le 4 octobre 1940 à Buenos Aires (ARG)
Argentin, Défenseur gauche, 1m82
(Matchs amicaux: 10 sélections, 1 but)
(Qualif Coupe du Monde: 4 sélections)
(Coupe du Monde: 6 sélections)
(Copa America: 5 sélections)
(Championnat Panaméricain: 2 sélections)
(Copa Lipton: 1 sélection)
1ère sélection : le 17 mars 1960 contre le Mexique (2-0)
Dernière sélection : le 31 août 1969 contre le Pérou (2-2)
1959 Ferro Carril Oeste (ARG) 23 matchs
1960/72 Boca Juniors (ARG) 388 matchs, 9 buts
Légende de Boca et de l'Albiceleste dans les années 60, Silvio Marzolini est reconnu quasi unanimement comme le meilleur latéral gauche de l'histoire du foot argentin, élu dans l'équipe-type de la Coupe du monde 1966...
Le "Zanetti des années 60" mais côté gauche: mêmes classe et élégance, même solidité défensive, même talent de contre-attaquant, même finesse technique, même vision du jeu, même charisme, même professionnalisme, même fidélité à un club... Un vrai "señor", jusque dans son allure et sa façon de jouer la tête haute, toujours impeccablement coiffé (encore un point commun avec l'ancien capitaine intériste)! Du Milan au Real en passant par la Fiorentina et la Lazio, plusieurs grands clubs européens ont tenté de recruter celui qui passait pour l'un des meilleurs latéraux gauches de la décennie. Sa réponse est à chaque fois identique: il n'était fait que pour un seul club (bien que formé à Ferro Carril Oeste), Boca Juniors, avec qui il a remporté en douze saisons cinq titres de champion d'Argentine et une coupe nationale. Marzolini fait également partie de la fameuse génération boquense finaliste de la Copa Libertadores en 1963, perdue face au Santos du roi Pelé. Preuve de sa fidélité et longévité, il est le joueur de Boca ayant participé au plus grand nombre de Superclásicos, avec 29 rencontres face à River Plate. Il a été malheureusement moins heureux avec l'Albiceleste, malgré des performances toujours irréprochables et deux Coupes du monde disputées, en 1962 et 1966 – il a vécu également le traumatisme national de la défaite face au Pérou, lors des éliminatoires du Mondial 1970. Adulé par les hinchas argentins de tous bords, Silvio Marzolini fait aujourd'hui partie des huit idoles xeneizes (avec Maradona, Riquelme, Bianchi, Palermo, Rojitas, Rattin et Schelotto) à avoir une statue à leur effigie au musée de Boca Juniors.
PALMARÈS
Finaliste de la Copa America en 1967 (Argentine)
Vainqueur du championnat Panaméricain en 1960 (Argentine)
Finaliste de la Copa Libertadores en 1963 (Boca Juniors)
Champion d’Argentine en 1962, 1964, 1965, 1969 (Nac.) et 1970 (Nac.) (Boca Juniors)
Vice-champion d’Argentine en 1963 (Boca Juniors)
Vainqueur de la Coupe d’Argentine en 1969 (Boca Juniors)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Nommé dans l'équipe type de la Coupe du Monde 1966
DIVERS
- Le 12 mars 1972, un arbitre a expulsé Silvio Marzolini, le capitaine de Boca, parce que, à son goût, ses coéquipiers célébraient trop leurs buts et chambraient trop les supporters du Monumental.
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