Angleterre
Mark Hateley
Photo: ©fulbolquepaasion
Mark Hateley
Mark Wayne Hateley
Né le 7 novembre 1961 à Derby (ANG)
Surnom: Attila
(Matchs amicaux: 16 sélections, 5 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 5 sélections, 4 buts)
(Coupe du Monde: 3 sélections)
(Qualif Euro: 1 sélection)
(Euro: 3 sélections)
(Rous Cup: 5 sélections)
1ère sélection : le 2 juin 1984 contre l'URSS (0-2)
Dernière sélection : le 25 mars 1992 contre la Tchécoslovaquie (2-2)
espoirs: 10 sélections, 8 buts
1978/83 Coventry City (ANG) 112 matchs, 34 buts
(Championnat d'Angleterre: 93 matchs, 25 buts)
(Coupe d'Angleterre: 11 matchs, 6 buts)
(Coupe de la ligue anglaise: 8 matchs, 3 buts)
1980 Detroit Express (USA) (Prêt) 19 matchs, 2 buts
1983/84 Portsmouth (ANG) 44 matchs, 25 buts
(Championnat d'Angleterre de D2: 38 matchs, 22 buts)
(Coupe d'Angleterre: 2 matchs, 1 but)
(Coupe de la ligue anglaise: 4 matchs, 2 buts)
1984/87 Milan AC (ITA) 86 matchs, 21 buts
(Championnat d'Italie: 66 matchs, 17 buts )
(Coupe d'Italie: 16 matchs, 2 buts)
(Coupe de l'UEFA: 4 matchs, 2 buts)
1987/90 AS Monaco (FRA) 68 matchs, 24 buts
(Championnat de France: 59 matchs, 22 buts)
(Coupe de France: 5 matchs, 2 buts)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 2 matchs)
(Coupe des Coupes: 2 matchs)
1990/95 Rangers (ECO) 218 matchs, 114 buts
(Championnat d'Écosse: 165 matchs, 87 buts)
(Coupe d'Écosse: 17 matchs, 10 buts)
(Coupe de la ligue écossaise: 19 matchs, 11 buts)
(Ligue des Champions: 17 matchs, 6 buts)
1995/96 Queens Park Rangers (ANG) 33 matchs, 5 buts
(Championnat d'Angleterre: 14 matchs, 2 buts)
(Championnat d'Angleterre de D2: 13 matchs, 1 but)
(Coupe d'Angleterre: 5 matchs, 2 buts)
(Coupe de la ligue anglaise: 1 match)
janv/mars 1997 Leeds UTD (ANG) (Prêt) 6 matchs
avril/juin 1997 Rangers (ECO) 4 matchs, 1 but
1997/98 Hull City (ANG) 21 matchs, 3 buts
1999 Ross County (ECO) 2 matchs
Solide avant-centre anglais, Mark Hateley aura un parcours assez atypique, passant de Portsmouth au Milan AC avant de faire les beaux jours de Monaco à la fin des années 80. Une vilaine blessure mettra un coup d’arrêt à sa carrière avant de s'épanouir en Écosse où il va collectionner les titres, puis de finir sa carrière en pente douce…
Natif de derby, Mark Hateley grandit aux Etats-Unis et découvre le soccer dans un club de Boston. C’est lors d’une tournée américaine que Coventry le découvre. Mark rentre alors au pays et démarre une carrière pro sur la pointe des pieds, dans une équipe de milieu de tableau. Sa première saison est plutôt délicate puisqu'il ne joue guère. Il est alors prêté à Détroit pour la saison 1980 de NASL, où il va pas mal disputer de rencontres mais marquer assez peu. À son retour, il commence à se faire une place au début des années 80. Lors de la saison 1981-1982, il se révèle et inscrit 13 buts en 34 matchs, devenant la principale attraction de la Ricoh Arena. Hélas, l’équipe est jeune et Mark ne confirme pas, n'inscrivant que 9 buts la saison suivante. Coventry doute un peu et vend son joyau à Portsmouth qui fait une offre. Sans doute l’air du sud lui sera favorable. Chez les Pompeys, Hateley explose aux côtés d’autres jeunes comme Neil Webb ou Kevin Ball. Avec 22 pions en 34 rencontres, Mark est la révélation de la saison. Ces stats affolantes ne suffisent pourtant pas à Portsmouth de retrouver l’élite. Il fait son entrée sur la scène internationale chez les jeunes de bien belle manière en marquant six buts en phase à élimination directe, permettant à l'Angleterre de devenir la première équipe à défendre avec succès son trophée du Championnat d'Europe espoirs.
La vie de Mark Hateley va basculer lorsque des émissaires du grand Milan AC débarquent dans le sud de l’Angleterre pour lui proposer un contrat: assez surréaliste pour un mec qui vient de flamber en D2. Mark dit oui tout de suite et débarque donc chez les Rossoneri où ses coéquipiers s’appellent désormais Franco Baresi et Mauro Tassotti. Heureusement, il n’est pas seul puisque son compatriote Ray Wilkins, qui jouait à Manchester UTD, a lui aussi rejoint la capitale lombarde. L’attaquant britannique succède ainsi à son légendaire compatriote Luther Blissett, devenu une sorte d’idole à l’envers pour son incroyable maladresse devant le but. À l’époque, le Milan AC est dans le creux de la vague. Mark aura du mal à vraiment s’imposer à la pointe de l’attaque, surtout après l’arrivée de Paolo Rossi en 1985, qui fait doublette avec Pietro Virdis. L’ancien champion du Monde ne reste qu’une seule saison mais les arrivées de Massaro et Donadoni condamneront par la suite l’anglais à cirer le banc. Il joue tout de même pas mal de match mais pas toujours comme titulaire. Néanmoins ce changement de club lui sera profitable, puisqu’il va occuper pendant plusieurs années l’attaque de la sélection anglaise.
Photo: ©1984 Mark Leech
Il aura la chance de disputer en 1986 la Coupe du Monde où l’Angleterre fera pâle figure. Leur élimination en quart contre l’Argentine de Diego Maradona les fera entrer dans la légende malgré eux. À la peine chez les Rouges et Noirs, Mark Hateley répond favorablement à l’appel de Monaco en 1987, avec la perspective de disputer l’Euro 1988. Sur le Rocher, il va renaître grâce à Arsène Wenger. Alimenté par Glenn Hoddle, son coéquipier en sélection, il fait une super première saison, scorant à 14 reprises. Monaco remporte le titre de champion de France. Grâce à ces bons résultats, Mark est retenu pour l’Euro disputé en RFA. L’Angleterre n’y fera rien. De plus, il perd sa place de titulaire. Et puis survient le drame. Au début de la saison 1988-1989, il se blesse très gravement au genou. Son remplaçant, un jeune libérien nommé George Weah cartonne. Monaco fait une saison moyenne mais atteint cependant la finale de la Coupe de France, perdue 4 buts à 3 contre Marseille. Il va rechuter chroniquement et disparaître de la sélection, manquant ainsi le Mondial 1990. Il ne joue quasiment plus avec le club de la Principauté et sera laissé libre à la fin de son contrat. Déclaré perdu pour le foot, le buteur anglais rentre au pays pour se relancer.
Il opte pour l’Écosse et les Glasgow Rangers. Dans un championnat aussi rugueux que faiblard, il se régale, enchaînant les buts et les titres : doublé coupe-championnat en 1992 et triplé en 1993, doublé Coupe de la Ligue - championnat en 1994 et championnat 1995. En cinq ans, il inscrit au total 114 buts en 218 matchs toutes compétitions confondues. À bout de souffle physiquement, il entame le dernier versant de sa carrière en combinant les clubs. Il rejoint QPR en 1995 mais passe plus de temps à l’infirmerie, ne pouvant éviter la relégation du club. Recalé sur le banc, il part à Leeds en novembre, mais ne s’y impose pas et revient chez les Rangers au mois de mars, juste à temps pour glaner un dernier titre de champion en 1997. Pas à une trahison près, il signe à Hull City, le grand rival de Derby en 1997 où il sera remplaçant de luxe pendant deux ans, avant une dernière pige à Ross County, dans les bas-fonds du championnat écossais. À 39 ans, il raccroche définitivement les crampons, après une carrière bien remplie.
Harry Bedford
Photo: ©DR
Harry Bedford
Henry Bedford
Né le 15 octobre 1899 à Calow (ANG)
Décédé le 24 juin 1976 à Derby (ANG)
(Match amical: 1 sélection)
(British Home Championship: 1 sélection, 1 but)
1ère sélection : le 21 mai 1923 contre la Suède (4-2)
Dernière sélection : le 22 octobre 1924 contre l'Irlande du Nord (3-1)
1919/21 Nottingham Forest (ANG) 18 matchs, 8 buts
1921/25 Blackpool (ANG) 169 matchs, 112 buts
1925/30 Derby County (ANG) 203 matchs, 160 buts
1930/32 Newcastle UTD (ANG) 30 matchs, 17 buts
1932 Sunderland (ANG) 7 matchs, 2 buts
1932/33 Bradford Park Avenue (ANG) 33 matchs, 15 buts
1933/34 Chesterfield (ANG) 25 matchs, 12 buts
Harry Bedford est l'un des attaquants les plus prolifiques de l'histoire du comté de Derbyshire.
Meilleur buteur du championnat d’Angleterre de D2 à deux reprises, il plante au total 326 buts en 485 matchs. International anglais à deux reprises, il fera le bonheur de Blackpool et Derby County durant les années 20.
PALMARÈS
Vice-champion d’Angleterre en 1930 (Derby County)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Meilleur buteur du championnat d’Angleterre de D2 en 1923 (32 buts) et 1924 (34 buts) (Blackpool)
Intronisé au Hall of Fame de Blackpool FC
George Camsell
Photo: ©DR
George Camsell
George Henry Camsell
Né le 27 novembre 1902 à Framwellgate Moor (ANG)
Décédé le 7 mars 1966
(Matchs amicaux: 6 sélections, 12 buts)
(British Home Championship: 3 sélections, 6 buts)
1ère sélection : le 9 mai 1929 contre la France (4-1)
Dernière sélection : le 9 mai 1936 contre la Belgique (2-3)
Steve Bloomer
Photo: ©W. W. Winter
Steve Bloomer
Stephen Bloomer
Né le 20 janvier 1874 à Cradley (ANG)
Décédé le 16 avril 1938 à Derby (ANG)
(British Home Championship: 23 sélections, 28 buts)
1ère sélection : le 9 mars 1895 contre l'Irlande (9-0)
Dernière sélection : le 6 avril 1907 contre l'Écosse (1-1)
1891/1906 Derby County (ANG) 419 matchs, 273 buts
(Championnat d'Angleterre: 377 matchs, 241 buts)
(Coupe d'Angleterre: 42 matchs, 32 buts)
1906/10 Middlesbrough (ANG) 130 matchs, 62 buts
(Championnat d'Angleterre: 125 matchs, 59 buts)
(Coupe d'Angleterre: 5 matchs, 3 buts)
1910/14 Derby County (ANG) 106 matchs, 59 buts
(Championnat d'Angleterre: 34 matchs, 15 buts)
(Championnat d'Angleterre de D2: 64 matchs, 38 buts)
(Coupe d'Angleterre: 8 matchs, 6 buts)
Ancien international des Three Lions qui a fait les beaux jours de Derby County, Steve Bloomer a été un attaquant prolifique, terminant meilleur buteur de première division à cinq reprises.
Vif et intelligent, la légende du foot anglais a planté quelques triplés, quadruplés et même un quintuplé avec la sélection nationale. Il est aussi allé régaler du côté de Middlesbrough, avant de rentrer au bercail et d'effectuer ses dernière piges à Derby. Retraité à 40 ans à l'aube de la Première Guerre Mondiale, il a la mauvaise idée de partir entraîner le Britannia Berlin en juillet 1914, moins d'un mois avant le début des combats, et est fait prisonnier dans la foulée. Il ne sera libéré que quatre ans plus tard. Son ombre plane toujours sur Derby County, et Bloomer a son buste au Pride Park. Il restera à jamais le deuxième meilleur buteur de l'histoire de la First Division, l'ancêtre de la Premier League (317 buts).
PALMARÈS
Vainqueur de la British Home Championship en 1895, 1898, 1899, 1901, 1903, 1904, 1905 et 1906 (Angleterre)
Finaliste de la British Home Championship en 1896, 1897, 1902 et 1907 (Angleterre)
Vice-champion d’Angleterre en 1896 (Derby County)
Finaliste de la Coupe d’Angleterre en 1898, 1899 et 1903 (Derby County)
Champion d’Angleterre de D2 en 1912 (Derby County)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Meilleur buteur du championnat d’Angleterre en 1896 (20 buts), 1897 (22 buts), 1899 (23 buts), 1901 (23 buts) et 1904 (20 buts) (Derby County)
Inclus parmi les 100 légendes de la Football League
Intronisé au Hall of Fame du football anglais en 2008
Matthew Le Tissier
photo: ©Irish Mirror
Matt Le Tissier
Matthew Paul Le Tissier
Né le 14 octobre 1968 à Saint-Pierre-Port (ANG)
Anglais, Milieu offensif/Attaquant, 1m87
Surnoms: Matt, Le God
8 sélections
(Matchs amicaux: 6 sélections)
(Qualif Coupe du Monde: 2 sélections)
1ère sélection:
le 9 mars 1994 contre le Danemark (1-0)
Dernière sélection:
le 12 février 1997 contre l'Italie (0-1)
B: 6 sélections, 3 buts
espoirs: 21 sélections, 3 buts
1986/2002 Southampton (ANG) 540 matchs, 209 buts
(Championnat d'Angleterre: 443 matchs, 160 buts)
(Coupe d'Angleterre: 33 matchs, 12 buts)
(Coupe de la ligue anglaise: 52 matchs, 27 buts)
(Full Members Cup: 12 matchs, 9 buts)
2002/03 Eastleigh (ANG) 17 matchs, 3 buts
2013 Guernsey (ANG) 1 match
Homme d’un seul club, Matt Le Tissier et sans doute passé à côté d’une formidable carrière, la "faute" à un amour démesuré pour ses couleurs: Southampton FC, un club qui chaque année luttait pour rester en Premier League.
Son talent, son style et surtout sa fidélité lui ont d’ailleurs valu un surnom à la hauteur de son statut: "Le God". Précurseur des meneurs de jeu techniques et buteurs, peu de gens connaissent le meilleur milieu de terrain anglais des années 90 en dehors de la Grande Bretagne. Le Tissier n'est pas une star planétaire, n'a joué que très peu de matchs internationaux avec l’équipe nationale mais il est sûrement un des joueurs anglais les plus talentueux de l’histoire du football britannique. Il est l’un des initiateurs du changement du football anglais avec Paul Gascoigne ou encore Paul Merson, préférant le jeu au sol et la technique au kick & rush et à la force, lui qui avait plus le physique d’un joueur de fléchettes que celui d’un footballeur professionnel.
Né en 1968 sur l’île anglo-normande de Guernesey, d’où son nom à consonance française, Matthew Paul Le Tissier débute sa carrière en 1986. Supporter des Spurs de Tottenham, il enfile pourtant la tunique rouge et blanche des "Saints" de Southampton à l'âge de 17 ans, qu’il ne quittera plus jamais. Récompensé en 1990 du titre de meilleur jeune joueur de l'année après une saison où ses 20 buts auront, déjà, permis aux Saints de se sauver de la relégation, Le Tissier commence à attiser les envies des clubs les plus huppés du pays. Fidèle aux Saints, celui qui en devient vite le capitaine et le porteur attitré du mythique N°7, va également devenir l’une des attractions de la Premier League des années 90. Rivalisant avec les Waddle, Shearer, Cantona ou Wright en termes d’efficacité, il ajoute à bon nombre de ses buts une dimension irréelle et esthétique qui fait sa renommée. Très souvent placé dans les différents tops buts de l’année, il avait la particularité de se lever le ballon avant de tirer de volée.
Photo: ©DR
Maigre consolation pour celui qui a joué le maintien toute sa carrière et qui n’aura jamais la chance de disputer le moindre match en Coupe d’Europe. Ses seuls matches contre des équipes étrangères, il les dispute avec la sélection anglaise, qui ne lui offrira malheureusement pas la chance de disputer une grande compétition internationale comme l'Euro 96 ou la Coupe du Monde 98. Avec seulement huit capes pour aucun but, il fait partie de ces énigmes du football qui n’auront jamais percé avec le maillot de leur pays malgré des performances toujours excellentes en club. Si l'on en croit le joueur dans son livre, même Michel Platini, sélectionneur des Bleus à l'époque, à la recherche d'un meneur de jeu, l’aurait contacté pour savoir s’il était tenté par la naturalisation. Sans succès, le beau Matt se sent anglais avant tout. Mais il n’a pas eu besoin des Three Lions pour construire sa légende.
Il est d’ailleurs le premier milieu de terrain de l’histoire à atteindre les 100 buts en première division anglaise, rejoint plus tard par les Frank Lampard, Ryan Giggs et Paul Scholes. Son plus beau but reste celui marqué contre Newcastle. Un chef-d'œuvre d'improvisation, un enchaînement sublime aile de pigeon, coup du sombrero et plat du pied de volée. Auteur au total de 209 buts en 540 matches pour le compte des Saints de Southampton, il emporte avec lui un autre chiffre légendaire: celui de ses 48 penaltys marqués sur 49 tentés. Le gardien Mark Crossley, évoluant à Nottingham Forest est en effet le seul à avoir mis Le Tissier en échec dans cet exercice où son sang froid et sans désinvolture étaient aussi comiques qu’efficaces. L’histoire d’amour entre Le Tissier et Southampton se termine le 19 mai 2001 lors du dernier match de la saison de Premier League face à Arsenal. Il s’agissait également du dernier match de Southampton au stade The Dell, devenu trop petit pour le nombre grandissant de supporters du club et du God, avant de rejoindre le stade flambant neuf de St Mary’s.
Pour son dernier match, il ne pouvait pas faire mieux que laisser sa marque dans l’histoire du stade en y marquant le dernier but officiel dans les dernières minutes signifiant la victoire par 3 buts à 2 et évitant ainsi une saison de plus la descente. En 2002, il rejoint Eastleigh pour quelques matchs avant de mettre un terme à sa carrière. Il rechausse les crampons dix ans après pour aider le club de sa ville natale, le Guernsey FC, qui joue en 9ème division anglaise. Un club pour lequel il est également président honoraire. Après avoir raccroché les crampons, il devient commentateur sur "Sky Sports". Après avoir été payé pour jouer au foot, il s’étonne désormais de l’être encore plus pour le regarder. Au final, Matt Le Tissier aura tout au long de sa carrière refusé de marcher sous les feux de la rampe. Mais on entend toujours raisonner dans les rues de Southampton: "He is God, Le God."
PALMARÈS
Finaliste de la Full Members Cup en 1992 (Southampton)
Vainqueur de la Ligue Wessex en 2003 (Eastleigh)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Élu jeune joueur de l’année PFA du championnat d'Angleterre en 1990
Prix du but de l'année du championnat d'Angleterre en 1995
Élu joueur de l'année par les fans de Southampton en 1990, 1994 et 1995
Nommé dans l'équipe type de l'année PFA du championnat d'Angleterre en 1995
Élu but de l'année du championnat d'Angleterre par la BBC en 1995
Intronisé au Hall of Fame du football anglais en 2013
DIVERS
- Une fois le Dell Stadium démoli en 2001, de nouvelles habitations sont construites à la place et l’une d’elles reçue l’honneur de s’appeler: Le Tissier Court. De plus, une des loges les plus luxueuses du nouveau St Mary’s Stadium a également reçu le nom du fantastique joueur.
VIDÉO