Bosnie-Herzegovine
Mehmed Baždarevic
Photo: ©Getty images
Mehmed Baždarević
Né le 28 septembre 1960 à Višegrad (YOU)
Bosnien, Meneur de jeu, 1m78
Surnom: Mécha, Bazda
54 sélections, 4 buts
(Matchs amicaux: 25 sélections, 1 but)
(Qualif Coupe du Monde: 15 sélections, 1 but)
(Qualif Euro: 11 sélections, 2 buts)
(Euro: 3 sélections)
1ère sélection : le 23 avril 1983 contre la France (0-4)
2 sélections
(Qualif Coupe du Monde: 2 sélections)
Dernière sélection : le 8 octobre 1996 contre la Croatie (1-4)
Olympiques: 9 sélections, 1 but
espoirs: 14 sélections, 1 but
U18: 14 sélections, 2 buts
Brillant et courageux meneur de jeu du championnat de France, Mehmed Baždarević symbolise le mieux le superbe FC Sochaux de la fin des années 80, avec son compère Faruk Hadžibegić, dont il est indissociable.
Natif de Višegrad, au débouché des gorges de la Drina, lui et sa famille pose ses valises à Sarajevo et s'installe dans le quartier du Grbavica, soit à 500 mètres du stade du Željezničar, un club de la compagnie des chemins de fer à l'origine qui rassemble la classe ouvrière de la ville. Très précoce, il y fait ses premiers pas de footballeur à la fin des années 70 et brille dès ses premières rencontres grâce à sa vision précise du jeu, sa clairvoyance et son bagage technique. Régulièrement décisif, Mécha est appelé pour la première fois en sélection Yougoslave en 1983. Après un Euro 1984 disputé en France, Mehmed porte le Željezničar la saison suivante jusqu’en demi-finale de la Coupe de l’UEFA, sous la direction de son idole Ivica Osim. Annoncé en Série A qui raffole à cette époque des "Brésiliens de l'Europe", c’est finalement en France que Mécha débarque. Il signe à Sochaux, en même temps que Faruk Hadžibegić, son acolyte qui a la même trajectoire. Alors en D2, cette génération dorée emmené aussi par Stéphane Paille et Franck Sauzée notamment survole son championnat et atteint la finale de la coupe de France, s'inclinant de justesse à l’issue de la séance de tirs au but contre le FC Metz. Successeur attendu de Bernard Genghini, il remplit parfaitement ce rôle en tant que meneur du club cher à la firme Peugeot. Capable de porter le jeu vers l’avant mais aussi de défendre si le besoin s’en faisait sentir, sa qualité de balle restera a jamais gravée dans les mémoires des supporters du FCSM. "Bazda" restera la plaque tournante des Lionceaux durant neuf saisons et sera d'ailleurs élu meilleur joueur étranger du championnat de France en 1989, le seul du club doubien.
Photo: ©DR
Par contre, son aventure en équipe nationale tourne mal. Accusé d'avoir craché sur un arbitre, Mécha est suspendu un an et ne peut disputer la Coupe du Monde 1990 en Italie. L'éclatement de la guerre civile en Yougoslavie, à partir de novembre 1991, conduit le conseil de l'ONU à instaurer un embargo contre la nation et l'empêche de participer à toute manifestation sportive. Quelques jours avant le début de l'Euro 92 en Suède, les Yougoslaves sont exclus du tournoi, alors qu'ils sont déjà en stage de préparation. Champion d'Europe avec les moins de 19 ans en 1979, médaillé de Bronze aux Jeux Olympiques d'Atlanta en 1984, Mécha très énervé voit ses rêves de trophée disparaître, d'autant qu'ils étaient archi-favori avec une génération du foot yougoslave exceptionnelle (Savicevic, Stojkovic, Prosinecki, Boban, Suker, Pancev...). Meurtri par le conflit, il doit attendre quatre longues années pour porter le maillot d'une nouvelle sélection, en l'occurrence celle de la Bosnie-Herzégovine, qu'il enfilera à deux reprises en 1996. Baždarević, 36 ans, devient le premier capitaine d'une nation nouvelle qui a mis du temps à se reconstruire. En fin de carrière, il joue ensuite à Nîmes puis émigre en Suisse à l’Etoile Carouge où il met fin à son parcours riche. Il devient tout naturellement entraîneur. Beaucoup le pense très moyen, mais il emmène des clubs comme Istres ou Grenoble jusqu'en Ligue 1, ce qui n'est pas donné à tout le monde. Sélectionneur de la Bosnie-Herzégovine durant trois années jusqu'à l'élimination de son équipe en vue du Mondial 2018, il quitte son poste avec quinze victoires, quatre nuls et six défaites en vingt-cinq rencontres, un bilan pourtant loin d'être catastrophique.
PALMARÈS
Médaille de Bronze aux Jeux Olympiques de Los Angeles en 1984 (Yougoslavie)
Vainqueur du Championnat d'Europe Juniors en 1979 (Yougoslavie)
Finaliste du Championnat d'Europe Juniors en 1978 (Yougoslavie)
Finaliste de la Coupe de France en 1988 (FC Sochaux)
Vice-champion de France de D2 en 1988 (FC Sochaux)
Champion de France National en 1997 (Nîmes Olympiques)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Élu Meilleur joueur étranger du championnat de France en 1989
Sergej Barbarez
Photo: ©dpa picture alliance archive/Alamy
Sergej Barbarez
Né le 17 septembre 1971 à Mostar (YOU)
Bosnien, Attaquant, 1m88
47 sélections, 17 buts
(Matchs amicaux: 15 sélections, 6 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 16 sélections, 6 buts)
(Qualif Euro: 16 sélections, 5 buts)
1ère sélection : le 14 mai 1998 contre l'Argentine (0-5)
Dernière sélection : le 7 octobre 2006 contre la Moldavie (2-2)
International bosnien aux 17 buts en 47 sélections, Sergej Barbarez a évolué seulement dans un seul championnat au cours de sa carrière, la Bundesliga.
Attaquant polyvalent, puissant et reconnaissable à sa chevelure peroxydée, le compatriote de Hasan Salihamidžić notamment, qui ne devait passer que quelques jours auprès de son oncle en Allemagne restera finalement dix-sept années à écumé les stades du championnat d'Allemagne après avoir tapé dans l'œil du staff d'Hanovre lors d'un essai! Son principal fait d'armes reste son titre de meilleur buteur avec 22 pions plantés en 2000-2001 ex-aequo avec l'attaquant danois Ebbe Sand. Au total, 330 matches en BuLi pour 95 buts dans des clubs aussi prestigieux que le Borussia Dortmund, le Hambourg SV et le Bayer Leverkusen. Le temps de trois saisons, il tiendra le record d'apparitions outre-Rhin pour un footballeur étranger, dépassé en 2011 par le brésilien Zé Roberto. Si il ne fait pas partie des plus grands de tous les temps, il a marqué la nouvelle génération dorée du foot bosnien comme Edin Džeko et Miralem Pjanić qui raconte: "C'était magnifique. Je suivais les résultats, et j'étais tellement content quand ils inscrivaient des buts. L'après-midi, quand je voyais que Sergej Barbarez avait marqué, le soir, je n'attendais qu'une chose, être devant la télévision et voir ça. C'était un sentiment de fierté car ils représentaient mon pays."
PALMARÈS
Vainqueur de la Coupe Intertoto en 2005 (Hambourg SV)
Vainqueur de la Coupe de la Ligue Allemande en 2003 (Hambourg SV)
Finaliste de la Supercoupe d'Allemagne en 1992 (Hanovre)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Élu footballeur bosnien de l’année en 2001, 2002 et 2003
Meilleur buteur du championnat d'Allemagne en 2001 (22 buts) (Hambourg SV)
Nommé dans l'équipe type de la saison du championnat d'Allemagne en 2001
SOURCES/RESSOURCES
- Interview de Miralem Pjanić dans le France Football du 18 février 2020
FK Velez Mostar
FK Velež Mostar
Fudbalski Klub Velež Mostar, fondé le 26 juin 1922
Surnom: Rođeni
Couleurs: rouge et blanc
Ennemis jurés: HSK Zrinjski Mostar, Zeljeznicar, FK Sarajevo
Stade: Vrapčići (7 000 places)
L'HISTOIRE
Le club est fondé le 26 juin 1922 par des jeunes de la ville de Mostar. Le club est nommé "FK Velež Mostar", en référence à l'une des montagnes situé à l'est de la ville, le Velež.
Ex-Yougoslaves de Bosnie
GARDIENS DE BUT
DÉFENSEURS LATÉRAUX
DÉFENSEURS CENTRAUX
Josip Katalinski
MILIEUX OFFENSIFS/AILIERS
ATTAQUANTS
Internationaux bosniens
GARDIENS DE BUT
Asmir Begović
Kenan Hasagić
DÉFENSEURS LATÉRAUX
Sead Kolašinac
Hasan Salihamidžić
DÉFENSEURS CENTRAUX
Muhamed Konjić
Emir Spahić
MILIEUX DÉFENSIFS/CENTRAUX
Haris Medunjanin
Miralem Pjanić
Elvir Rahimić
MILIEUX OFFENSIFS/AILIERS
Amer Gojak
Senijad Ibričić
Zvjezdan Misimović
ATTAQUANTS
Elvir Bolić
Edin Džeko