Écosse
Ian St. John
Photo: ©Pinimg N° P.B.2
Ian St. John
John St John
Né le 7 juin 1938 à Motherwell (ANG)
Décédé le 1er mars 2021 à Arrow Park (ANG)
Écossais, Attaquant, 1m70
Surnom: The Saint
21 sélections, 9 buts
(Matchs amicaux: 7 sélections, 2 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 2 sélections, 3 buts)
(British Home Championship: 12 sélections, 4 buts)
Scottish League XI: 4 sélections, 6 buts
U23: 2 sélections, 2 buts
1ère sélection : le 6 mai 1959 contre la RFA (3-2)
Dernière sélection : le 10 avril 1965 contre l'Angleterre (2-2)
Frank McLintock
Frank McLintock
Francis McLintock
Né le 28 décembre 1939 à Glasgow (ECO)
Écossais, Défenseur central/Latéral, 1m78
9 sélections, 1 but
(Matchs amicaux: 4 sélections, 1 but)
(British Home Championship: 5 sélections)
1ère sélection : le 4 juin 1963 contre la Norvège (3-4)
Dernière sélection : le 22 mai 1971 contre l'Angleterre (1-3)
SFA trial v SFL: 2 sélections
U23: 1 sélection
Élu Footballeur de l'année de la FWA en 1971 et ancien capitaine des Gunners, l’écossais Frank McLintock a pourtant bien mal débuté avec Arsenal. Arrivé à Londres à l'âge de 25 ans, après sept ans passés dans une équipe de Leicester City surnommé les "Ice Kings" au début des années 60, il intègre l’équipe en tant qu’arrière/milieu latéral (dans un système en 3-5-2 se transformant en 5-3-2, formation très répandue à l’époque). Une affaire qui va vite se révéler rentable. Pas au début, car il a fallu du temps à McLintock pour ne serait-ce que justifier les £100 000 dépensés par Billy Wright. Régulièrement titulaire de 1964 à 1969, le jeune écossais était décrit comme un joueur volontaire, dont l’activité débordante ne le limitait pas des aller-retour le long de son couloir, mais également à suivre le ballon sur tout le terrain; ce qui en faisait un joueur respecté et apprécié de ses partenaires et du public. Le revers de la médaille (parce qu’il en fallait bien un) c'est qu'il montait beaucoup et laissait bien trop souvent son couloir libre, ce qui augmentait considérablement la charge de travail de ses partenaires. S’approchant de la trentaine, McLintock perd en endurance mais continue ses errances sur le terrain, au point que ses titularisations ne se justifiaient que par l’accumulation des blessures dans l’effectif londonien. C’est justement une énorme série de joueurs blessés qui pousse Bertie Mee, entraîneur des Gunners, à essayer McLintock au sein de l'arrière-garde londonienne. Lancé à l'insu de son plein gré, ce sera une révélation. En une saison seulement, l’écossais s’impose comme un joueur indispensable à ce poste et ajoute à son épaule le brassard de capitaine, menant l’équipe à la victoire en Coupe des Villes de Foire face aux belges d'Anderlecht en 1970, et ceux après avoir perdu le match aller 3 buts à 1. La saison suivante est sa plus belle, portant souvent l’équipe à bout de bras et permettant aux Gunners de remporter le Championnat, et, surtout, la FA Cup au terme d’une finale épique (0-0 contre Liverpool au terme du temps règlementaire, les Scousers ouvrent le score dès le début des prolongations et fêtent déjà la victoire à venir quand Arsenal égalise à la 102ème minute, avant d'inscrire le but vainqueur dix minutes plus tard). Il est alors élu joueur de la finale… et de la saison. Il quitte le club en 1973 pour les Queens Park Rangers, où il raccroche les crampons trois ans plus tard à l'âge de 38 ans.
PALMARÈS
Vainqueur du British Home Championship en 1964 et 1970 (Écosse)
Vainqueur de la Coupe d’Europe des villes de foires en 1970 (Arsenal)
Champion d'Angleterre en 1971 (Arsenal)
Vice-champion d'Angleterre en 1973 (Arsenal) et 1976 (Queens Park Rangers)
Vainqueur de la Coupe d'Angleterre en 1971 (Arsenal)
Finaliste de la Coupe d'Angleterre en 1961, 1963 (Leicester) et 1972 (Arsenal)
Finaliste de la Coupe de la Ligue Anglaise en 1969 (Arsenal)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Élu Footballeur de l'année de la FWA en 1971
Élu joueur de l'année de Arsenal en 1967
Inclus parmi les 100 légendes de la Football League
Intronisé au Hall of Fame du football anglais en 2009
Intronisé au Hall of Fame du football écossais en 2012
Nommé Membre de l'Empire britannique en 1971
SOURCES/RESSOURCES
- Teenage Kicks
- Photo: ©Bob Thomas
John Collins
Photo: ©Clive Brunskill
John Collins
John Angus Paul Collins
Né le 31 janvier 1968 à Galashiels (ECO)
Écossais, Milieu gauche et central, 1m72
58 sélections, 12 buts
(Matchs amicaux: 20 sélections, 2 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 14 sélections, 3 buts)
(Coupe du Monde: 3 sélections, 1 but)
(Qualif Euro: 18 sélections, 6 buts)
(Euro: 3 sélections)
1ère sélection : le 17 février 1988 contre l'Arabie Saoudite (2-2)
Dernière sélection : le 17 novembre 1999 contre l'Angleterre (1-0)
espoirs: 8 sélections
Scottish Football League XI: 1 sélection
Milieu très polyvalent, John Collins a fait les beaux jours du Celtic Glasgow et de la sélection écossaise durant les années 90 avant de débarquer à l'AS Monaco en 1996, dans un relatif anonymat.
Première recrue "Bosman" de l’histoire du club, son pied gauche et son charisme auront marqué les supporters sur le Rocher. Fin technicien et merveilleux passeur, John Collins n'avait rien du prototype du footballeur écossais, combatif et accrocheur. Placé sur le côté gauche d’un 4-4-2 en losange composé de Ali Benarbia, Sylvain Legwinski et Emmanuel Petit, le gladiateur britannique muselle très haut toute tentative adverse et sait faire parler un registre plus étoffé lorsqu’il soutient l’attaque. Homme de devoir, l'international écossais récolte un titre de champion de France avec l'ASM et participe à une demi-finale de Coupe de l'UEFA en 1997 ainsi qu'en Ligue des champions en 1998. Il partira malgré tout prématurément, grâce à un bon de sortie délivré par le président Campora, afin de lui permettre de signer en Angleterre d'abord à Everton puis à Fulham pour boucler la boucle. Depuis sa retraite sportive, le buteur écossais lors du match d'ouverture de la Coupe du Monde 1998 contre le Brésil entretient des relations étroites avec la ville et le club monégasque. "J'ai adoré mes deux saisons là-bas. Par la suite, je suis retourné vivre à Monaco pour trois ans quand j'ai pris ma retraite. Il y a deux visages de Monaco, confiait-il à Sky Sports. La Principauté où il y a les Ferrari, le Grand Prix et le casino et celui de la petite vie de village où nous nous sommes épanouis avec ma famille." Son engagement, son professionnalisme et sa mentalité irréprochable auront durablement marqué les esprits des supporters de la Principauté.
PALMARÈS
Vainqueur de la Coupe Intertoto en 2002 (Fulham)
Champion de France en 1997 (AS Monaco)
Vice-champion d'Écosse en 1996 (Celtic Glasgow)
Vainqueur de la Coupe d'Écosse en 1995 (Celtic Glasgow)
Finaliste de la Coupe de la ligue écossaise en 1991 et 1995 (Celtic Glasgow)
Vainqueur du Trophée des champions en 1997 (finale non-jouée) (AS Monaco)
Champion d'Angleterre de D2 en 2001 (Fulham)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Élu jeune joueur de l’année du championnat d’Écosse en 1988
Ronnie Simpson
Photo: ©Celtic Underground
Ronnie Simpson
Ronald Campbell Simpson
Né le 11 octobre 1930 à Glasgow (ECO)
Décédé le 19 avril 2004 à Edimbourg (ECO)
Écossais, Gardien de but, 1m78
5 sélections
(Match amical: 1 sélection)
(Qualif Coupe du Monde: 1 sélection)
(Qualif Euro: 3 sélections)
(British Home Championship: 3 sélections)
1ère sélection : le 15 avril 1967 contre l'Angleterre (3-2)
Dernière sélection : le 6 novembre 1968 contre l'Autriche (2-1)
B: 2 sélections
Scottish League XI: 1 sélection
Gardien écossais reconnu dans les années 60, Ronnie Simpson fait partie de l'équipe du Celtic Glasgow de Jock Stein qui a braqué la première C1 britannique de l'histoire.
C'était en 1967, une victoire 2 buts à 1 à Lisbonne face à l'Inter Milan de Giacinto Facchetti qui avouera très vite après le match qu’il "a essayé dix fois de monter. Mais le ballon ne me revenait jamais. Nous avons joué à cinq contre onze." Au coup de sifflet final, 10 000 supporters écossais envahissent la pelouse pour fêter leurs héros. Dans ce capharnaüm, le portier âgé de 36 ans est en stress et profite de la cohue pour foncer vers sa cage. Il n’a qu’une envie : retrouver sa casquette laissée dans son but. Et pour cause, à l’intérieur se trouvait ses fausses dents et certaines de celles de ses coéquipiers. Incroyable. Si les Lions de Lisbonne ont tous raflé cette année-là (Coupe d'Europe des clubs champions, championnat, Coupe de la Ligue, Coupe d’Écosse et Coupe de Glasgow), lui obtient en plus le titre de meilleur joueur écossais de l'année qui démontre toute sa contribution à cette saison folle. Fils de l'ancien défenseur des Rangers Jimmy Simpson, il a détenu le record national de précocité du championnat écossais pendant près de 70 ans. Il avait débuté dans les buts de l'équipe de Queens Park pour la première fois en 1946, à 14 ans et 305 jours. Après avoir fait son service national à Catterick, on le voit poursuivre sa carrière au Third Lanark AC, à Newcastle United, à l'Hibernian FC avant de boucler la boucle chez les Bhoys en 1970 après une grave blessure à l'épaule. Appelé à disputer les Jeux de Londres de 1948 avec la Grande-Bretagne, il aura attendu 1967 pour connaître sa première sélection avec l'Écosse, à l'âge de 36 ans. Il effectue ses débuts internationaux lors de la victoire historique 3 buts à 2 contre l'Angleterre, championne du monde en titre, à Wembley. Autre fait étonnant durant l'année de sa première cape, durant l'échauffement d'un match de championnat avec le Celtic, le gardien écossais est frappé à la tête par une brique lancé par un spectateur, oui une brique! Touché assez sérieusement le pauvre n’a donc pas pu disputer la rencontre. Il est décédé le 19 avril 2004 des suites d'une crise cardiaque. Il avait 73 ans.
PALMARÈS
4ème des Jeux Olympiques de Londres en 1948 (Grande-Bretagne)
Vainqueur du British Home Championship en 1967 (Écosse)
Finaliste du British Home Championship en 1968 (Écosse)
Vainqueur de la Coupe d’Europe des clubs champions en 1967 (Celtic)
Finaliste de la Coupe d’Europe des clubs champions en 1970 (finale non-jouée) (Celtic)
Finaliste de la Coupe Intercontinentale en 1967 (Celtic)
Champion d’Écosse en 1966, 1967, 1968, 1969, 1970 (Celtic)
Vainqueur de la Coupe d'Angleterre en 1952 et 1955 (Newcastle UTD)
Vainqueur de la Coupe d’Écosse en 1965 (finale non-jouée), 1967 et 1969 (finale non-jouée) (Celtic)
Finaliste de la Coupe d’Écosse en 1966 et 1970 (finale non-jouée) (Celtic)
Vainqueur de la Coupe de la Ligue écossaise en 1966, 1967, 1968, 1969 (finale non-jouée) et 1970 (finale non-jouée) (Celtic)
Finaliste de la Coupe de la Ligue écossaise en 1965 (finale non-jouée) (Celtic)
Vainqueur de la Coupe de Glasgow en 1967 et 1968 (Celtic)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Élu Joueur de l'année de la SFWA du championnat d'Ecosse en 1967
Intronisé au Hall of Fame du football écossais en 2011
SOURCES/RESSOURCES
So Foot/The Celtic Star
Paul Lambert
Photo: ©Solofutbol
Paul Lambert
Né le 7 août 1969 à Glasgow (ECO)
Écossais, Milieu défensif, 1m79
40 sélections, 1 but
(Matchs amicaux: 12 sélections)
(Qualif Coupe du Monde: 11 sélections)
(Coupe du Monde: 3 sélections)
(Qualif Euro: 12 sélections, 1 but)
(Coupe Kirin: 2 sélections)
1ère sélection : le 21 mai 1995 contre le Japon (0-0)
Dernière sélection : le 10 septembre 2003 contre l'Allemagne (1-2)
B: 3 sélections
espoirs: 11 sélections, 2 buts
Scottish League: 1 sélection
Paul Lambert s’est plutôt bien débrouillé dans sa carrière de joueur, débutée et terminée en Écosse, et ponctuée de 40 sélections en équipe nationale, d’un glorieux titre en Ligue des Champions avec le Borussia Dortmund en 1997 (face à la Juve de Zidane et Deschamps) et de multiples titres et Old Firms victorieux comme capitaine du Celtic Glasgow.
Né à Glasgow, il fait ses gammes à St-Mirren et remporte son premier trophée professionnel à l'âge de 17 ans, lorsque pour l'édition 1987 de la coupe d'Écosse, les Buddies créent la sensation en battant l'archi favori et récent finaliste de la coupe de l'UEFA, Dundee. Huit saisons plus tard, il signe à Motherwell plus habitué à jouer la coupe d'Europe. Vice-champion en 1995 dans une équipe dirigé par le tout jeune Alex McLeish, il dispute la coupe UEFA la saison suivante. Après avoir passé deux tours, "Well" affronte le Borussia Dortmund en huitième de finale. Malgré la défaite, il est repéré par Ottmar Hitzfeld qui le recrute afin d'en faire sa sentinelle du milieu de terrain, juste devant la défense emmenée par le ballon d'or de l'époque Matthias Sammer. Le point d'orgue de sa carrière reste la finale de la ligue des champions 1997 face à la Juventus de Turin. Son rôle était de museler le meneur de jeu d'en face qui n'était autre que Zinedine Zidane, outre une victoire 3 buts à 1 des allemands qui prouve que Lambert a bien fait son job, l'écossais s'est permis aussi le luxe ce soir-là d'être impliqué dans le premier but du match signé Karl-Heinz Riedle. Il devient le premier joueur écossais à remporter la plus prestigieuse des coupes d'Europe avec une équipe non britannique. Pilier de l'équipe nationale, il dispute seulement la Coupe du Monde 1998 en France. Rentré au bercail au bout d'une saison, il remporte avec le Celtic quatre titres de champion, deux Scottish Cup et deux coupes de la ligue écossaise. Élu joueur écossais de l'année en 2002, il raccroche les crampons à Livingston en 2006 là où il débute également une carrière d'entraîneur.
PALMARÈS
Vainqueur de la Ligue des champions en 1997 (Borussia Dortmund)
Finaliste de la Coupe UEFA en 2003 (Celtic Glasgow)
Champion d'Écosse en 1998, 2001, 2002 et 2004 (Celtic Glasgow)
Vice-champion d'Écosse en 1995 (Motherwell), 1999, 2000, 2003 et 2005 (Celtic Glasgow)
Vainqueur de la Coupe d'Écosse en 1987 (St Mirren), 2001, 2004 et 2005 (Celtic Glasgow)
Finaliste de la Coupe d'Écosse en 2002 (Celtic Glasgow)
Vainqueur de la Coupe de la ligue écossaise en 1998 et 2001 (Celtic Glasgow)
Finaliste de la Coupe de la ligue écossaise en 2003 (Celtic Glasgow)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Élu Joueur de l'année de la SFWA du championnat d'Écosse en 2002
Élu joueur de l'année de Motherwell en 1996
Intronisé au Hall of Fame du football écossais en 2006