Portugal
Joao Baptista Martins
Photo: ©DR
João Baptista Martins
João Baptista Martins
Né le 3 septembre 1927 à Sines (POR)
Décédé le 18 novembre 1993 en France
Portugais, Attaquant, 1m74
Surnom: "Le sixième violon"
11 sélections
(Matchs amicaux: 10 sélections)
(Qualif Coupe du Monde: 1 sélection)
1ère sélection : le 23 novembre 1952 contre l'Autriche (1-1)
Dernière sélection : le 16 juin 1957 contre le Brésil (0-3)
B: 1 sélection
1947/59 Sporting CP (POR) 243 matchs, 155 buts
(Championnat du Portugal: 204 matchs, 131 buts)
(Coupe du Portugal: 34 matchs, 22 buts)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 5 sélections, 2 buts)
Avant Cristiano Ronaldo, Luis Figo et Paulo Futre, le Sporting CP a connu le meilleur buteur de l'histoire du championnat portugais, Fernando Peyroteo. Mais pas seulement. Dans les années 50, un dénommé João Baptista Martins a fait parler de lui en multipliant les pions, notamment le premier de l’histoire de la Coupe d'Europe des clubs champions.
C’était le 4 septembre 1955 à la 14ème minute face au Partizan Belgrade. C’est d’ailleurs dans ce même match que sera inscrit le premier doublé. Il est l’œuvre de l’attaquant du Partizan Milos Milutinovic, qui réussit à marquer deux buts avant que le Sporting n’égalise grâce à… Joao Baptista Martins! Voilà donc le premier buteur d'une compétition européenne... auquel il n'aurait jamais du participer. En effet, la fédération portugaise avait décidé d'envoyer inexplicablement le Sporting à la place du champion sortant, le Benfica. Sans aucune raison contrairement aux autres pays participants. Un mal pour un bien. Né en 1927, Le natif de Sines rejoint le Sporting en 1947. Considéré comme le "sixième violon", il va s'imposer comme le nouvel artilleur maison après le départ de la star locale Peyroteo chez le rival de Belenenses, en 1949. Il décroche le titre de meilleur buteur de la Liga portugaise en 1954 avec 31 buts inscrits. Au total, le successeur de "O Mayor" a fait trembler les filets à 133 reprises en à peine 204 matchs avec la tunique verte et blanche, loin, très loin du maître, mais avec un goût plus prononcé pour la passe décisive que ce dernier. Il dispute même deux matchs dans les cages en 1950 pour pallier la blessure du portier de l’époque, Tormenta. Symbolique. Il a eu également le privilège de représenter la sélection portugaise onze fois avant de raccrocher les crampons pour reprendre le travail. Il a, comme beaucoup de ses compatriotes, fui la crise en émigrant vers la France et Paris, où il a trouvé un boulot dans une entreprise du secteur secondaire qu’il occupe jusqu’à son décès, en 1993, due à une crise cardiaque. Il avait 66 ans.
PALMARÈS
Champion du Portugal en 1948, 1949, 1951, 1952, 1953, 1954 et 1957 (Sporting CP)
Vice-champion du Portugal en 1950 (Sporting CP)
Vainqueur de la Coupe du Portugal en 1948 (finale non-jouée) et 1954 (Sporting CP)
Finaliste de la Coupe du Portugal en 1952 et 1955 (Sporting CP)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Meilleur buteur du championnat du Portugal en 1954 (31 buts) (Sporting CP)
À reçu la Médaille d'Or du Mérite Sportif Municipal de la ville de Sines en 1994
SOURCES/RESSOURCES
- So Foot/Parlons foot
Fernando Couto
Photo: ©DR
Fernando Couto
Fernando Manuel da Silva Couto
Né le 2 août 1969 à Espinho (POR)
Portugais, Défenseur central, 1m84
Surnom: El Pelut
110 sélections, 8 buts
(Matchs amicaux: 52 sélections, 4 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 23 sélections, 2 buts)
(Coupe du Monde: 3 sélections)
(Qualif Euro: 17 sélections, 1 but)
(Euro: 12 sélections, 1 but)
(US Cup: 3 sélections)
1ère sélection : le 19 décembre 1990 contre les Etats-Unis (1-0)
Dernière sélection : le 30 juin 2004 contre les Pays-Bas (2-1)
espoirs: 7 sélections, 1 but
U20: 4 sélections
U18: 11 sélections
Considéré comme l’un des meilleurs défenseurs centraux de l’histoire du Portugal, Fernando Couto à beaucoup marqué les esprits.
Ses 110 sélections en font l'un des joueurs les plus capés de l'histoire. Le défenseur portugais aurait pu être même récompensé de sa magnifique carrière mais la Seleção a échoué à domicile en finale de l'Euro 2004 face à la Grèce... Coté club, le lusitanien a empilé les titres avec le FC Porto, le FC Barcelone ou la Lazio de Rome. Et c’est en Italie qu’il a effectué la majeure partie de sa carrière. En Série A, Fernando Couto a joué près de 250 matchs durant ses deux passages à Parme et sa longue période dans la capitale romaine à la Lazio. Vainqueur de la Coupe UEFA en 1995 avec le club d’Emilie-Romagne dès sa première saison, le joueur à la longue chevelure va connaître ensuite sept années de gloire avec le maillot laziale de l'ère Cragnotti. Il remporte au total sept trophées entre 1998 et 2004: Scudetto (2000), deux Coupes d'Italie (2000 et 2004), deux Supercoupes (1998 et 2000), une Coupe des Coupes (1999) et une Supercoupe de l'UEFA (1999), avant qu'arrive les moments de galère avec l'équipe entièrement reconstruite en 2004, et qui va lutter pour le maintien à la fin de cette saison 2004/2005. Il accepte d'ailleurs de baisser son salaire énormément après le rachat du club en 2004 par Claudio Lotito. Pourtant, la muraille portugaise n’était pas faite que de ciment et de volonté inébranlable. Comme l’a prouvé un test antidopage positif à la nandrolone en 2001. En même temps, à cette époque, fallait bien rivaliser avec la Juventus.
PALMARÈS
Finaliste de l'Euro 2004 (Portugal)
Vainqueur de la Coupe du Monde des moins de 20 ans en 1989 (Portugal)
Vainqueur de la Coupe des Coupes en 1997 (FC Barcelone) et 1999 (Lazio Rome)
Vainqueur de la Coupe UEFA en 1995 (Parme AC)
Vainqueur de la Supercoupe de l’UEFA en 1997 (finale non-jouée) (FC Barcelone) et 1999 (finale non-jouée) (Lazio Rome)
Champion d’Italie en 2000 (Lazio Rome)
Vice-champion d’Italie en 1999 (Lazio Rome)
Champion d'Espagne en 1998 (FC Barcelone)
Vice-champion d'Espagne en 1997 (FC Barcelone)
Champion du Portugal en 1988, 1992 et 1993 (FC Porto)
Vice-champion du Portugal en 1991 et 1994 (FC Porto)
Vainqueur de la Coupe d’Italie en 2000 et 2004 (Lazio Rome)
Finaliste de la Coupe d’Italie en 1995 (Parme AC)
Vainqueur de la Coupe d'Espagne en 1997 et 1998 (FC Barcelone)
Vainqueur de la Coupe du Portugal en 1988 (finale non-jouée), 1991 et 1994 (FC Porto)
Vainqueur de la Supercoupe d’Italie en 1998 et 2000 (finale non-jouée) (Lazio Rome)
Finaliste de la Supercoupe d’Italie en 1995 (Parme AC) et 2004 (Lazio Rome)
Vainqueur de la Supercoupe d'Espagne en 1996 (FC Barcelone)
Vainqueur de la Supercoupe du Portugal en 1990 (finale non-jouée), 1991 et 1993 (FC Porto)
Finaliste de la Supercoupe du Portugal en 1992 (FC Porto)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Nommé Chevalier de L’Ordre de l’Infant Dom Henrique en 1989 puis Officier en 2004
Carlos Secretario
Photo: ©DR
Carlos Secretário
Carlos Alberto de Oliveira Secretário
Né le 12 mai 1970 à São João da Madeira (POR)
Portugais, Défenseur droit, 1m75
35 sélections, 1 but
(Matchs amicaux: 14 sélections)
(Qualif Coupe du Monde: 6 sélections)
(Qualif Euro: 12 sélections, 1 but)
(Euro: 3 sélections)
1ère sélection : le 18 décembre 1994 contre le Liechtenstein (8-0)
Dernière sélection : le 28 mars 2001 contre les Pays-Bas (2-2)
espoirs: 7 sélections
U18: 2 sélections
U16: 4 sélections
Vainqueur de la Coupe UEFA en 2003 (finale non-jouée) (FC Porto)
Champion du Portugal en 1995, 1996, 1998, 1999, 2003 et 2004 (FC Porto)
Vice-Champion du Portugal en 1994, 2000 et 2001 (FC Porto)
Champion d’Espagne en 1997 (Real Madrid)
Vainqueur de la Coupe du Portugal en 1994, 1998, 2000, 2001 et 2003 (finale non-jouée) (FC Porto)
Finaliste de la Coupe du Portugal en 2004 (finale non-jouée) (FC Porto)
Vainqueur de la Supercoupe du Portugal en 1994, 1995, 1998, 1999, 2001 (finale non-jouée) et 2003 (finale non-jouée) (FC Porto)
Finaliste de la Supercoupe de la Portugal en 1997 (finale non-jouée) et 2000 (finale non-jouée) (FC Porto)
Jorge Andrade
Photo: ©Alchetron
Jorge Andrade
Jorge Manuel Almeida Gomes de Andrade




Rui Jordao
photo: ©caras.sapo.pt
Rui Jordão
Rui Manuel Trindade Jordão
Né le 9 août 1952 à Benguela (AGO)
Décédé le 18 octobre 2019 à Cascais (POR)
Portugais, Attaquant, 1m79
Surnom: La gazelle de Benguela
43 sélections, 15 buts
(Matchs amicaux: 14 sélections, 3 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 13 sélections, 7 buts)
(Qualif Euro: 5 sélections, 2 buts)
(Euro: 4 sélections, 2 buts)
(Coupe de l'Indépendance: 7 sélections, 1 but)
1ère sélection : le 29 mars 1972 contre la Chypre (4-0)
Dernière sélection : le 25 janvier 1989 contre la Grèce (1-2)
espoirs: 2 sélections
U18: 7 sélections, 1 but
Sa carrière restera à jamais liée à la folle demi-finale de l'Euro 1984 entre la France et le Portugal. Le 23 juin 1984, Rui Jordão avait refroidi deux fois le Stade-Vélodrome, d'une tête égalisatrice en lucarne puis d'une volée du droit qui s'était écrasée au sol avant de bondir dans l'autre lucarne de Joël Bats, encore sur un centre de Fernando Chalana.
Une ultime percée de Jean Tigana conclue par Michel Platini renverse la Seleçao (3 buts à 2 ap). Mais cette soirée reste le deuxième faîte de la carrière internationale de la "gazelle de Benguela", lui qui avait inscrit malgré tout le but de la qualification pour cet Euro le 13 novembre 1983, face à l’URSS (1 but à 0). Sous le maillot de l'équipe nationale, Jordão a inscrit quinze buts en 43 matchs. Sa carrière professionnelle débute elle en 1971. Repéré par les recruteurs du Benfica qui sillonnent leur colonie, le jeune bambin quitte alors le Sporting de Benguela et l’Angola pour le Portugal où il passera quasiment le reste de sa vie sportive.
photo: ©desporto.sapo.pt
Débarqué à Lisbonne, Rui s’impose très vite comme un pion clé de l’équipe fanion, son talent saute aux yeux, sa vitesse est phénoménale, la facilité avec laquelle il désarticule les défenses adverses, impressionne. Au côté d’un certain Eusébio, joueur emblématique du club, avec qui il a la chance de jouer quatre ans, le Benfica glane deux championnats du Portugal (1972 et 1973) et une Coupe nationale (1972). Après l'exil de la "Panthère noire" vieillissante vers l'Amérique, Jordao est mis sur le devant de la scène et réussit l'exploit de terminer meilleur buteur du championnat en 1976 avec 28 buts. Néanmoins, les choses s’empire pour le Benfica qui est obligé de vendre ses meilleurs joueurs à l’étranger. Le joueur d’origine Angolaise prend la direction de l’Espagne avec pour point de chute le Real Saragosse en 1976, mais le Portugal lui manque, il galvaude une saison puis profite de la relégation des Blanquillos pour retourner dans son désormais pays d’adoption.
Il débarque dans l'autre club de Lisbonne, le Sporting, aux côtés de son ancien entraîneur Jimmy Hagan qui le voulait. Il y connaît le passage le plus prolifique de sa carrière. En onze ans sous le maillot des Lions, il forme une redoutable doublette avec Manuel Fernandes et joue plus de 200 matchs pour 137 buts inscrits en championnat remportant cinq trophées. Il se voit également décerner la palme du meilleur joueur portugais en 1980. Après avoir achevé sa carrière sur deux dernières saisons au Vitoria Sétubal, il se lancera dans la peinture et restera longtemps en marge de son ancien monde comme il l'explique lui-même: "Un milieu égoïste. C'est pourquoi j'ai disparu de ce milieu pendant de nombreuses années." Hospitalisé pour des problèmes cardiaques, il décède le 18 octobre 2019 à Cascais, banlieue de Lisbonne, à l'âge de 67 ans. Rui Jordão restera à tous jamais dans la mémoire de tous les Sportinguistas.
PALMARÈS
Finaliste de la Coupe de l'indépendance en 1972 (Portugal)
Champion du Portugal en 1972, 1973, 1975, 1976 (Benfica), 1980 et 1982 (Sporting CP)
Vice-champion du Portugal en 1974 (Benfica) et 1985 (Sporting CP)
Vainqueur de la Coupe du Portugal en 1972 (Benfica), 1978 et 1982 (Sporting CP)
Finaliste de la Coupe du Portugal en 1974, 1975 (Benfica) et 1979 (Sporting CP)
Vainqueur de la Supercoupe du Portugal en 1982 (Sporting CP)
Finaliste de la Supercoupe du Portugal en 1980 (Sporting CP)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Élu footballeur de l’année au Portugal en 1980
Meilleur buteur du championnat du Portugal en 1976 (28 buts) et 1980 (31 buts)
DIVERS
- Il a pris des cours de peinture et de dessin à la Société nationale des Beaux-Arts à Lisbonne et a assisté à des cours de modélisation, enseignés par le sculpteur Sebastian Quintino, au studio libre du peintre Jaime Silva. En 2008, ses peintures sont exposées dans le Musée do Vinho de Bairrada à Anadia.
SOURCES/RESSOURCES
-UEFA/L'Équipe