Football-the-story

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Daniel Passarella

Daniel Passarella.jpg

photo: ©Masahide Tomikoshi

 

Daniel Passarella

Daniel Alberto Passarella

Né le 25 mai 1953 à Chacabuco (ARG)

 https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png Argentin, libéro, 1m73

Surnoms: El Pistolero, El Gran Capitan, El Guerrero

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png 70 sélections, 22 buts

(Matchs amicaux: 45 sélections, 16 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 6 sélections, 1 but)

(Coupe du Monde: 12 sélections, 3 buts)

(Copa America: 4 sélections, 2 buts)

(Coupe de l'Atlantique: 3 sélections)

 

1ère sélection : le 20 mars 1976 contre l'URSS (1-0)

Dernière sélection : le 4 mai 1986 contre l'Israël (7-2)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png espoirs: 3 sélections

 

1971/73 CA Sarmiento (ARG) 36 matchs, 9 buts

1974/82 River Plate (ARG) 258 matchs, 94 buts

(Championnat d'Argentine: 226 matchs, 90 buts)

(Copa Libertadores: 32 matchs, 4 buts)

1982/86 Fiorentina (ITA) 139 matchs, 35 buts

(Championnat d'Italie: 109 matchs, 26 buts)

(Coupe d'Italie: 25 matchs, 8 buts)

(Coupe UEFA: 5 matchs, 1 but)

1986/88 Inter Milan (ITA) 73 matchs, 15 buts

(Championnat d'Italie: 44 matchs, 9 buts)

(Coupe d'Italie: 16 matchs, 5 buts)

(Coupe UEFA: 13 matchs, 1 but)

1988/89 River Plate (ARG) 32 matchs, 9 buts

 

Daniel Passarella restera à jamais graver dans les esprits pour avoir soulever la première Coupe du Monde de l'Argentine, dans son jardin du Monumental.

 

Il est également le seul argentin à avoir remporté les Coupes du Monde 1978 et 1986, et ce, même s'il n'a pas joué un seul match lors de cette dernière. Ce meneur d’hommes sachant se sacrifier défensivement, dur sur l’homme, vicieux à l’occasion (cf. le coup de coude au visage de Neeskens en finale 78) est l'un des meilleurs libéros du football argentin. Pour Daniel Passarella, l'ordre et l'autorité sont des principes de base. Il les a mis en pratique comme capitaine, puis comme sélectionneur de l'Albiceleste. Défenseur de grande classe, il aimait aussi s'immiscer à l'autre bout du terrain, où son sens du but faisait merveille que ce soit de la tête ou sur coups francs.

 

Après des débuts à Sarmiento en 1971, il rejoint River Plate dont il devient très vite un des piliers de l'arrière-garde de Buenos Aires, en avance techniquement pour son poste à l’époque. Ses qualités de défenseur se doublent d'un étonnant sens du but - il en marquera au total 184, dont 22 en sélection. Devenu "El Pistolero", il est d'ailleurs un des défenseurs les plus prolifiques de l'histoire du football, avec le néerlandais Ronald Koeman et l'espagnol Sergio Ramos. À River Plate, le "Kaiser" argentin remporte trois titres de champion d'Argentine et atteint une finale de Copa Libertadores en 1975. Parallèlement, il est d'abord retenu dans les sélections nationales de jeunes, remportant le Tournoi de Toulon au côté d'Alberto Tarantini face à l'équipe de France de Maxime Bossis (1 but à 0). En 1976, il est élu meilleur joueur argentin de l'année ce qui l'amène à être convoqué en équipe A avec laquelle il va connaître la consécration en 1978.


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photo: ©EMPICS Sports

 

En effet, l'Argentine remporte sa première Coupe du monde, chez elle. Un trophée que le "Gran Capitan" reçoit des mains du dictateur Jorge Videla. Mais l'image qui passera à la postérité, c'est celle du capitaine comblé, placé sur les épaules d'un coéquipier, le numéro 19 dans le dos et la Coupe du Monde dans la main, au creux du Stade Monumental si cher à son cœur. Quatre ans après le sacre suprême, il participe au Mondial 1982 en Espagne, et reste l'un des rares à ne pas décevoir avec deux nouveaux buts du capitaine face au Salvador et à l'Italie. Encore présent au Mexique en 1986, des diarrhées étrangement mal soignées l'empêche d'être dans le onze titulaire et de savourer le nouveau triomphe de la formation argentine. La rumeur dit qu'il n'aurait de toute façon pas joué, ne voulant pas se trouver sous les ordres du nouveau capitaine Diego Maradona, à qui tout l'opposait. Toutefois, malgré cette expérience douce-amère, ses statistiques en phase finale de Coupe du Monde parlent en sa faveur: 12 matches disputés, 7 victoires, 4 défaites et 1 nul, 3 buts marqués, un trophée soulevé en tant que capitaine et un autre en tant que remplaçant.

 

Le natif de Chacabuco rejoint ensuite le continent européen et s'installe en Italie, où il joue pour la Fiorentina et l'Inter Milan. Il lui manque sans doute un scudetto pour être plus haut dans le souvenir des fans du vieux Continent. Il rentre au pays étoffer son volet argentin dans son club de cœur de River Plate, avec un sixième titre national. Le féroce Daniel raccrochera les crampons en 1989, poussant le vice jusqu'au bout avec une exclusion lors de son baroud d'honneur. Il décide de s'orienter vers le poste d'entraîneur où il dirige, entre autres, l'équipe nationale d'Argentine, qui essaye à l'époque de tourner définitivement la page Maradona après son cas de dopage en 1994, et River Plate, avec qui il remporte trois titres de champion. D'ailleurs, il en deviendra le président mais repartira du club avec un procès pour actions frauduleuses. Daniel Passarella s'est tout de même forgé une sacré légende, celle d'un défenseur redoutable jouissant du respect des attaquants aussi bien que des gardiens de but adverses. Pour de nombreux argentins, et pas seulement les supporters de River, El Gran Capitán, ce n’est pas El Pibe, ni même Roberto Perfumo, c’est Daniel Passarella et personne d’autre.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Coupe du Monde en 1978 et 1986 (Argentine)

Vainqueur du Tournoi de Toulon en 1975 (Argentine)

Finaliste de la Copa Libertadores en 1976 (River Plate)

Champion d’Argentine en 1975 (Nac. et Met.), 1977 (Met.), 1979 (Nac. et Met.), 1980 (Met.) et 1981 (Nac.) (River Plate)


DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Élu meilleur joueur argentin de l’année en 1976

Nommé dans l'équipe type du tournoi de la Coupe du Monde 1978

Nommé au FIFA 100

Élu parmi les "légendes" du foot par Golden Foot en 2015

À reçu le Prix de la fondation Konex comme joueur en 1990 puis comme entraîneur en 2000

 

DIVERS

 

- Daniel Passarella a disputé le dernier match de sa carrière professionnelle face à Boca Juniors. Ce jour-là, le 27 juillet 1989, il a fini le match sur un carton rouge. Ironie du sort, quelques mois avant, le même arbitre, Juan Bava, lui avait refusé un but qui aurait été son 100ème.

- En décembre 2009, il a été élu président de River Plate. Il effectue un seul mandat et quitte la présidence du club en 2013.

 

VIDÉO

 



30/12/2014
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