Photo: ©DR
Eric Di Méco
Né le 7 septembre 1963 à Avignon (FRA)
Français, défenseur gauche, 1m82
Surnom: la faucheuse
23 sélections
(Matchs amicaux: 13 sélections)
(Qualif Coupe du Monde: 2 sélections)
(Qualif Euro: 7 sélections)
(Euro: 1 sélection)
1ère sélection : le 16 août 1989 contre la Suède (4-2)
Dernière sélection : le 10 juin 1996 contre la Roumanie (1-0)
A': 1 sélection
1980/94 Olympique de Marseille (FRA) 277 matchs, 13 buts
(Championnat de France: 216 matchs, 10 buts)
(Coupe de France: 37 matchs, 3 buts)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 24 matchs)
1986/87 AS Nancy-Lorraine (FRA) (Prêt) 30 matchs, 1 but
(Championnat de France: 29 matchs, 1 but)
(Coupe de France: 1 match)
1987/88 FC Martigues (FRA) (Prêt) 32 matchs, 2 buts
(Championnat de France de D2: 31 matchs, 2 buts)
(Coupe de France: 1 match)
1994/98 AS Monaco (FRA) 78 matchs, 1 but
(Championnat de France: 65 matchs, 1 but)
(Coupe de France: 5 matchs)
(Coupe de la ligue: 7 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 1 match)
Issu du centre de formation de l'Olympique de Marseille, Eric Di Méco a fait partie de la fameuse bande des "minots" qui au début des années 80 ont permis au club de survivre puis de remonter en première division en 1984.
Comme d'autres, il est ensuite parti vers d'autres horizons, un peu laissé de côté par des dirigeants reprenant l'éternelle tradition de l'OM, consistant à appeler des vedettes dès que de nouvelles ambitions commencent à se faire jour. Pur gaucher, Di Méco évolue à cette période en tant qu'ailier gauche ou milieu gauche. Après des prêts peu concluants à Nancy puis au FC Martigues, Di Méco revient à Marseille, où il décide de se reconvertir en arrière latéral, toujours à gauche, sur les conseils de son ex-entraîneur de l'AS Nancy-Lorraine, Arsène Wenger. Sa puissance et ses capacités techniques le mettent rapidement en vedette.
photo: ©DeMartignac/L'Équipe
C'est à ce poste que Di Méco participe aux plus belles heures de l'Olympique de Marseille, jusqu'à la victoire en Ligue des Champions en 1993. Titulaire indiscutable dans ce qui est alors l'un des plus grands clubs d'Europe, Di Meco est logiquement appelé en équipe de France par Michel Platini à partir de 1989. Mais son style plus que rugueux, souvent à la limite du carton rouge, ne lui permet pas de s'imposer chez les Bleus. Absent de l'aventure de l'Euro 1992, il est également ignoré par Gérard Houllier sur la période 1992-1993. À la surprise générale, il est pourtant rappelé par Aimé Jacquet dès sa prise de fonction en 1994. À plus de 30 ans, Di Meco va alors devenir l'un des hommes de base de "Mémé", qui apprécie son engagement physique et sa précieuse expérience du haut niveau. Il se voit même confié le brassard de capitaine à deux reprises, notamment à l'occasion du fameux Roumanie-France d'octobre 1995. Mais à l'Euro 1996 qu'il aborde pourtant en position de titulaire, Di Meco va être détrôné dès le premier tour par sa jeune doublure Bixente Lizarazu, ce qui le conduit à annoncer sa retraite internationale à l'issue du tournoi, avec la satisfaction d'être resté invaincu sous le maillot bleu tout au long de ses 23 sélections.
Il poursuit néanmoins une brillante carrière en club puisqu'il rejoint l'AS Monaco après que le club olympien soit rétrogradé administrativement en division 2 suite aux affaires de corruption. Lors de la saison 1996, le joueur se fait surtout remarquer à travers l’ambiance exécrable régnant à Monaco, ce dernier formant une coalition d’anciens Marseillais avec Fabien Barthez et Basile Boli, engendrant des conflits jusque sur le terrain. Victime d’une blessure qui met quasiment un terme à sa carrière, Di Meco ne participera pas au titre monégasque de 1997, bien qu’étant toujours contractuellement au club. Remis de sa blessure mais toutefois perdu pour le football, il fera une dernière apparition surprise en 1998 pour pallier des absences cumulées. Après un court passage comme directeur sportif du club phocéen et une expérience comme adjoint aux sports de la mairie de Marseille, il devient consultant dans les médias.
PALMARÈS
Finaliste de la Coupe de France en 1986 et 1991 (finale non-jouée) (Marseille)