Paolo Pulici
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Paolo Pulici
Paolino Pulici
Né le 27 avril 1950 à Roncello (ITA)
Italien, Attaquant, 1m77
Surnoms: Puliciclone, Pupi
19 sélections, 5 buts
(Matchs amicaux: 15 sélections, 5 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 1 sélection)
(Qualif Euro: 3 sélections)
1ère sélection : le 31 mars 1973 contre le Luxembourg (5-0)
Dernière sélection : le 23 septembre 1978 contre la Turquie (1-0)
espoirs: 9 sélections, 5 buts
Capocannoniere en Série A à trois reprises, Paolo Pulici est l’incarnation du Torino des années 70, celui qui conjure enfin le mauvais œil après la catastrophe de Superga et l’accident de l’astre Gigi Meroni.
Natif de Roncello près de Milan en Lombardie, le jeune gamin travaille d'abord dans une usine produisant du fil de cuivre à l'âge de 14 ans. Paolino Pulici découvre alors le football et fait ses classes à Legnano. Courtisé par l'Inter Milan, Helenio Herrera ne croît pas en lui, c'est le Torino qui tente le pari en 1967 pour retrouver enfin leur gloire passée. Il voit alors arriver Claudio Sala, Luciano Castellini, Renato Zaccarelli, Eraldo Pecci, Patricio Sala et surtout Francesco Graziani, avec lequel il va formé pendant longtemps un duo d’attaquant renommé, les "gemelli del gol" ("les jumeaux du but"). Dirigé d'une main de fer par Luigi Radice, le club retrouve enfin les sommets en 1976 en coiffant la Juventus au poteau, vingt-sept ans après le dernier titre de champion. Les Granata alignent 14 victoires sur 15 à domicile, ironie du sort le seul match non gagné est un nul contre Cesena lors de la dernière journée, synonyme de Scudetto. De plus, c'est "Puliciclone" qui inscrit le but du titre face à la Curva Maratona dans une ambiance indescriptible. Trois fois meilleur artificier de Série A, neuf fois buteur contre la Juventus (record du Torino), Pulici est au sommet. Vice-champion en 1977, 3ème en 1978, la suite est un lent déclin avec le Toro rattrapé par le malheur. L’ex-grand capitaine Giorgio Ferrini, mentor de Pulici à ses débuts, meurt soudainement fin 1976. Avec des performances en dents de scie, il quitte gratuitement le Torino en 1982, poussé dehors par le directeur sportif Luciano Moggi, pour disputer un exercice à l'Udinese puis trois autres à la Fiorentina. Quelques rencontres, quelques pions puis "Pupi" Pulici raccroche les crampons presque incognito en 1985 loin des projecteurs et du sommet où il se trouvait. La Nazionale reste aussi son point noir. Souvent barré par Roberto Bettega et la légende Luigi Riva, l'attaquant aux 5 buts en 19 sélections participe malgré tout aux Mondiaux 1974 et 1978 mais sans jamais entré sur le terrain. Figure du Toro, celui qui est intronisé au Hall of Fame des Granata en 2014 est probablement le second meilleur joueur de l'histoire du club, derrière l'inégalable Valentino Mazzola.
PALMARÈS
4ème de la Coupe du Monde en 1978 (Italie)
Champion d'Italie en 1976 (Torino)
Vice-champion d'Italie en 1977 (Torino)
Vainqueur de la Coupe d'Italie en 1971 (Torino)
Vainqueur du Championnat Primavera en 1968 et 1970 (Torino)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Meilleur buteur du championnat d'Italie en 1973 (17 buts), 1975 (18 buts) et 1976 (21 buts) (Torino)
Intronisé au Hall of Fame du Torino en 2014
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